Archive | décembre 2013

Je t’aime comme tu es.

Je t’aime comme tu es.

« C’est parce que tu diffères de moi que je t’aime; je n’aime en toi que ce qui diffère de moi. »
de André Gide

Bonjour tout le monde,

J’ai eu une envie irrésistible de partager avec vous mon opinion sur un aspect de plus en plus présent au sein de la société. Toutefois, l’aspect auquel je fais référence dans cet article a une double particularité car d’un côté, l’hyper sexualisation dans les médias et, d’un autre côté, les mouvements féministes qualifiés d’extrémistes ont détruit la noblesse de la masculinité et de la féminité chez les individus, notamment chez le genre masculin. En effet, j’ai de plus en plus la certitude que l’image de l’homme moderne est tiraillée entre d’une part, celle d’un eunuque socialement castré par les mandarins du politiquement correct et, d’autre part, par celle d’un animal incapable de retenir ses pulsions. Il va de soi qu’une telle image est aussi, et c’est triste à dire, bien présente chez les membres de la gente féminine.

Selon moi, il serait plus que temps de remettre l’homme et la femme à la place qui leur convient; celle d’une humanité pleine et entière où des qualités telles que  la compassion, l’altruisme, la spiritualité et la reconnaissance de la sexualité chez l’autre existe, sans pour autant en faire l’apologie, font des êtres humains pleinement … humains. Il va de soi  que bien d’autres caractéristiques propres à l’humanité, est-ce vraiment le cas?, existent en chaque personne. Pourquoi alors vouloir à tout prix naviguer entre ces deux extrêmes que sont une castration psychologique ou encore une bestialité tout azimut de l’Homme? Entre vous et moi, il s’agit-là d’une tristesse incommensurable qui témoigne de la dangerosité dans laquelle nous sommes tous plus ou moins individuellement engagés.

Je t'aime tel que tu es.

Je t’aime tel que tu es.

La société n’a jamais été autant sexualisée qu’à notre époque. Or, qui dit sexualité dit aussi la possibilité d’entrer en relation avec le sexe opposé. (Un tel exemple n’a pour objectif de simplifier mes propos et ne veut être en aucune façon discriminatoire envers les membres de la communauté gaie et lesbienne dont plusieurs sont parmi mes plus fidèles amis et amies.) Et, pourtant, le nombre de gens célibataires n’a jamais été si élevé. Peur de se blesser? Crainte de déplaire à l’être aimé? Déresponsabilisation de l’individu? Désir de satisfaire ses besoins sexuels primaires au dépend d’entretenir une liaison amoureuse? Le culte de l’égocentrisme absolu? Toutes ses causes potentielles méritent ici d’être développées afin de cerner de manière adéquate les fondements mêmes de la destruction de la sexualité au sein de l’âme.

Les blessures amoureuses sont certes les plus tenaces à se cicatriser et, avouons-le, certaines personnes ne s’en remettent jamais. Le rejet de la part de l’être convoité est non seulement un affront à soi mais il est aussi la base sur laquelle notre conception de sa propre personne s’établira au fil des années. Suis-je vraiment si indésirable, si laid, si insignifiant et si indigne d’être aimé? Pourquoi a-t-elle choisi un autre que moi? Viennent s’ajouter à de telles interrogations celles qui concernent les relations amoureuses ratées. Et, croyez-moi sur parole, elles sont légions. Le nombre élevé de divorces en est une preuve indéniable.

La crainte de déplaire à l’être aimé est un facteur à ne jamais sous estimer. Il est un fait reconnu que nous avons la fâcheuse manie d’adopter des comportements qui ne reflètent en rien ce que nous sommes réellement une fois que nous devenons amoureux. C’est là une erreur monumentale puisque tôt ou tard notre vraie personnalité ressortira brisant ainsi l’image que l’être aimé se fait de nous. Ne dit-on pas « fuyez le naturel et il reviendra au galop »? Attention! Je n’ai jamais écrit qu’il nous est interdit de vouloir s’améliorer et, encore moins, de ne pas tenir compte des besoins de l’autre. Ce que je veux vous faire comprendre c’est qu’une relation amoureuse solide se bâtie avant toute chose sur une transparence totale où les différences doivent être d’abord vues, reconnues et acceptées de part et d’autre.

Autre élément de la représentation éhontée de la sexualité se retrouve dans la déresponsabilisation de l’individu non seulement à l’égard de l’être aimé mais aussi, vous ne s’y attendiez sûrement pas à çà, à lui-même. L’amoureux doit, tel un artiste devant son œuvre, être d’une franchise absolue envers ses capacités et ses lacunes, ses forces et ses faiblesses, ses rêves, ses objectifs et finalement ses craintes les plus intimes. Faire l’amour n’est pas, et n’a jamais été, synonyme de baiser. Chaque geste posé dans les moments les plus intimes a son importance et sa signification qui lui sont propres. Il est d’autant plus vrai que le fait d’accepter l’autre tant au plan physique qu’émotionnel, voir spirituel, demeure la pierre d’angle de la responsabilisation dans toute relation amoureuse.

Que puis-je affirmer du désir de satisfaire ses besoins sexuels primaires dans une liaison amoureuse? Tout simplement que chacun d’entre nous a le droit de satisfaire adéquatement ses satisfactions personnelles mais que ce droit ne peut en aucun cas se faire au détriment de l’être aimé. Malheureusement, il existe au sein de notre monde actuel, un mal des plus pernicieux qui brise la beauté de l’âme de chaque personne qui en est atteinte. J’ai nommé ; le culte de l’égocentrisme absolu.

L'autre n'est pas un object sexuel.
L’autre n’est pas un objet sexuel.

 

Loin de moi l’idée de condamner le droit que chacun d’entre nous a de faire son petit bonheur personnel surtout si  cela ne fait pas de tord à qui que ce soit. Après tout, la société de consommation a du bon puisque notre capacité de satisfaire quelques-uns de nos plaisirs s’est tout de même accru au fil des dernières années. L’époque où nous devions nous contenter d’une orange en guise de cadeaux de Noël est loin derrière nous.

Toutefois, les droits des uns s’arrêtent là où ceux des autres commencent. La femme a le droit inaliénable au respect de sa personne, de ne point être cataloguée comme de la vulgaire marchandise sexuelle ou autre, que son travail soit pleinement reconnu par un salaire basé sur l’équité et qu’elle ne soit en aucune façon exploitée. L’homme a aussi le droit à sa pleine masculinité, de ne pas être vu comme un simple pourvoyeur de fond, qu’il soit reconnu comme un être vivant aussi des émotions et qui possède une sensibilité à l’égard des êtres qui l’entourent. Il a le droit à démontrer sa virilité comme sa partenaire a aussi le droit de vivre sa capacité de plaire.

En résumé, l’homme et la femme doivent accepter de se compléter l’un et l’autre. Qu’ils n’ont jamais été l’ennemi l’un envers l’autre et que les images tant véhiculées au sein des sociétés occidentales doivent être revues sous un angle beaucoup plus réaliste. Qui est prêt à relever le défi?

Épilogue

Les photos que vous pouvez admirer dans le présent article m’ont fortement influencé dans ma rédaction. En effet, elles témoignent à elles seules de la complexité des rapports modernes qu’il y a entre les personnes de sexe opposé. Opposé? Je dirais plutôt « imbriqué » car, voyez-vous?, nous sommes tellement reliés les uns aux autres que le simple fait de faire perdre un caractère propre à un sexe en particulier, et ce pour le remplacer par celui d’un autre qui lui serait semblable à un corps étranger envahissant son hôte, amènerait tôt ou tard à la disparition de l’humanité toute entière.

C’est un pensez-y bien. N’est-ce pas?!

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Shalom to Jerusalem! Shalom to Israël! Shalom to the earth!

Shalom to Jerusalem!

Shalom to Israël!

Shalom to the earth!

Avir harim tzalul kayayin Vereiach oranim, Nisa beru’ach ha’arbayim Im kol pa’amonim.

Uvetardemat ilan va’even Shvuyah bachalomah, Ha’ir asher badad yoshevet Uvelibah chomah.

Yerushalayim shel zahav Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor. Yerushalayim shel zahav

Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor.

Chazarnu el borot hamayim Lashuk velakikar, Shofar kore behar habayit ba’ir ha’atikah.

Uvame’arot asher baselah Alfei shmashot zorchot, Nashuv nered el yam hamelach Bederech Yericho!

Yerushalayim shel zahav Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor. Yerushalayim shel zahav

Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor.

Ach bevo’i hayom lashir lach Velach lik’shor k’tarim, Katonti mitze’ir bana’ich Ume’acharon ham’shorerim.

Ki shmech tzorev et hasfatayim Keneshikat saraf , Im eshkachech Yerushalayim Asher kulah zahav…

Yerushalayim shel zahav Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor. Yerushalayim shel zahav

Veshel nechoshet veshel or Halo lechol shirayich ani kinor.

The mountain air is clear as wine And the scent of pines Is carried on the breeze of twilight With the sound of bells.

And in the slumber of tree and stone Captured in her dream The city that sits solitary And in its midst is a wall.

Jerusalem of gold And of bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs. Jerusalem of gold And of

bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs.

We have returned to the cisterns To the market and to the market-place A ram’s horn calls out on the Temple Mount In the Old City.

And in the caves in the mountain Thousands of suns shine – We will once again descend to the Dead Sea By way of Jericho!

Jerusalem of gold And of bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs. Jerusalem of gold And of bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs.

But as I come to sing to you today, And to adorn crowns to you I am the smallest of the youngest of your children And of the last poet.
For your name scorches the lips Like the kiss of a seraph If I forget thee, Jerusalem, Which is all gold…

Jerusalem of gold And of bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs. Jerusalem of gold And of bronze, and of light Behold I am a violin for all your songs.

À méditer longuement!

À méditer longuement!

Si vous ne changez pas la lentille des yeux de votre âme, vous verrez votre vie toujours de la même manière.

de

Rolland St-Gelais

J’ai besoin de toi.

J'ai besoin de toi.
J’ai besoin de toi.

J’ai besoin de toi.

De toi pour que l’aube m’éveille,
          Pour sortir lentement des rêves
          De toi pour trouver le sommeil
          Et reprendre le fil des rêves

          De toi pour me lever matin
          Avec toute l’ivresse au cœur
          De toi dans l’espoir incertain
          Pour les caprices du bonheur

          De toi pour appuyer ma plume
          Pour trouver les mots qui conviennent
          De toi pour traverser la brume
          Et prendre les chemins qui viennent

          De toi dans l’absence ou l’étreinte
          Pour le rire autant que les larmes
De toi pour effacer mes craintes
          Dans le silence ou le vacarme

          De toi pour exciter mes sens
          Odeurs des songes, parfums d’envies
          Pour les caresses d’innocence
          De toi pour le goût de la vie

          De toi pour mon imaginaire
          Pour rêver tout les paysages
          De toi pour survoler la Terre
          Pour les merveilles du voyage

          De toi pour passions et désirs
          Pour la chair et pour les pensées
          De toi la pulpe du plaisir
          Pour le bonheur de m’égarer

          De toi pour t’avouer mon amour
          Toi pour savourer le silence
          Toi pour la nuit, toi pour le jour
          Toi pour l’envolée d’une danse

          J’ai besoin de toi mon amour,
          Ainsi à toi toujours je pense
          Les mots manquent, mais n’ai pas peur
          D’accepter l’aveu sans méfiance :

          J’ai besoin de toi mon amour…

de

Marc Delaure.

Une artiste extraordinaire âgée seulement de douze ans

Une artiste extraordinaire âgée seulement de douze ans

Je suis malade

de

Dalida

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n’ai plus envie de vivre dans ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ais plus de vie et même mon lit
Ce transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade
T’arrive on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous

Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureuse quand ils sont là

Je bois toutes les nuits
Mais tous les whiskies
Pour moi on le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors

Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue
Si ça continue je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade
C’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades
T’entends je suis malade