Archives de tags | tourments

C’est la période de l’année pour l’amour

C’est la période de l’année pour l’amour Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par MSGoesDeviant Source : https://www.deviantart.com/msgoesdeviant/art/Its-the-Time-of-the-year-for-Love-taking-care-1004824815

C’est la période de l’année pour l’amour

 

Ô, ma tendre chérie !

En ton absence, mon cœur languit.

Tu étais partie en ta mère-patrie pour revoir,

Ton père adoré afin de lui dire à jamais au revoir.

 

Nous avons tenu ce mystère depuis si longtemps,

Afin de préserver notre bonheur de ces tourments.

Dans notre humble demeure, nous pouvons nous chérir,

Vivre au quotidien dans la quiétude et les modestes plaisirs.

 

Nous avons construit un petit nid douillet.

Nous avons échangé sans regret tant de nos secrets.

De nos rêves et nos espoirs, nous avons fait des desseins.

Sans cesse, nous avons réalisé tant de choses avec joie et entrain.

 

Maintenant que l’année tire à sa fin,

Je, t’en prie, viens te blottir entre mes mains.

Que mon cœur te réchauffe par un brûlant feu.

Et tes lèvres en témoigneront par un sourire radieux.

 

Que nos étreintes se rendent jusqu’à l’aube de Noël,

Car, sous le sapin multicolore, tu es tellement belle.

Aucun mot, si doux soit-il, ne pourra décrire mon sentiment.

Ce ressenti étrange que j’éprouve depuis que j’étais qu’une enfant.

 

Tu es, de la vie, le plus incomparable de ses largesses.

Crois-moi, ma chérie, tu es à mes yeux, égale à une déesse.

Avec toi, j’ai une raison de vivre, de continuer mon chemin.

C’est la période de l’année pour l’amour, tel est mon ultime destin.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Cravache et menottes

Cravache et menottes Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/R5-55-998901189

Cravache et menottes

 

Sois sage, ô, ma petite sotte !

J’ai apporté pour toi mes menottes.

Je m’en servirai au moment favorable.

À cette séance qui te paraîtra si inconcevable.

 

J’attendais tellement longtemps,

L’instant où je te surprendrai sur-le-champ.

Dis-moi ! Croyais-tu t’en sortir avec tes cachotteries ?

Je t’avise que je ne suis pas née de la dernière pluie ?

 

Attends de voir ce que je te réserve pour la soirée.

Tes fesses, avec mes mains fermes, je te les réchaufferai.

À l’aide de ma cravache, tu recevras une belle correction.

Que jamais plus, tu n’oseras recommencer avec raison !

 

Ne savais-tu pas que j’exècre lorsqu’on me ment ?

Je te dompterai comme l’on dresse une jument.

Tôt ou tard, à chaque claquement de doigts,

Tu finiras bien par obéir comme il se doit.

 

Tu porteras pour cette session cette ceinture.

Celle qui te fera éprouver la honte la plus obscure.

Allez ! Avance bien lentement, ô, ma pauvre monture.

 Ressens sur ton dos le poids de mon corps à la beauté pure.

 

Compte les sifflements de ma verge qui fend l’air.

Tu recevras un coup bien mérité aux chiffres impairs.

Penche ta tête sans cervelle en guise de soumission.

Te corriger de cette manie, telle est mon ultime mission.

 

Sache que je suis ta maîtresse attentionnée.

De mon amour, et de ma bonté, je t’ai comblée.

Du plaisir charnel, avec toi, j’ai partagé, ô, ma chérie.

Dans mon lit, je t’y ai amené avec passion chaque nuit.

 

Tu me suppliais le soir pour recevoir,

Ta récompense en savourant mon nectar.

Que je versasse en grands jets dans ta bouche !

Aussitôt le rituel accompli, nous allions dans la douche.

 

Laissons les jugements pour les pénitents.

Ceux qui face à la mort se font tant de tourments.

