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Mon cadeau de Noël

Mon cadeau de Noël Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/48a-1005422929

Mon cadeau de Noël

 

Sous l’arbre aux guirlandes aux mille couleurs,

Au petit matin, deux comparses chantèrent en chœur,

Pour me souhaiter un joyeux Noël avec un jovial refrain,

Une chanson qui en nos cœurs y mettait un bel entrain.

 

Elles étaient, à ma grande surprise, entièrement nues.

Quoi de mieux, en ce jour spécial, pour égayer cette vue ?

Deux femmes qui possèdent des corps réellement magnifiques,

Elles m’offrent, de leur plein gré, leurs fesses près du sapin magique.

 

Elles ressemblèrent étrangement à des jouets.

Elles attendirent la douce caresse de mon fouet.

Elles prévirent de se laisser lire tel un précieux livre,

Pour lequel, à chaque page, je serais de plus en plus ivre !

 

Elles étaient aussi belles et frêles que des fleurs.

Je n’avais jamais vécu de ma vie une pareille heure.

Leurs yeux étaient semblables à des rubis étincelants.

Elles me faisaient penser à des poupées données à une enfant.

 

Un tel cadeau ne peut pas être acheté,

Mais, lorsqu’il est offert, il doit être accepté.

Il m’est utopique de décrire les émotions qui m’ont envahie.

À l’exception, si j’ose dire, qu’elles étaient, sous mon regard, si jolies.

 

Puis, à ma grande surprise, j’entendis l’une d’elles dire ;

« Ô, tendre maîtresse, de grâce, cessez de nous faire languir. »

« Nous voulons tellement connaître votre talent digne de votre réputation. »

« Nous avons ainsi décidé de vous offrir nos fesses pour votre entière satisfaction. »

 

Mes beautés ! Sachez que cela me fait tellement plaisir.

Tout ce que je peux, avec ces modestes mots, à cet instant, vous dire

De mes Noëls passés, la plus belle offrande, c’est vous qui l’avez donné.

Vous avez, en ce temps des fêtes, su mettre tant de joie, de gaieté.

 

Venez ! Ne soyez pas gênées et suivez-moi dans mon donjon.

Je trouverai le moyen vous donner entière satisfaction.

Votre présence, en cette journée extraordinaire.

C’est tout ce qui pouvait sans doute me plaire.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Un moment de repos

Un moment de repos Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo 19 Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/El-Ajusco-930659513

Un moment de repos

 

Un moment de repos est requis,

Afin que je me maintienne sans cesse en vie.

Mon âme est fatiguée, et mon esprit est épuisé.

Tout mon être, devant les jours d’automne, est lassé.

 

Je ferme avec lenteur les yeux,

Sans pour autant vous dire adieu.

Enfin, je peux me débarrasser de cette lourdeur,

Ai-je le droit de sortir de cette étouffante torpeur ?

 

Bientôt, le temps reviendra.

Tôt ou tard, ma confiance réapparaîtra.

Mais, d’ici là, j’éprouve cet irrésistible besoin.

De mettre tout à plus tard, voire à demain.

 

Pardonnez mon absence,

Mais je dois agir par prudence.

Je joins les mains en guise de soumission,

À l’ange déchu qui saura me redonner l’inspiration.

 

Qu’il me guide dans le choix des mots.

Qu’il extirpe de mes strophes tous les maux.

Car, il n’y a rien que Satan en personne pour dénicher.

Les subtils recoins de nos fantasmes nous menant aux péchés.

 

Mais, avant toute chose, que j’illumine vos jours.

Que je puisse vous faire revivre vos premiers amours.

Que je vous transporte aux pays des songes ou des rêves.

Qu’ils soient peuplés de l’envoûtante Lilith ou de la douce Ève.

 

Un instant pour restaurer mes forces.

Que je protège mon arbre et son écorce.

De ma sève créative face à ce gel d’insouciance.

C’est en ma poésie que je retrouve ma conscience.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

En une chaude journée

En une chaude journée Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Gb62 d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/On-a-hot-day-928050254

En une chaude journée

 

En une chaude journée,

Chez grand-mère, je suis allé,

Porter des galettes et un pot de beurre,

Je me suis levé le cœur léger et de belle heure.

 

Marchand avec une étonnante insouciance.

J’avais depuis longtemps quitté l’enfance et l’adolescence.

Sentant l’arôme des fleurs épanouies sous les rayons du soleil,

Je faisais que jouir de cette saison remplie de tant de merveilles.

 

Sans crier gare ! Un loup majestueux s’avança vers moi.

Il marmonna : « Bonjour chaperon rouge ! Tu te promènes dans les bois. »

Je lui répondis : « Je m’en vais voir mère-grand afin de lui tenir compagnie. »

« Des gestes réconfortants sont toujours appréciés. » Je lui ai dit.

 

« Comme tu es devenue belle et grande maintenant. »

« Tes attributs féminins ont fait de toi le rêve de tous les princes charmants. »

« Si la saveur de ton intimité est égale à ton incroyable beauté. »

« Je t’implore, ô, chaperon rouge. À ta sève pure, permets-moi d’y goûter. »

 

Tel le corbeau sur un arbre perché,

Je n’ai pas pu, à cette supplication, m’empêcher,

D’étendre mon corps dénudé sur l’herbe fraîche et verte,

Et d’offrir à ce nouvel ami ce plat exquis par mes jambes grandes ouvertes.

 

Quel délice suave ! Le roi de cette forêt m’a fait découvrir.

Vous pouvez deviner qu’en cette occasion, j’y ai pris du plaisir.

Une fois cette expérience unique en son genre fut terminée,

Sans dire mot, mais si comblée, je me suis prestement rhabillée.

 

Je repris alors mes esprits afin de reprendre mon chemin,

Et je me dirigeai chez grand-mère en chantant avec entrain.

Fait étrange ! Je ne m’étais jamais sentie aussi joyeuse et forte.

Comme quoi, même si le loup me mangea, je n’en suis point morte.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada 

À la mémoire de mon beau-frère Lucien L.

À la mémoire de mon frère Lucien L. Photo par Placi1 Texte: Auteur inconnu.

Texte pour commémorer le 4e anniversaire du décès de mon beau-frère décédé le 18 février 2018

À la mémoire de mon beau-frère Lucien L.

La petite Espérance

« C’est la petite lumière qui brille au fond de ton cœur et que nul au monde ne saurait éteindre. Si ton cœur est brisé, malheureux, perdu, si ta vie est triste, monotone, sans saveur, si l’angoisse parfois et souvent te saisit, la petite espérance est là, au fond de ton cœur et va te permettre de remonter la pente. Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver, elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel, elle est le souffle du vent qui chasse les nuages…

Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir, tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel, si tu n’as plus le goût à rien, ni même celui de vivre…

La petite espérance est encore là, au fond de ton cœur et te donne du courage quand tout semble fini. Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source, le jeune bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir, la clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit. Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon cœur. Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves, toi qui ne connais pas le mot FIN. »

Je voudrais remercier cet auteur inconnu pour avoir prêté ces quelques mots à mon père afin qu’il puisse exprimer ses sentiments à ma mère avant de rendre son dernier souffle.

Signé Sébastien L. de Sept-Îles de la province de Québec au Canada

Elle était surprise

Elle était surprise Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture de Noble Roro de la France

Elle était surprise

 

En ce champ de la France,

Où les fleurs parfumèrent de leur flagrance,

Je me suis longtemps promené loin de mon pays.

Le temps était si agréable qu’une idée en moi surgit.

 

Une envie folle est venue en mon esprit.

Pourquoi me gêner, car, après tout, j’ai juste une vie.

Mes vêtements, un par un, j’ai enlevé avec délicatesse.

Dévoilant ainsi à la nature mes frêles fesses.

 

Tout en poursuivant mon chemin, je vis un lac.

Sans plus attendre, je m’y jetai, en faisant flaque et flaque.

Sans avoir, au préalable, déposé mes habits au pied d’un arbre.

Un géant aux feuilles tendres, mais, en dedans, fort comme du marbre.

 

Quel bonheur de nager en cette eau si saine !

Que je n’avais point remarqué une dame un peu vilaine !

Elle me regardait avec une intention vraiment coquine.

De voler mes vêtements et de se cacher telle une fouine.

 

Le temps de la baignade passa agréablement,

Il fallait bien que je sorte de ce lac inévitablement.

Je me suis dirigé vers le gardien de mon trésor sacré.

Et de mes vêtements, recouvrir ma nudité, depuis peu dévoilée.

 

Jolie dame sortie alors de sa cachette.

Espérait-elle que j’aille lui conter fleurette ?

Quoiqu’il en soit, je me suis retrouvé nu devant elle.

Nu comme un ver prêt à se faire dévorer par une hirondelle.

 

Face à ma carrure d’homme pleinement accompli.

Dans ses yeux émerveillés de voir tant de vie,

Elle était, dans son âme, tellement éprise.

Face à ma virilité, elle était surprise.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada