Archives de tags | violence
Divine

Divine Poème de RollandJr St-Gelais Photo de G.B., d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Divine-938938109
Divine
Magnifique !
Simplement exotique !
Extraordinairement fantastique !
Digne des rêves les plus érotiques !
Quoi de plus merveilleux ?
Que ton corps, une grâce des dieux !
Un miracle envié par les anges dans les cieux.
Si tu savais comme ta présence me rend si heureux.
Est-ce un crime de pouvoir apprécier une telle beauté ?
C’est ce que je crois comprendre dans notre société.
Une époque où les manifestations de pure nudité
Semblent vouées à une perversion de la sexualité.
Quelle grande tristesse incommensurable,
D’assister à une telle réalité méconnaissable,
Où toute franchise est depuis impardonnable,
Où la promotion de la violence paraît si inévitable.
Mais, heureusement, tu es à mes côtés.
À tes lèvres veloutées, je désire tant y goûter.
Depuis que tu es sur mon destin, à toi je fais que rêver.
Car, tu es dans mon cœur et dans mes pensées pour l’éternité.
Ô, mon amour ! Il ne s’agit pas que de simples mots.
Car, de toute ma vie, je n’ai jamais rien vu de si beau.
Renoncer de pouvoir admirer ta féminité serait le pire des maux.
Je prie les saints du Ciel de m’épargner de mon vivant un tel fléau.
Oui, je l’avoue d’emblée, ma tendre copine.
Parfois, et même souvent, mes idées sont coquines.
Peut-on m’en vouloir de contempler tes courbes si fines ?
Voilà pourquoi, je ne cesserai pas de te dire comme tu es divine.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Il fut une époque

Il fut une époque Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-00782-831928181
Il fut une époque
Il fut une époque.
Les femmes pouvaient être féminines,
Les hommes avaient une fière allure masculine,
Alors que de nos jours, tout le monde s’en moque.
C’était le temps de la beauté et du charme,
Où les dames savaient être chaudes telle une flamme.
Tout en usant avec tact de leurs talents pour enjôler les mecs,
Et, parfois, pour faire taire les novices étourdis et les blancs-becs.
Il fut une période où le romantisme prévalait,
Tandis qu’en nos jours si fades, c’est la vulgarité qui plaît.
Je regrette ma tendre jeunesse, car maintenant tout est que violence.
Alors que dans mes pensées jaillissent ces cavalières qui savaient user de décence.
J’étais jadis un homme certes naïf, mais depuis peu diplômé.
J’avais alors décidé d’aller me divertir dans un hôtel particulier.
Dans lequel, j’ai fait la connaissance d’une belle grande coquine.
Elle m’avait impressionné par ses seins si magnifiques et ses jambes si fines.
Son accent trahissait ses origines anglo-saxonnes.
Mais, je me retenais, par pudeur, toutes questions polissonnes.
Jamais un mot de trop afin d’éviter tout manque de respect de ma part.
Quelle nuit magique j’ai passée en sa compagnie, et ce, jusqu’à tard le soir !
Combien de fois ai-je vu des hommes dans des restaurants agir en toute impolitesse ?
À l’égard de serveuses la plupart du temps adolescentes, qui font tout avec délicatesse.
Cela me chagrine au plus haut point sachant qu’elles doivent subvenir à leurs besoins.
Sans oublier qu’elles ont leurs études à bâtir afin de se construire un meilleur demain.
Quand je pense que l’on ose croire que la société a progressé.
Permettez-moi, je vous en prie, d’en rire et même de m’esclaffer.
En effet, jamais de ma vie je n’ai été témoin de tant de sottises et d’idioties,
À l’égard de la femme, alors que souvent serait apprécié un simple mot gentil.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je suis une autre victime

Je suis une autre victime Poème de Rolland Jr St-Gelais Réalisation photo par Mariannnalnsomnia Source : https://www.deviantart.com/mariannainsomnia/art/Victims-914440195
Je suis une autre victime
Je me suis levée.
En pensant à mon amoureux.
Je voulais tant que nous soyons heureux.
Voilà pourquoi je m’étais mise toute en beauté.
Cette journée allait être si particulière.
J’en avais tellement parlé avec ma tendre mère.
Ses yeux brillèrent en entendant mes mots de bonheur.
Qu’en mon cœur je croyais que loin de moi était le malheur.
Puis le jour, que j’imaginais béni, arriva.
Celui pour lequel pour toujours tout s’arrêta.
Je me suis rendue chez lui alors qu’il tenait une bouteille à sa main.
Un verre puis un autre et un autre allaient sceller à jamais mon destin.
Ses paroles douces comme du miel,
Se changèrent en propos aigres comme du fiel.
Puis les questions absurdes firent place à des actes de violence.
Dès cet instant disparurent dans les limbes mes rêves d’innocence.
J’ai supplié, maintes fois, d’arrêter de me frapper.
Moi, qui étais venue, tout mon amour, lui témoigner.
Ma joie de vivre se transforma en détresse indescriptible.
Doux Jésus ! Je ne pouvais pas croire qu’existait une chose si horrible.
J’ai senti le sang couler lentement sur mon visage.
En quelques secondes, je fus transportée vers un autre âge.
J’ai tout de même pu écrire, avant de rendre l’âme, ces mots en rime.
Car, devant la fureur de certains hommes, je suis une autre victime.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Hé, les gars.

Hé, les gars. Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Hi-guys-914136134
Hé, les gars.