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Une fois au-dessus du village…

Une fois rendue au-dessus du village Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Once-above-the-village-921706154

Une fois au-dessus du village…

 

Fredonnant un air de gaîté,

J’admirais le paysage et sa beauté.

Sans me soucier de quoi que ce soit.

Je pensais, à ce que nous ferions, ce soir-là.

 

J’étais parti tôt de ma maison,

Avec un refrain d’une vieille chanson,

Qui mettait tant de la joie dans mon cœur,

Sac de victuailles sur l’épaule, j’appréciais mon bonheur.

 

Quel plaisir de pouvoir profiter de la nature,

Et de sentir l’arôme frais des champs de blé si pur.

Quoi de plus magnifique sur cette terre que de vivre

En campagne où les femmes de leur charme nous enivrent ?

 

Je quittai le village d’un pas léger comme un lapin,

Sans penser que j’allais croiser en ce sublime matin.

Une dame si ravissante qui me ferait commettre des folies.

Avouons-le ! Être à jamais sage, n’est pas le but de la vie.

 

Une grande brune se tenait devant moi à demi nue.

Jamais de mon existence, une telle beauté, je n’avais vu.

Sa présence fort agréable poétisait ce petit coin de paradis.

Tandis qu’au plus profond de mon être une irrésistible envie me prit.

 

Ô, jolie inconnue, pourrais-je vous demander une faveur ?

Je passais mon chemin comme d’habitude en pareille heure.

C’est à mon étonnement que je fais votre rencontre en ce lieu,

Et, je dois avouer que jamais je ne vous avais déjà vu sous les cieux.

 

Pourrais-je photographier cet heureux hasard ?

L’immortalisée dans mes souvenirs avant qu’il soit trop tard.

Oui, je le sais bien, je suis fiancé à une dame que j’aime plus que tout.

Mais, passer à côté de cet instant unique me rendrait sûrement fou.

 

Elle me répondit par un simple geste qui m’étonna.

De sa robe blanche, avec douceur, de moitié, elle la retira.

Elle leva son tendre visage semblable à celui d’un ange vers le ciel,

Et je découvris alors comme sa peau était dorée comme le miel.

 

En silence, je réalisai quelques photographies.

En respectant la distance qu’imposa cet instant précis,

Quelle formidable passion de pouvoir perpétuer sur clichés,

De ces moments, une fois que les jours de vieillesse seront arrivés.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

En lisant

En lisant
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

En lisant

 

En lisant tranquillement,

Dans mon lit et nue parfaitement,

Un album que j’ai cherché très longtemps,

Je me suis rappelé comme j’étais heureuse en ce temps.

 

Un temps qui fuit comme le sable du sablier,

Quand j’y pense, ce que j’en suis tout étonnée.

Car jamais je n’aurais songé que le nombre des années,

Allait emporter les souvenirs de mes amants que j’ai pourtant aimés.

 

Telle la languissante note d’un majestueux violoncelle,

J’entends leurs voix mielleuses me répéter comme je suis belle,

Dans les boîtes de nuits où nous allions danser jusqu’aux petites-heures,

Folies de jeunesse ! Folies de tant d’ivresse ! Tant d’innocence et sans peur.

 

Jeux dangereux des aventures d’un soir où j’étais une réelle experte,

Car à chaque fois, je remportais le premier prix sans jamais connaître la défaite.

J’aimais me risquer à ce jeu car je n’avais que faire de cette époque bacchanale,

Et puis, entre vous et moi, ma destinée était loin d’être vraiment banale.

 

Ne craignant ni dieux, ni diables, ni anges, ni démons.

Je faisais tout mon possible sans nuire à autrui comme de raison,

Profiter de la vie, travailler avec honnêteté et surtout jouir le plus souvent.

Voilà mes raisons de vivre car j’étais satisfaite de peu de choses évidemment.

 

Et puis les printemps sont passés tel un vent sur les champs de blé,

Et puis les étés sont passés tel le sacré bréviaire et ses plus belles prières,

Et puis les automnes sont passés telles des feuilles aux pieds des arbres tombées,

Mais je me rends compte que malgré tout loin est de mon corps le froid hiver!

 

Je n’ai point de regret de cette vie de volupté,

Et si les cieux le veuillent bien, avec plaisir je le ferai.

Car nous savons tous que la vie est semblable qu’à un bout de file,

Alors, et sans nuire à notre prochain, profitons-en avant qu’elle se défile.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada