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La dernière semaine de juin

La dernière semaine de juin Texte de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/It-s-such-a-mess-919780665

La dernière semaine de juin

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien et que le début de l’été soit propice à la réalisation de belles vacances. Pour ma part, tout est au beau fixe. Je profite du soleil, lorsqu’il y en a, pour me balader en quadriporteur tout en poursuivant la publication d’articles au sein de mon blogue artistique.

Il est vrai que le départ de mon père est une perte énorme dans ma vie. Toutefois, la vie continue de plus belle pour votre humble serviteur. 

Fait cocasse à retenir ! Ici, au Québec, on a l’habitude de réaliser les déménagements vers le 1er juillet, et même un peu avant. 

Je vous souhaite un bon samedi.

De Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Ce n’est pas grand-chose

La rose
Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Ce n’est pas grand-chose

 

Bonsoir chérie,

Es-tu prête pour cette nuit?

De toi, si tu savais comme j’en ai envie.

Si tu le veux, cette nuit, maintenant et pour la vie.

 

Depuis bien des années,

Que nous nous sommes fréquentés,

Aussi loin que je puisse me souvenir

 Je t’avais remarquée grâce à ton beau sourire.

 

Nous sommes allés à la même école et dans la même classe,

Comme c’est incroyable ce que la vie si vite elle passe,

Je me rappelle comme ta main tremblait,

Lorsque pour te rassurer je la tenais.

 

 Pendant nos belles vacances d’été,

À la plage nous nous sommes tellement amusés,

Et pendant les jours de pluie, nous jouâmes à la cachette.

Sans penser une seule fois qu’un jour sonnera l’âge de la retraite.

 

Malgré nos disputes toujours idiotes et bien éphémères,

Nous revenions l’un vers l’autre comme la plage et les vagues de mer.

Car il y avait en nous un secret que nous n’osions pas nous avouer,

Une flamme qui animait notre cœur et qui se résume à celui de s’aimer.

 

Était-ce par crainte ou par une fausse pudeur?

Je crois bien qu’en ce temps, ce n’était pas la bonne heure.

Voyant le moment venu, j’ai choisi pour vivre un humble métier.

Celui que mon père m’avait par son exemple toujours montré.

 

Et de ton côté, tu as estimé bon de choisir une autre voie.

Bien entendu, je l’avoue que cela était ton plein droit.

Pour tes hautes études, tu es parti loin de moi.

Jamais je n’aurai cru un jour revenir vers toi.

 

Que de belles et suaves paroles gars des villes,

Ils t’ont gavée à satiété avec des pensées basses et viles,

Espérant dans le noir de leurs cœurs dans leurs pièges tu tomberais,

Mais dans leurs yeux aux desseins impures, de mon amour tu te souvenais.

 

Tu as bien essayé de faire en ce milieu ton chemin,

Mais tu n’y as trouvé qu’amertume et beaucoup de chagrin. 

Les jours et les nuits ont inévitablement défilé,

Marquant au feutre rouge les dates sur le calendrier.

 

Dès ton retour dans notre si beau village, tu m’as téléphoné.

Écoutant ta voix frémissante, tu voulais ce soir me rencontrer.

Nous devions mettre cartes sur la table pendant qu’il était temps,

Car dans le gouffre de nos âmes, un secret existait depuis trop longtemps.

 

Après notre modeste repas que nous avons si bien partagé,

Tu me confias avec une incroyable douceur que tu m’as toujours aimé.

C’est alors que je t’avouai que pour moi ainsi il en avait toujours été,

Alors pour la première fois, avec passion nous nous sommes embrassés.

 

Pour nos retrouvailles, je ne savais pas trop quoi t’offrir.

Mais je me doutais bien qu’une fleur te ferait sûrement plaisir,

Mais par un heureux hasard j’avais choisi la plus belle des roses.

C’est avec tout mon amour que je te l’offre même si ce n’est pas grand-chose.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Torsions

Torsion
 « Torsion » Dessin par Eri Kel de la France

Torsions

 

Quelle saison que l’hiver,

Il réussit toujours à mettre en boule mes nerfs,

O hiver froid! O hiver glacial ! O hiver bien québécois!

Comme tu sais bien depuis toujours me mettre aux abois.

 

Désolée, mes chers élèves, pour cette introduction.

Je le sais bien qu’il s’agit d’une drôle de présentation.

En cette première séance de la session de la nouvelle année,

Malgré ce vent si froid, je suis heureuse de vous voir, soyez-en rassurés!

 

Avez-vous passé de belles vacances?

Avez-vous pu vous régaler en abondance?

Que de beaux souvenirs que cela me fait revivre de mon enfance,

À une époque, pas si lointaine, où je vivais dans la belle région de Provence.

 

J’aime bien votre beau coin de pays,

Les gens sont souvent si gais et tellement jolis,

De votre accent si éloquent, très vite j’en suis devenue éprise.

L’éclat de vos mers et contrées, très vite dans leurs filets je fus prise.

 

Mais, comme rien en ce monde est parfait.

Seul votre hiver nordique gâche un peu tout ce qui est,

Car, voyez-vous, glace si froide et si dure, est loin de faire bon paillasson.

Voilà pourquoi pour me remettre de ma chute, je vais faire quelques torsions.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada