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Pour tout voir

Pour tout voir Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source ; https://www.deviantart.com/gb62da/art/For-all-to-see-922689937

Pour tout voir

 

Pour tout voir,

Découvrir la lumière,

Faire face à ce qui est noir.

Allant ici et là, de palais en chaumières.

 

Je suis venu d’une lointaine galaxie,

À la recherche de Nouveaux Mondes,

Où il y aurait peut-être un signe de vie,

En voguant sur d’intergalactiques ondes.

 

Puis, mon vaisseau a atterri à un endroit mystérieux,

Un lieu où les habitants de cette planète marchent pieds nus.

De toutes mes découvertes, j’avais, chose si étrange, encore vu.

Les gens ne remarquèrent pas que je descendais des cieux.

 

Il flottait une odeur assez particulière qui me plaisait bien.

Et, pour tout dire, cet endroit me convenait parfaitement.

Car tant d’êtres semblaient libres et ne se plaignirent de rien.

Afin que je puisse retirer tous mes vêtements encombrants.

 

Dans le silence absolu, j’étais là entièrement nue

J’admirais toute cette beauté extraordinaire

Des arbres géants et des fleurs magnifiques

Est-ce bien cette planète que l’on appelle la terre ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

À travers les champs

À travers les champs Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/The-runner-897691959

À travers les champs

 

Écoutant le vent souffler,

Je me suis mise à respirer,

Sentant monter en moi l’envie de courir,

Éprouvant en mon être le désir irrésistible de vivre.

 

Ayant pour seul vêtement.

Ma peau douce comme le satin blanc,

Regardant sans cesse droit devant moi,

Contemplant cette nature avec tant d’émoi.

 

De cette nature à la fois simple et merveilleuse,

Qui sait si bien rendre une âme pure tellement heureuse.

Pieds nus courant sur la terre éloignée de toutes les guerres,

Je passe à vive allure sous les arbres qu’avait plantés mon père.

 

À travers tous ces champs,

Je laisse entrer en mon être l’air du temps,

Être comme je suis, et simplement moi-même.

Je laisse fuir tout ce qui en moi me donne le flegme.

 

Je cours sans cesse avec joie à travers l’herbe.

Courir ! Vivre ! Respirer ! Quels beaux verbes !

À travers ces champs parsemés de blé,

De la vie, j’en suis tellement émerveillée.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Voici la lumière

Voici la lumière Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/There-is-light-890349403

Voici la lumière

 

Toute la nuit, à toi, j’ai pensé.

Attendant le soleil se lever,

Afin de mes tristes pensées,

Je les laisserai se disperser.

 

Dans la fraîcheur,

De la nuit sans peur,

Je n’ai pas vu filer les heures,

Car, vers moi, viendra le bonheur.

 

Légèrement vêtue,

Je déambulais pieds nus,

Regardant par la fenêtre les nues,

Croyant du regard une biche avoir vu.

  

Dans le calme de la forêt endormie,

Je suis sortie en évitant de faire du bruit,

Marchant sur la pointe de mes pieds telle une souris,

Quand, soudain, quelques rayons de soleil, je vis.

 

Quels bienfaits que fit dame nature,

De cette rivière où coule une eau pure,

De cette forêt où passent de magnifiques créatures,

De ce lieu où se dégage la sérénité la plus sûre.

 

Mais le bien le plus beau, le plus précieux.

Qui pénètre jusqu’à la profondeur de mes yeux,

C’est cette tendre lumière que m’offrent les cieux,

La lumière de mon ami au cœur si simple et si généreux.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Marcher sous le soleil d’été

Marcher sous le soleil d’été Poème par Rolland Jr St-Gelais Photo par JREKAS Source : https://www.deviantart.com/jrekas/art/Walk-in-the-summer-sun-886365042

Marcher sous le soleil d’été

 

Marcher sous le soleil d’été,

Marcher avec une telle liberté,

Sentir la chaleur sur ma peau satinée,

Découvrir, de la nature, sa splendeur et sa beauté.

 

Tenant avec légèreté le parasol,

Alors que je marche pieds nus à même le sol,

Cette terre qui a vu naître tant de légendes et de paraboles,

De ces histoires si étranges qui me font croire que je suis un peu folle.

 

Simplement vêtue d’un manteau blanc,

Qui se concilie bien avec ce parasol que je tiens délicatement,

Avec pour seul couvre-chef cette fleur posée tel le ferait une enfant,

Quel charme extraordinaire que l’on avait il y a de cela trop longtemps.

 

Le temps où la féminité avait toutes ses lettres de noblesse,

Le temps où la masculinité pouvait se manifester par de la tendresse,

Le temps des chansons d’amour chantées avec une telle finesse,

Le temps des poèmes et des cœurs remplis de tristesse.

 

Le temps de la Bohême,

De ceux qui, envers et contre tout, s’aiment,

Le temps de Charles Aznavour et des fleurs que l’on sème,

Le temps de marcher sous un soleil d’été qui sera toujours le même.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je veux voler

Je veux voler Poème par RollandJr St-Gelais Photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-want-to-fly-864241176

Je veux voler

 

Quel endroit magnifique

Dans ce pays où tout est féérique

Dès l’instant où cette fumée de ma bien-aimée

Avec un plaisir indescriptible cette nuit j’ai fumée.

 

Ô ma belle Marie-Jeanne,

Toi qui es venue vers moi à dos d’âne

Je t’ai inhalée avec lenteur pour me laisser envahir

Pour de ses bienfaits insoupçonnés avec bonheur ressentir.

 

Aussitôt les yeux clos et les poings fermés

Telle une vague, je me suis laissé emporter

Vers un autre monde pour ces sombres jours, les oublier

Et de cette forêt vierge, avec la naïveté de l’enfance l’explorer.

 

En découvrir tous ses secrets

Secrets magiques, secrets interdits, secrets parfaits!

Secrets qui seront pour toujours, je le jure bien gardés

Car pour y être admis, seuls les adeptes de cette plante sont conviés.

 

Marchant candidement pieds nus sur un sentier

J’ai senti une présence avec curiosité me regarder

Admirer mon corps sans tous ces apparats artificiels

Car c’est dans la simplicité d’Ève que ma beauté se révèle.

 

Ressentant une brise légère me caresser de sa chaleur

Je me dirigeai vers un arbre étendu avec grande pudeur

En ouvrant mes bras, ces mots, tel un mantra, j’ai répété

Je veux voler ! Je veux voler ! Je veux voler !

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada