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Dualité féminine

Dualité féminine Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèles : JenovaxLilith & Elise Felix Photo par Patrick Sun Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/Duality-936516867

Dualité féminine

 

Dualité, avez-vous dit « dualité » ?

Deux êtres pour affronter la réalité.

Union de la masculinité et de la féminité.

Au fil du temps vient s’y ajouter la diversité.

 

Être deux pour danser les valses de l’histoire,

Pour lire les ouvrages aux pages si sombres, si noires.

Trinquer dans le calice de l’amertume et se nourrir du ciboire.

Se repaître des âmes qui surfent sur les vagues légères de l’espoir.

 

Figées dans le temps, nous restons immobiles telles deux statues de sel.

La sueur qui coule tout le long de notre corps, semblable à du miel.

Nous sommes des figures grecques présentées aux gens sans cervelle.

Mais, pour ceux qui reconnaissent l’art, nous savons que nous sommes belles.

 

Sur le plancher de couleur crème, nous avons adopté fièrement la pose.

J’ai une seule chose à vous dire, peu importe que cela vous plaise ou non, j’ose.

Aie de l’audace ! Encore et toujours ! disait ma défunte mère sans prendre de pauses.

Alors, tous ces prudes hypocrites, de mon indifférence, avec joie, je les arrose.

 

Nos bras de femmes pointant tantôt vers le haut, tantôt vers le bas.

Nos regards porteront ici, quelquefois là et souvent à d’autres endroits.

Une telle duplicité qui nous permettra de rester ensemble toi et moi.

Et, jamais nous ne serons soumises à un quelconque roi.

 

La vraie liberté réside en une belle amitié,

Qui peut se transformer en une passion effrénée,

En une relation remplie d’une authentique sensualité,

Surtout lorsqu’elle a commencé sous le signe de la dualité.

 

Unicité ! Dualité ! Diversité ! Voilà bien ce qui fait l’humanité.

Devrions-nous vivre dans la vertu ou bien dans le péché ?

C’est un choix tellement crucial et difficile à départager.

L’essentiel n’est-il pas simplement de s’aimer ?

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Entre vos mains

Entre vos mains Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Amelkovich Source : https://www.deviantart.com/amelkovich/art/Naked-with-subject-7-807946561

Entre vos mains

 

Entre vos mains,

J’aimerais être l’instrument,

De votre discipline et de vos règlements,

L’outil ultime de votre art que vous a légué votre destin.

 

Vous saurez me faire vibrer de plaisir,

Lorsque vous me manierez allègrement avec un sourire,

Me tenant ferme telle une verge gorgée de sang de désir,

À force de satisfaire votre envie de vos esclaves, les faire souffrir.

 

Je suis votre objet de délice,

Celui que vous maniez dans vos supplices,

De vos supplices prodigués avec le plus grand soin,

Dans vos nuits chaudes et torrides jusqu’au petit matin.

 

Mains de maîtresse attentionnée,

De cette maîtresse au cœur tendre et dévoué,

Pour qui me prendre de sa main alerte et vigoureuse,

Qu’à chaque fois, elle se sent si épanouie et si heureuse.

 

Fait pour vous de cuir tout en noir,

Sur un autel sacré où se trouvent le calice et le ciboire

Je saurai faire couler le sang précieux de vos martyres,

Afin d’abreuver votre soif tel le ferait le plus parfait des satyres.

 

Lanières tressées de cuir,

À l’éclat de la lumière, semblent reluire

Et qu’en un éclair, fendent la peau délectable,

De vos esclaves soumises avec une cruauté charitable.

 

Allez ! Chère maîtresse tant adorée,

En votre main, n’ayez crainte de me serrer.

Car j’ai été créé pour combler votre imagination,

Et encore plus, pour satisfaire la moindre de vos impulsions.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

Rêves-tu à moi ?

Rêves-tu à moi
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Rêves-tu à moi ?

 

Dis-moi, rêves-tu la nuit ?
Dis-moi, à qui penses-tu dans ton lit ?
Dis-moi, te sens-tu seule dans la noirceur ?
Dis-moi, de quoi pourrais-je te rassurer de tes peurs ?

 

Bien du temps sont passé,
Depuis que nous nous sommes quittés,
Mais, sans cesse, à toi à chaque instant j’ai pensée,
Ne sachant comment faire pour mes erreurs les réparer.

 

Les secondes me sont parues être des éternités,
Alors que j’aurais voulu tant dans mes bras te serrer,
Et sentir ton divin cœur battre à l’unisson contre le mien,
Que je t’aurais donné avenant le cas où cesse de battre le tien.

 

Les minutes sont devenues un véritable supplice,
Un cruel et lent poison versé dans un calice,
Dont chaque gorgée me brûle les entrailles,
À quoi bon vivre car rien ne vaille ?

 

Les heures s’écoulent dans une rivière de souffre,
Dans laquelle, avec désarroi, je m’engouffre,
Devrais-je mettre fin à ma souffrance ?
Pour moi qui erre en ce lieu d’errance.

 

Les jours émergent des profondeurs des enfers,
Car, loin de toi, ô mon amour, je ne sais que faire.
Passant mon chemin sur la route ineffable de la solitude,
Seul devant la vie ! Je ne pourrai pas vivre, c’est une certitude.

 

Les nuits sans toi dans mon palanquin,
À quoi bon espérer un meilleur lendemain ?
Car est perdue ma satisfaction d’être en cet univers,
Et que mon âme porte avec peine le feu impitoyable des fers.

 

Rêves-tu à moi, quelques fois ?
Partages-tu mon envie de te faire l’amour ?
De t’exprimer par des gestes de tendresse qu’un jour,
De voguer de nouveau sur de chaudes mers toi et moi.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada