Combien de fois encore aurai-je besoin de le dire? Sans à avoir à sans cesse et toujours vous le redire? Que je suis en période de repos en somme une pause, Quelques minutes où je prends le temps de bien faire cette pose.
J’écoute les moindres parcelles de ma peau qui me supplient, De prendre tout le temps afin de leur accorder un bon répit, Un doux instant en cette journée d’un automne vraiment grisonnant, Où je me suis étendue dans le lit cherchant à oublier l’hiver envahissant.
Il est presque trois heures déjà et la pénombre de la nuit annonce sa venue, À la femme nue que je suis, à celle qui chercha refuge en une terre de bienvenue, Sur une terre étrangère peuplée de gens différents en apparence mais si semblables en vérité, Des gens qui ont connu ce qu’est l’amour et la douleur tout comme l’espoir devra arriver.
En cette après-midi, je demande qu’un peu de temps à me consacrer, Que je puisse me dorloter, me satisfaire en rêvant à ces hommes qui me font pécher, En pensées osées, en paroles inaudibles, par actions délicieuses et par omission effrontée. Il est l’heure de retourner au boulot en ce fin de jour même si bientôt le nuit sera tombée.
« Les bons sœurs » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Les deux sœurs
Je suis allé voir une bien étrange demeure, Où semble-t-il moururent deux femmes de grande beauté, Je voulais savoir si il y avait à ce ouï-dire un peu de vérité, Car rien en ce monde ne peuple autant que mensonges et leurres.
Arrivé sur les lieux, je sentis une bizarre sensation m’envahir, Comme si deux êtres me regardèrent avec un sourire, Prenant mon courage à deux mains j’avança, Prenant bien garde en faisant mes pas.
Bonjour mon homme, mon beau! J’entendis une voix derrière mon dos, Sans perdre de temps, je me retournas aussitôt. Là se tinrent femmes identiques comme deux gouttes d’eau.
Avais-je l’hurluberlu? Avais-je la veille un peu trop bu? Se tinrent devant moi deux femmes nues, Ayant une apparence comme je n’avais jamais vue.
Devant leur calme étonnant, ma peur disparait. Car de par leurs regards, point de mal elles me voulaient. En admirant leurs corps fantomatiques, vite je me déshabillais. Puisque leur attitude à les rejoindre sans aucun doute m’invitait.
Mais avant de vous quitter compagnons et amis, Voici quelques mots avec mon sang je vous ai écrits, J’ai préféré rejoindre les deux sœurs dans leur jardin secret, Être avec de telles grâces féminines constituait mon unique souhait.