Tu es mon esclave dans la luxure, le moindre des vices.

Ton plaisir trouve son origine dans mes habiles supplices.

 

Obéis à mes ordres, car tu es sous mon toit.

Crois-moi sur parole, je n’ai pas fini avec toi.

Ce n’est plus le temps d’avoir des remords.

Tu dois remettre entre mes mains ton triste sort.

 

Sois convaincue que je t’aimerais pour toujours,

Avec toi, je parcourais le monde sans détours.

Je ne calculerai pas le nombre des années.

Jusqu’à mon heure venue où je partirai.

 

J’ai apporté cravache et menottes.

Car, je souhaite raviver ton âme morte.

Souviens-toi, ô, ma chère, tu es tout pour moi.

Mon existence, ici-bas, serait tellement terne sans toi.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je croyais que tu m’aimais

Je croyais que tu m’aimais Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tspin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/GwG-4-985348743

Je croyais que tu m’aimais

 

Bonjour ma chérie,

J’ai quelque chose à te dire aujourd’hui.

Une découverte que je dois partager avec toi.

Une nouvelle qui concerne notre bonheur sous notre toit.

 

Je me doutais, depuis longtemps, que tout n’allait pas.

Depuis des nuits, tu avais pris tes distances avec moi.

L’odeur de ton parfum était jusqu’à maintenant inconnue.

Je le humais avec étonnement quand tu dormais nue.

 

Tu recevais souvent des appels étranges au milieu de la soirée.

Dès lors, et en silence, tu partais sur la pointe des pieds.

Sois rassurée ! Tu as toujours été libre de tes faits et gestes.

Après tout, je ne t’ai jamais tenue, une seule fois, en laisse.

 

Nous faisions l’amour moins fréquemment.

Je me disais que cela allait revenir avec le temps.

Tant d’interrogations émergèrent de mon esprit.

Même si, nous avons juré fidélité pour la vie.

 

Puis, je ne me rappelle plus quand exactement.

J’ai trouvé une note écrite dans le coffre à gants.

« À ma flamme éternelle, tu es la plus belle. »

« Je t’aime plus que tout. » Signé : Isabelle!

 

Mon cœur a éclaté en mille morceaux.

J’ai senti mon âme s’engloutir dans un tombeau.

Aucune larme n’a pourtant coulé sur mon visage.

De telles émotions m’ont tant fait avancer en âge.

 

T’avais-je, déjà, refusé quoi que ce soit ?

Tes désirs devenaient des ordres avec moi.

Tes plaisirs charnels se réalisèrent avant les miens.

Je nous voyais construire d’extraordinaires lendemains.

 

J’ai finalement appris la vérité.

Si tu savais comme tu m’as brisée.

Je t’ai toujours offert mon meilleur.

Et, pour me remercier, tu as fait mon malheur.

 

As-tu oublié tout ce qu’on a vécu ensemble ?

Rien qu’à y penser, mon être, d’amertume, tremble.

Sais-tu, ce que cela fait, de jouer avec mes sentiments ?

Il n’y a rien de plus cruel que de subir de pareils tourments.

 

Tu m’as menti, à chaque moment, sans arrêt.

Ne sois pas désolée, car le mal est bel et bien fait.

Sans regret, je t’ordonne dès maintenant de partir.

Ne pense surtout pas, un jour ou l’autre, me revenir !

 

Tu as choisi une autre femme dans ta vie.

Je t’annonce qu’entre nous deux, tout est fini.

Oui, je l’avoue. Que je croyais que tu m’aimais !

Savais-tu, ô, ma nymphe, comme je t’adorais ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je cherche une réponse à mes questions

Je cherche une réponse à mes questions Poème de Rolland Jr St-Gelais Création artistique par DariusRipley Source : https://www.deviantart.com/dariusripley/art/Comfort-in-discontent-967594243

Je cherche une réponse à mes questions

 

Je cherche une réponse à mes questions.

Elles me tourmentent à en perdre la raison.

Je voudrais donner un nouveau sens à ma vie.

Avant que mon heure ait sonné et que tout soit fini.

 

J’ai parcouru le monde et découvert tant de merveilles.

J’ai senti des parfums délicieux et goûté des saveurs sans pareil.

Mais, devant l’inévitable, mon âme ne trouve pas de soulagement.

Ce qui est la cause de bien de chagrins et de tourments.

 

J’ai déjà eu une foi aveugle sur de vieux parchemins.

En un dieu imaginaire, je m’étais mis entre ses mains.

Pour comprendre que tout est une question de coups de dés.

Que le temps passe et emporte au loin celle que j’ai tellement aimée.

 

Tant d’interrogations auxquelles il n’y a pas de solution.

Elles ne font qu’accroître l’abysse sidéral de ma confusion.

Devant mes doutes qui n’éprouvent envers moi aucune pitié,

Je trouve du réconfort en admirant, chez la femme, sa beauté.


J’ai lu d’innombrables livres écrits par de grands penseurs.

J’ai sondé les saintes Écritures pour annihiler mes peurs.

Par les sciences occultes, j’ai découvert des formules magiques.

Par des substances illicites, j’ai pu enfin fuir ce monde pathétique.

 

Je reconnais que je suis devenu quelqu’un de différent.

Je ne remets pas les valeurs transmises par mes parents.

Mes questions ont fait qu’éveiller la profondeur de ma sensibilité.

De mes incertitudes, de mes doutes et de maux, j’ai si envie de m’en libérer.

 

Je cherche qu’une seule réponse à mes questions.

Peut-être qu’il n’y a tout simplement pas de solution ?

Je vais donc continuer mon chemin, car je sais fort bien.

Que je doive accepter ce qui sera inévitablement mon destin.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Nous t’exhortons

Nous t’exhortons Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/We-Invoke-Thee-938717631

Nous t’exhortons

 

Ô, Être suprême qui est de tout temps.

Qui vit au-dessus des moments et des lieux.

Qui sonde les cœurs qui vont vers les cieux.

Toi qui délivres les humains de leurs tourments.

 

Nous sommes ici rassemblées avec de nobles intentions.

Sans pensée malsaine et avec une pure conscience.

Nous voici réunies sous l’œil de ta présence.

Écoute favorablement notre supplication.

 

Toi qui ne juges jamais par les apparences.

Et qui porte un regard souvent miséricordieux,

Envers l’être qui a toujours gardé un cœur généreux,

Sans jamais avoir détourné son visage de l’innocence.

 

Nous sommes cinq comme les doigts de la main.

Nous formons un cercle afin d’unir toutes nos énergies,

Contre ce pouvoir ténébreux qui sournoisement rugit.

Pour ce faire, nous psalmodions d’ancestraux refrains.

 

Devant nous se trouvent ces objets tellement précieux.

Une bougie d’une blancheur immaculée, gage de notre pureté.

Un crâne d’un inconnu, symbole parfait de notre ultime destinée.

Un lampion obscur comme la nuit, signe des choses cachées des cieux.

 

Une pomme pour se rappeler la chute de l’humanité.

Un compas, témoin de ta science et de ton intelligence.

Un miroir, imprimeur de nos actions sur notre conscience.

Enfin, des bougies noires, nos incantations, vers toi, vont monter.

 

Nous sommes les prêtresses d’un culte aujourd’hui presque disparu.

Victime autant par les préjugés en tous genres que par l’ignorance.

Qui a pourtant su résister aux persécutions grâce à une céleste patience.

Une foi mystique qui a été révélée qu’à de très rares élus.

 

Écoute notre prière ! Nous t’en conjurons.

Ô, toi, qui fus extrait de la lumière éternelle.

Entends notre requête et vois comme elle est belle.

Guéris cet homme à l’âme pure ! Avec confiance, nous t’exhortons.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada