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Concentration

Concentration
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Concentration

 

Seul, oui, seul, ce que je me sens si seul.

Car j’ai passé la soirée à t’attendre sur le seuil.

En espérant te voir apparaitre avec le sourire,

Qui m’aurait rappelé tous mes lointains souvenirs.

 

Ces souvenirs où nous jouions ces quelques morceaux,

Sur mon piano aux dents si blanches et si noirs mais si beau.

Que pourrais-je faire pour te retrouver en ce monde courant à sa perte

Qui préfère l’argent au lieu de l’amour, aux usines au lieu des contrés vertes.

 

Chaque note que je touche en cet instant exprime mon désarroi,

Face à ces dirigeants qui nous mentent avec si mauvaise foi,

Je croyais qu’un jour tu me reviendrais assise à côté de moi,

En fredonnant un air pour me faire oublier où le monde va.

 

Puisse le vent de ce nouvel automne transporter ces airs de piano,

Peu importe où que tu sois, sur le bord de la mer ou en montagnes là-haut.

Que les étoiles entendent cette mélodie de Beethoven que pour toi avec joie je joue,

Car c’est par ce moyen, trouvé au fond de mon cœur, qui peut-être m’évitera de devenir fou.

 

Assis alors devant ce piano que m’avait offert mon regretté père,

Je me suis installé dans un geste rappelant un moine avant sa prière,

Mains jointes quelques instants puis ayant pris avec fureur leurs ultimes positions,

En les laissant libres de leurs destinés car pour cette fois j’en ai perdu ma concentration.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Apprivoiser la vie

Apprivoiser la vie
Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin

Apprivoiser la vie

Une chose est sure, rien de plus difficile de vivre. Je ne parle pas ici du simple fait d’exister mais de s’accomplir réellement, de gravir des collines, des montagnes et de faire relever des défis selon nos capacités. Inutile de vouloir ressembler à un surhomme mais simplement de découvrir qui nous sommes au plus profond de soi. Je conviens que cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire surtout si on tient compte des pressions sociales, des expériences déjà vécues et bien d’autres facteurs plus ou moins dépendants de notre volonté aussi bonne soit-elle.

Un des facteurs qui est susceptible de paralyser la majorité d’entre nous est celui de la peur. Peur qui se nourrit plus souvent que nous le pensions de nos constructions psychologiques. Combien de fois avons-nous freiné nos ardeurs du simple fait de craintes infondées? J’ai bien écrit des craintes infondées car il n’est nullement question d’encourager l’imprudence dans le présent article. Il s’agit plutôt de combattre, de surmonter et même de détruire les appréhensions pouvant nuire à notre essor personnel.

À l’image de cette superbe photo que j’utilise avec l’accord de mon ami Joël Pèlerin, bon nombre de nos craintes sont souvent que des chimères ressemblant à des serpents-jouets. Certes, nous pouvons être trompés aux premiers coups d’œil en voyant une telle photo, qui est très bien réalisée soi-dit en passant. Une question est ici d’une grande utilité : Pourquoi donc cette jolie dame caresse-t-elle ce serpent? La raison réside dans le simple fait qu’elle a su l’apprivoiser au point de le transformer en un jouet.

Il en est de même dans la vie. Plusieurs de nos craintes peuvent être métamorphosées en des jouets. Ainsi combien d’activités peuvent être faites si nous prenions le temps de les voir comme une opportunité sensationnelle d’accomplissement? Poser la question, c’est aussi y répondre. Une bonne dose de témérité peut être la base d’une grande réussite. Encore là, il faut savoir distinguer témérité et imprudence. Ceci écrit, bienheureux celui qui saura apprivoiser ses peurs car il aura apprivoisé la vie.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Les trois vertus théologales

Les trois vertus théologales
Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin

Les trois vertus théologales

Selon la doctrine de l’église catholique primitive, les trois vertus théologales que sont la foi, l’espérance et l’amour tirent leur origine de la grâce divine. Une grâce semblable à trois corps nus de femmes parfaites en beauté. Chaque corps possède du fait de sa beauté une tâche interdépendante aux autres.

Le premier a pour fonction d’exalter la sacralité de la foi. La foi est un don gratuit que nous fait Dieu, si on est croyant, ou bien la vie si on est plutôt agnostique. Cette sacralité témoigne de la noblesse inhérente au corps. Nul ne peut l’asservir, ni le brusquer. Brusquer ou asservir le corps d’autrui, c’est aussi agir de la sorte envers le sien.

Le deuxième a pour activité d’aller sans cesse à la recherche de l’autre. Le chercher pour se retrouver, pour espérer encore et toujours dans une interdépendance totale. L’objectif est et sera à jamais d’envisager un monde peut-être pas parfait, mais au-moins meilleur à chaque jour.

Le dernier est sans contredit le plus important. En effet, on peut avoir une foi à déplacer les montagnes ou bien une espérance contre toutes espérances, mais si l’amour est absent de chacune de nos actions, toute beauté que l’on peut trouver à ce corps est veine. Voilà pourquoi le corps nu de la femme qui représente l’amour peut être n’importe lequel de ceux présentés dans ce présent article. Cependant seul l’amour compte vraiment puisque sans celui-ci rien ne peut exister dans le cœur des hommes et des femmes de bonne volonté.

Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Une question cruciale

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Une question cruciale

L’amour est semblable à un coup de poker.
Parfois on peut tout gagner ou bien tout perdre.

Bonjour tout le monde,

J’espère de tout mon coeur que vous allez bien en ce début du mois d’août et que la vie soit bonne pour vous. De mon côté, je profite de chaque instant qui s’offre à moi. D’ailleurs, j’ai la chance de vivre dans l’une des plus belles villes d’Amérique. En effet, la ville de Québec a de nombreuses particularités dont celle d’être le berceau de la présence française tant au Canada qu’aux États-Unis et, fait intéressant è noter, de posséder la plus vieille église de tradition catholique en sol canadien. Que puis-je écrire d’autres ? Tout fait de Québec un lieu où il fait d’y vivre. J’aime ma ville, ma province et ma nation. Une nation qui a su lutter contre vents et marées pour préserver son identité sans pour cela rejeter l’autre dans sa différence, mais d’y voir un enrichissement potentiel pour l’intérêt commun.

Une question crucialeVous avez certainement remarqué l’utilisation du verbe aimer dans le précédent article. Certes, nous pouvons aimer une chanson, un lieu, un état d’esprit, un animal et, dans la logique des choses, une personne. L’on peut aimer de manière si intense dans le temps et l’espace que le sentiment d’un amour dit en grecque classique agapes passe à un amour de plus en plus intime pour se transformer en éros. Il n’en demeure pas moins que la notion même d’aimer apporte son lot de questions dont la plus importante d’entre toutes. En effet, que signifie donc aimer ? Voilà la question cruciale que votre humble serviteur tentera de répondre du mieux qu’il le peut. Soyez rassurés que je n’oserai jamais prétendre posséder la connaissance infuse. Après tout, je ne suis qu’un simple mortel devant l’éternité comme chacun d’entre vous.

Bien des chansons sur l’amour figurent parmi les plusSouffle du vent belles des répertoires des langues qui sont parlées, voire chantées dans ce cas-ci, sur la terre. On a qu’à penser à La vie en rose d’Edith Piaf ou bien celles composées par les Beatles ou encore Elvis Presley et bien encore d’autres pour se rendre compte que l’amour a fait rêver plus d’un chanteur, d’un poète ou un romancier. Mais, pourquoi donc? S’agirait-il d’une parcelle de divinité chez l’être humain ou plutôt la nécessité de survie qui pousse ce dernier à aller vers l’autre au point de s’unir tant sur le plan physique que spirituel? Ne serait-ce pas plutôt la crainte de se retrouver seul face à soi-même qui nous incite à trouver ce que l’on appelle dans le jargon populaire l’âme-sœur? Et, pourquoi pas, l’amour naitrait-il pas d’une construction mentale qu’on se fait soi-même de la personne aimée?

Remise en questionSelon moi, la réponse se trouve autant dans l’une ou l’autre de ces questions. Tout d’abord, nous construisons notre propre image de l’être que nous avons choisi d’aimer. C’est d’ailleurs un choix qui se fait à chaque instant de notre relation avec celui-ci. Une telle image peut être une source d’admiration quasi sans limite chez l’individu l’amenant parfois dans des situations potentiellement dangereuses. Voilà pourquoi la devise selon laquelle l’amour rend aveugle prend tout son sens. Cependant, force est de constater que l’amour qui se construit de manière quotidienne avec tous les hauts et les bas de la vie peut élever les personnes qui partagent un tel sentiment l’un envers l’autre à des sommets peu connus pour un grand nombre d’entre nous. Ici, l’amour passion s’est graduellement métamorphosé en un amour entre deux êtres spirituels. Un tel cas démontre bien que l’amour véritable est d’une certaine manière une parcelle du divin chez l’être humain. De la même façon que la haine serait un germe démoniaque en la personne qui en est atteinte. Vous comprendrez ici que de telles expressions sont de simples métaphores pour tenter autant que possible d’expliquer la réalité.

Passer sous silence la nécessité de survie qui pousse l’être humain vers l’autre au point de s’unir avec lui tant sur le plan physique que spirituel serait sans contredit une grave erreur de ma part. En effet, nul être en ce monde ne peut prétendre vivre en totale autarcie. Le besoin d’aller vers l’autre est tout aussi essentiel que de boire, manger et respirer. Ce qui est encore plus le cas en ce qui concerne le besoin d’aimer et d’être aimé. Bon ! Il est tout de même vrai que le désir de s’unir sur le plan strictement charnel varie grandement d’un individu à un autre mais sans un tel désir aucune, j’ai bien écrit AUCUNE société n’aurait pu voir le jour. Qu’on le veuille ou non tout, absolument tout, est une question de survie et pour se faire tout est bon, à plus forte raison, le désir d’être aimé et d’aimer. Voulez-vous détruire une personne de manière réellement efficace ? Empêchez-la d’être aimée et d’aimer. Le résultat vous étonnera.

À une époque où le poids effarant de la solitude pèseQue la musique est terminée sur une population de plus en plus vieillissante, la crainte de se retrouver seul face à soi-même se fait sentir chez un nombre impressionnant de nos contemporains. D’ailleurs, nous n’avons qu’à lire les rubriques de nos quotidiens dans lesquelles on raconte la découverte de cadavres de personnes vivant seules dans les centres urbains pour se rendre-compte que l’absence d’amour est le lot de nos sociétés dites civilisées. Le désir d’aimer, parfois coûte que coûte, incite plusieurs d’entre nous à trouver ce que l’on appelle dans le jargon populaire l’âme-sœur auprès des sites de rencontre qui pullulent sur le web. Est-il utile de préciser que le danger d’y trouver quelques beaux parleurs, incluant les membres de la gente féminine, y est fort présent? Fort heureusement, certaines des plus belles histoires d’amour y sont nées. Comme quoi tout est encore possible en ce monde.

AdonisEnfin, je désire résoudre cette question : pourquoi l’amour naitrait-il pas d’une construction qu’on se fait soi-même de la personne aimée? N’oublions pas que le sentiment amoureux prend ses origines dans la psyché de l’individu. Il aime bien souvent malgré lui souvent sur un coup de foudre lequel peut tomber dans l’eau la plus froide mais qui, parfois, peut être à la source d’un amour construit lentement mais sûrement sur le roc. Ce qui est d’autant plus vrai avenant le cas où le coup de foudre est réciproque chez les personnes concernées. Comme quoi Cupidon peut faire des miracles.

Miracle? Voilà en un ce seul mot ce que signifie le sentiment amoureux. Mais c’est aussi un don de la vie. Un don qui a permis aux hommes et aux femmes de traverser les époques, les siècles et d’être encore présents sur cette terre. Aussi longtemps que le désir d’aimer et d’être aimés habitera dans le cœur de l’humanité cette dernière sera capable, à l’image de la foi, de déplacer des montagnes.

Je vous souhaite beaucoup d’amour.

Merci de m’avoir lu.

Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Photos de nudité artistique réalisées par :

G.B. d’Allemagne : Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Rick B. d’Allemagne : DeviantArt https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

 

 

La vie est un éternel combat.

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La photo présentée ci-dessus est de mon ami et collaborateur RickB. photographe. Lien DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Avis aux intéressés !
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La vie est un éternel combat.

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je dois avouer que tout baigne pour moi. En effet, votre humble serviteur a de très beaux projets en prévision du début du mois de décembre prochain à l’occasion d’un petit séjour qui aura lieu à Montréal. D’ailleurs, je profiterai de mon périple pour visiter quelques endroits de la métropole du Québec et même assister à un match des Canadiens de Montréal au Centre Bell. Ce sera ma deuxième visite à ce haut-lieu où la sainte-flanelle se produit contre les équipes rivales de la ligue nationale de hockey. Oui, la fin de l’année s’annonce riche en couleurs malgré la grisaille de l’automne.

Tiens ! Ceci m’amène à développer sur une thématique qui est loin d’être méconnue : lutter pour vivre, pour survivre et pour faire sa propre place au sein de l’existence humaine. Ceci peut vous paraître bizarre de lire un tel article au sein de mon blogue consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie. Pourtant, un tel sujet y est fort approprié. Croyez-moi sur parole ! Une chose est sûre dans mon cheminement personnel aussi bien en tant que modèle vivant (nu intégral) que durant les différentes étapes de ma vie. Rien a été facile. Mais rassurez-vous ! Je sais fort bien que nous avons tous et toutes nos collines et, parfois même, nos montagnes à gravir au cours de notre existence ici-bas.

Je ne peux nier le fait que ce ne fut pas une mince tâche857518 de percer dans le domaine de la nudité artistique, avec parfois une connotation érotique*, où l’image de la perfection corporelle est présentée comme étant la norme de la réalité. J’ai même eu droit à des commentaires déplacés à mon endroit lorsque j’avais appliqué à certains lieux où les modèles vivants étaient de plus en plus recherchés.  » Tant pis pour eux, moi, je continue de foncer  » m’étais-je sans cesse dit.

Comme disait si bien Jésus de Nazareth :  » Nul n’est prophète en son pays.  » C’est par l’entremise d’une charmante jeune dame que j’ai pu faire la rencontre d’un artiste-peintre professionnel à Montréal lequel m’a enseigné les rudiments de la pose nue. Des rudiments que j’ai pu exercer le soir même où une séance avait eu lieu entre lui, moi et la charmante jeune dame. Une séance qui allait bouleverser ma vie à tout jamais.

Ceci écrit, une telle expérience a été fort profitable pour votre humble serviteur. En effet, j’ai pu me faire connaître de fil en aiguille au sein même du milieu artistique où ma notoriété dans ce domaine n’a pas cessé de grandir. Par exemple, je ne m’attendais jamais poser nu pour des grandes écoles d’arts, des ateliers où des artistes-peintres de renommé internationale allèrent être présents, ni de poser nu en duo en quelques occasions avec des modèles féminins de grand renom.

11235251_676422929152119_142811643_oToutefois, je dois avouer que d’avoir posé nu dans  la position du « Christ sur la croix »* est peut-être ce qui m’a le plus interpellé dans toutes les réalisations que j’ai faites jusqu’à maintenant. En effet, une telle photo a été l’origine d’une série intitulée « Le Sacré-Cœur » où elle occupa une portée hautement symbolique non pas sur la souffrance humaine, mais plutôt sur la combativité de l’Homme* pour réaliser ses rêves, vivre ses idéaux et accomplir son destin. Fait intéressant à retenir ! Ladite photo a été retenue par un magazine britannique comme étant une oeuvre fort remarquable et ne manquant pas d’audace. Comme quoi, tout peut arriver en ce monde.

En résumé, il est vrai que l’on doit trouver sa voie, sa raison d’être, son chemin intérieur et ce, d’une manière que je qualifierais de perpétuelle. Chose étrange ! Nous avons souvent tendance à se placer dans la peau des autres en nous disant ; « Si j’étais à sa place, j’aurais fait ceci au lieu de cela etc. » Mais, nous ne pouvons pas prendre la place de qui que ce soit. C’est à chacun de trouver ce qui le motive, ce qui lui donne le goût de vivre, de se réaliser et de se battre. Car, ne l’oublions pas, …. la vie est un éternel combat.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

* Il ne faut pas croire que ce fut une séance pornographique. En effet, tout a été réalisé de manière à interpeller le côté à la fois émotionnel et interrogatif chez le lecteur. Peut-il avoir de la beauté entre un homme vivant avec un handicap physique et une femme non handicapée qui possède un charme féminin irrésistible lorsque les deux font l’amour ? Peut-il y avoir une quelconque forme de sexualité saine chez les personnes vivant avec un handicap physique ? Peut-il y avoir de la beauté au sein même des photos où un couple fait l’amour ? Ce sont-là des questions émotionnelles visées lors de ladite séance. Une séance où aucun acte strictement sexuel n’a eu lieu.

« Christ sur la croix » : Une telle pose a été faite avec un grand respect à l’égard de ce personnage. N’oubliez pas que je suis catholique et pratiquant.

* Voire Homme comme l’ensemble de l’humanité, et ce depuis la nuit des temps.