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Une série hors de l’ordinaire
- Superbe photo réalisée par James Fraser Modèles féminins : Paige et Tatiana Voir son site sur https://www.deviantart.com/mtl3
Une série hors de l’ordinaire
Bonjour tout le monde,
En ce lundi 24 février 2020, dernière semaine de ce mois, je désire vous présenter série de photos réalisée par Jambes Fraser. Un photographe vivant en Grande-Bretagne, pays où les arts ont su se manifester de diverses façons notamment par le talent exceptionnel de certains des groupes musicaux qui ont conquis la planète. L’on a qu’à penser, entre autres, aux mythiques Beatles et à Pink Floyd sans oublier The Who dont les mélodies ont embelli l’enfance de votre humble serviteur.
Or, la série que je souhaite ardemment vous faire connaître possède des particularités tout à fait étonnantes. Puisqu’il est préférable de circonscrire le présent texte afin de ne point surcharger sa lecture auprès de mes fidèles abonnés, je vais me contenter d’élaborer sur ce qui me paraît être les quatre principales, c’est-à-dire celles qui ressortent du lot. Quatre particularités qui peuvent passer inaperçues pour le commun des mortels
Tel un chemin de fer traversant le paysage d’une forêt
vierge, un fil conducteur est un pré requis pour la compréhension de la présente analyse. Un tel chemin de fer est délimité par quatre stations qui serviront à décrire par ordre de créativité de l’ensemble des photos. Lesdites stations peuvent être nommées ainsi : l’originalité du thème choisi par le photographe, le choix des poses réalisées par les deux modèles féminins et la qualité inhérente à chacune des photos ainsi que leur présentation définie par une chronologie remplie de tendresse et douceur. Un peu comme si rien n’a plus d’importance que de vivre la passion du moment vécu.
L’originalité du thème choisi par le photographe
C’est un fait indéniable. La présence de couples de lesbiennes faisant l’amour inonde tant les sites pornographiques que les magazines érotiques qui peuplèrent jadis les kiosques à journaux. Nul n’est mon intention de juger autrui d’avoir jeté un œil, et bien souvent les deux, en les tenant d’une seule main alors que l’autre était occupée à faire autre chose. Et, comme dit si bien le dicton : 90% des mecs avouent l’avoir fait tandis que le 10% restant ment.
Toutefois, et c’est-là un point intéressant à relever
dans la présente série, le thème choisi a été développé de manière à répondre à ces deux critères artistiques. En premier lieu, le respect à l’égard des modèles féminins dans la formulation de l’ordre de présentation est sans contredit un élément qui le différencie de tout ce que l’on pourrait imaginer d’une séance photo mettant en vedette un couple de lesbiennes dans une chambre d’hôtel. En second lieu, certes la nudité basée sous une certaine forme d’érotisme est montrée sans faille mais, ce qui est fort louable chez le photographe, elle est aussi faite de manière à y découvrir l’harmonie des corps et ce, par le biais de la complicité entre les modèles.
C’est ce qui constitue la première station sur le chemin de fer de ma critique sur cette série. Reste à voir les trois suivantes …
Le choix des poses réalisées par les deux modèles féminins
Peu importe la beauté des modèles, la qualité des produits de développement photographique ou bien le nombres d’années d’expérience de chacune des parties présentes pour une séance, cela n’a strictement aucune importance si la recherche de l’excellence et du bon goût n’occupe pas la première place.
En effet, et c’est mon humble avis, c’est par une telle recherche que l’on différencie une œuvre d’art où règne la sensualité et même l’érotisme d’un simple cliché dans lequel la vulgarité pollue l’eau limpide d’une rivière chaste et pure. Ici, c’est tout à l’honneur à la fois chez Paige et Tatiana et James Fraser * d’avoir été capables d’exercer une telle recherche de l’excellence, ce qui est en soi un réel exploit, au sein d’une telle série. Pour cela, je leur lève mon chapeau bien haut.
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Il s’agit en l’occurrence des deux modèles et du photographe.
La qualité inhérente à chacune des photos
Si je ne me trompe pas, je crois bien avoir déjà écrit
quelques mots sur la qualité inhérente des photos réalisées par James Fraser à propos d’une photo où l’on voit une ballerine danser en tenue d’Ève. Comment aurais-je pu éviter de faire la même chose concernant cette série? Cela aurait été une carence intellectuelle majeure au sein de cet article et une faute presque impardonnable envers mes abonnés. Qui plus est, cela me semble être dans la suite des choses d’écrire quelques mots sur ce sujet puisqu’il m’est arrivé de le faire à propos d’autres réalisations photographiques faites par mes nombreux collaborateurs tant en Europe qu’en Amérique et même en Océanie.
Quoi de plus étonnant qu’une telle série, réalisée avec une élégance indéniable et bon goût, ait pu captiver votre humble serviteur au point de vouloir en rédiger un article? Tout comme la photo de la gracieuse ballerine, tout ce qui définit la splendeur de la nudité mais avec un soupçon d’érotisme à la fois sain et respectueux y est présent. L’on a qu’à penser, à titre d’exemple, au naturel des poses lesquelles sont immortalisées.
Il va sans dire que l’harmonie des gestes constitue sans
aucun doute un facteur hautement déterminant dans la réussite du résultat final. Combien de fois ont-ils été obligés de faire et de refaire chacun des clichés ? Étaient-ils préparés depuis longtemps ? Ont-ils plutôt opté pour agir selon l’ambiance ? Une telle séance avait-elle été envisagée depuis longtemps ? Peu importe les réponses, l’essentiel c’est que les résultats présentés dans cette série ont été fort bien réussis. Encore là, c’est tout à l’honneur des parties concernées.
Une chronologie remplie de tendresse et douceur
La dernière particularité qui donne toutes les lettres de noblesse à cette superbe série se rapporte, tel que mentionné par le titre mentionné ci-dessus, à une chronologie remplie de tendresse et de douceur. Et, contrairement à ce que le commun des mortels peut penser à première vue, il s’agit d’une chose beaucoup plus facile à dire qu’à faire dans le cas présent.
En effet, rien de plus aisé que de montrer une série de
photos dans laquelle deux femmes vivent une intimité, voire une proximité de type sexuel, afin d’attirer le regard. C’est une réalité que l’on ne peut pas nier. Mais, rien n’est plus remarquable, voir louable, de réaliser une chronologie dans ladite présentation afin de susciter chez le public non pas un regard malsain mais plutôt une aspiration que je qualifierais de romantique, et pour ceux qui me suivent dans ce blogue où la poésie occupe une place loin d’être négligeable, que je qualifierais de poétique dans l’ensemble représentative des œuvres.
Tout y est dévoilé à la fois avec pureté, prudence et prévoyance. Pureté des poses, prudence dans les gestes des modèles et prévoyance dans ce qui peut suivre telle ou telle photo. Rien n’est donc accompli à la légère même si, sans faire de jeu de mots, les modèles féminins furent légèrement vêtues.
En résumé, il m’était impératif de rédiger un tel article
au sein de mon blogue dédié à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie. Impératif puisque ne pas l’avoir fait aurait été un manquement grave à son enrichissement vu l’originalité d’une telle série. Une série réellement hors de l’ordinaire. Hors de l’ordinaire tout comme ce présent article qui l’est, un peu à ma grande surprise, car il est sans contredit le plus long de tous les articles que j’ai rédigés au sein de mon blogue, y compris mes nombreux poèmes, jusqu’à présent. Mais, entre vous et moi, faut-il s’en étonner ? Ma passion pour l’écriture et la nudité artistique y est pleinement comblée.
Je vous remercie de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Regard d’un vieil homme
- Dessin réalisé par Amani Lizah Glaise
Regard d’un vieil homme
Regard d’un vieil homme,
Qui pense de sa vie la somme,
Revoyant ses souvenirs qui défilent,
Sur le projecteur de sa mémoire sensible tel un fil.
Cheveux grisonnants,
Témoignant de ses ans,
De ses expériences passées,
De toutes celles qui a aimées.
Sans jamais le leur dire,
De crainte de se faire rire,
Car qui sait ce qu’il lui aurait arrivé,
À son cœur si souvent blessé et rejeté.
De ses yeux de vie et d’amoureux,
Qui ont vu de la guerre bien des gens courageux,
En ce jour du souvenir il a voulu autrement témoigner,
En se rappelant les corps nus dans les charniers.
Qu’il a trouvés dans l’un des nombreux camps de la mort,
Construits par des monstres se croyant être les plus forts,
Des êtres assoiffés de sang et de puissance,
Que l’on a inculqué dès leurs naissances.
Cet homme envahi par ces horreurs,
Qui a dû surmonter toutes ses peurs,
A préféré se déshabiller et poser nu,
Pour exprimer son humanité et ainsi être vu.
Point de médailles sur sa poitrine,
Qui dansent au gré des pas telle une ballerine,
Être sans masque ni habits d’apparat,
Car devant la vie qui passe aucune doctrine ne va.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada