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Ici et maintenant

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Ici et maintenant

 

Ici et maintenant !

Savoir prendre tout son temps,

Apprécier les heures d’automne qui passent,

Admirer les feuilles rouges qui tombent et qui trépassent.

 

Ne plus craindre de penser aux jours antécédents,

Accepter le fait du futur en être ignorant.

Être simplement, ici, nul par ailleurs !

Et d’y trouver la source du bonheur.

 

Maintenant et pas d’autrefois !

C’est là que l’on découvre notre véritable foi.

Serait-ce pour griffonner sur un bout de papier ?

Quelques mots de tendresse pour l’être adoré.

 

Être capable de goûter des journées rayonnantes.

Comme celles d’une douce pluie tellement bienfaisante.

Se lever au petit matin avec un cœur léger et d’amour plein les veines.

Se coucher à la belle étoile avec une conscience parfaitement sereine.

 

Quelle richesse insoupçonnée,

Pour l’âme qui a su avec parcimonie en profiter.

De nos jours, les gens sont sans cesse engloutis par les regrets.

De leurs nuits, ils cherchent avec peine le sommeil face à leurs méfaits.

 

Pourtant, aucun remords ne peut réparer les erreurs de jadis.

Seul compte pouvoir s’assumer, et avancer vers le bonheur garanti.

« Ici » se transformera tôt ou tard en un avenir prometteur.

« Maintenant » évoluera en un temps sans peur.

 

Les ténèbres sont le fruit de notre imagination.

Ouvrons nos cœurs pour voir la beauté de la création.

Tendons nos mains pour qui en a le besoin.

Il sera peut-être trop tard demain.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Miroir, miroir

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Miroir, miroir

 

Miroir, miroir.

C’est déjà le soir.

Tout semble terne.

Tout est que baliverne.

 

Je ne regarde plus les nouvelles,

Car j’ose croire que la vie est encore belle.

Je me contente alors d’écouter de vieilles chansons,

Que mes amants et moi avec joie fredonnions.

 

Suis-je la seule en ce monde si étrange,

Qui croit aux fées, aux farfadets et aux anges ?

Suis-je la seule qui espère en un temps meilleur ?

Qui rêve de grands jardins parsemés de mille fleurs.

 

Ô miroir ! Gentil miroir.

Dis-moi qu’il n’est pas trop tard.

D’avoir foi en un avenir prometteur,

Et d’éloigner de moi les craintes et les peurs.

 

Tu reflètes si bien le blond de ma chevelure,

Qui est digne d’un oiseau à la plus belle parure.

Tu me renvoies avec finesse le bleu de mes yeux,

Un bleu comme était le ciel en un temps radieux.

 

Toi seul sais si bien épouser mon corps,

Et dont l’envie de faire l’amour à pleines dents le mord.

Et que dire de mes lèvres rouges comme le sang ?

Ces lèvres qui n’ont pas été embrassées depuis si longtemps.

 

Miroir, ô, miroir ! Devrais-je invoquer les saints ?

Afin qu’un ange puisse descendre du ciel pour me caresser les seins.

Que me pèsent ces jours de solitude loin de mes aventures.

Toutefois, je garde en mon cœur de l’espoir, car rien ne dure.

 

Tu es toujours là fort heureusement.

Toi qui me rassures affectueusement.

Et qui reflète avec grande douceur ma beauté,

Alors que j’attends la venue de la matinée.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Dis-moi tout

Dis-moi tout!
Dis-moi tout!
Dis-moi tout!
Parle-moi ô ma chérie adorée, à genoux je t’en supplie.
Quel crime si horrible aurais-je commis qui t’incite à garder ce silence ?
À  toi, que Dieu m’en soit témoin, nul sourire ne te fut interdit.
Ta tristesse me transperce corps et âme telle une lance.
Tu sais bien que de mon entière fidélité, je te le jure, tu en as l’exclusivité
N’imite pas la femme de Lot qui détourna son regard d’un avenir prometteur,
Et qui se transforma, trois fois hélas, en une vulgaire statue de sel pour l’éternité.
Nulle prétention d’être sans défauts, mais de mon amour véritable, je ne suis point menteur.
Je combattrai tous les minotaures de ce monde pour te prouver mon hardiesse,
Je voguerai même vers l’Hadès en parcourant le fameux Styx.
Pour y détruire tout ce qui alimente de notre amour sa faiblesse,
Ô mon admirable beauté, mon supplice est pour moi pire qu’une silice.
Aucun peuple n’a de son histoire créé de mots qui décrivent pour toi ma passion.
Aucune langue d’hommes n’est digne, ne fut-ce qu’un instant, de prononcer ton nom.
Aurais-je trahi ta confiance d’un seul secret né de nos relations intimes?
De ma langue, que l’on m’en prive si cela peut dissiper tes doutes bien légitimes.
Mon Dieu ! Je vois une larme ruisseler sur ta joue de soie.
Comment puis-je la faire disparaître car de t’avoir blessée j’en ai peur ?
Quels mots pourraient te redonner à la fois ton bonheur et ta joie ?
Tu le sais autant que moi qu’il n’y a pas dans la vie que tromperie et l’heur.
Tends-moi la main et raconte-moi ce qu’il ne va pas.
Jamais de jugements sur toi je ne ferai.
Qui suis-je pour rejeter celle qui de la mort me sauva ?
Dans un mutisme absolu je serai tenu pour davantage t’écouter.
Dis-moi tout, ô mon adorée, dans le creux de mon oreille attentive.
Ne sais-tu pas que dès mon réveil mes pensées ne sont que pour toi ?
Et que mon amour fait en ma volonté profonde force de loi ?
Viens près de moi, colle–toi sur ma poitrine qui recueillera tes larmes divines.
J’entends battre ton cœur avec un rythme que rien de bon ne m’inspire.
De mes bras musclés, je t’enlace avec une précaution infinie afin de te protéger de ces démons.
Que je projetterais loin dans les profondeurs de tous les enfers et en particulier les pires.
Si tel est ton vœu, pour te prouver que tu es l’élue de ma vie, je gravirai les plus hauts des monts.
Les aurores sans ta présence à mes côtés ne sont que des crépuscules lugubres.
Mais, mon sommeil en ta compagnie devient un doux parcours rempli de vie.
Les saisons, aussi belles soient-elles, ne sont en ton absence que pâle mois de novembre.
Par ton incomparable perfection, le ciel d’un bleu tout limpide se remplit.
Dis-moi tout ma chérie, je t’en prie au nom de notre jeunesse d’autrefois.
Une époque où l’on se moquait de tous ces mots sur nous qui courraient.
Nous n’avions que faire de leur fausse morale et de leur vaine foi.
Et de faire l’amour sans relâche, nous le faisions avec un plaisir qui jamais ne mentait.
Chaque jour n’est que douce romance dès le moment où mes yeux ont croisé les tiens.
Et du premier baiser, tu m’as ouvert toutes grandes les portes du jardin d’Éden.
De tes suaves paroles, tu as fait de tes rêves, les miens.
Ma vie avait enfin trouvé un sens, je ne vivais plus tel un bohème.
Oui, devant les Dieux de l’Olympe et les simples assises humaines, j’avoue ce crime parfait.
Et, le refaire encore et encore, je suis prêt car je n’en éprouve aucun regrets ni remords.
Coupable et cent fois coupable, je plaide ma cause devant la justice des hommes imparfaits.
C’est de ne t’avoir jamais cessé de t’aimer sur le chemin de notre vie que je voulais tant être parsemé de feuilles d’or.
De
Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada