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Quelques mots d’amour pour ma chérie

Quelques mots d’amour pour ma chérie Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1900-530-1034313205

Quelques mots d’amour pour ma chérie

 

Dans l’éclat de tes yeux, je trouve mon chemin.

Chaque regard est comme si tu me tendais la main.

Tu m’indiques, sans dire un mot, la piste à suivre.

Par ta présence, tu me redonnes la joie de vivre.

 

Aucun objet céleste n’éclipsera ta beauté.

Tu rayonnes de mille feux par-delà la Voie lactée.

Ta voix telle une mélodie berce mes nuits solitaires.

Mes sentiments en mon cœur ne peuvent pas se taire.

 

C’est alors que j’écoute dans le silence mes émotions.

Je ressens en mon âme les flèches tirées par Cupidon.

Tu as mis en ma vie un choix sans une possibilité de retour.

Une douce sérénade qui chante un amour de toujours.

 

Je vois tes seins danser allègrement au clair de lune,

Chacun de leurs mouvements est une véritable fortune.

J’admire la blancheur étincelante de ta peau soyeuse.

 Quelque chose me porte à croire que tu es heureuse.

 

Tu es l’égérie de mes réflexions les plus secrètes.

Oserai-je te poser cette question quelque peu indiscrète ?

Y a-t-il une personne qu’il t’ait dit aujourd’hui qu’il t’aimait ?

Sache que sans toi dans ma vie, assurément, je mourrais.

 

Chérie, tu es la raison de mon existence.

Tu es la provenance suprême de mon essence.

Sans toi, je serais perdu en ce monde sans saveur.

Mais, c’est en t’embrassant que je découvre sa splendeur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’eau purificatrice

L’eau purificatrice Poème de Rolland Jr St-Gelais Création artistique par DerBuettner Source : https://www.deviantart.com/derbuettner/art/In-love-with-water-1016813771

L’eau purificatrice

 

J’étais une pécheresse.

Je vivais sans la crainte ni la détresse.

Je connaissais le plaisir sublime de la luxure.

 Je soignais ma peau afin qu’elle paraisse la plus pure.

 

Je profitais intensément de mon charme chaque journée.

Je devrais plutôt dire chaque nuit jusqu’au soleil levé.

Je faisais la « Une » des illustres périodiques internationaux.

Pour moi, rien n’était alors trop dispendieux, ni trop beau.

 

Une aura lumineuse éclairait avec frénésie mes magnifiques seins.

C’est là que je me rappelasse que nous étions « samedi saint ».

Cette question vint : suis-je condamnée pour le reste de l’éternité ?

Pourrais-je être pardonnée de vivre dans le vice et le péché ?

 

N’avais-je pas reçu le précieux sacrement du baptême ?

Ce rite ordonné par celui qui a été crucifié à Jérusalem.

Je n’avais pourtant pas prononcé d’aversion envers la foi.

J’avais désiré suivre mon propre chemin, ma singulière voie.

 

Puisse cette eau pure me redonner goût à la vie.

Que chaque goutte détruit le mal qui m’a tant séduit.

Que sa fraîcheur ravive le sang qui se répand dans mes veines.

Et, qu’à jamais, disparaît le poids accumulé de mes multiples peines.

 

Que je m’abreuve à la source du bonheur véritable.

Que s’éloignent pour toujours ces illusions coupables.

Que je danse avec le sentiment d’une totale liberté.

Je suis un être rempli à la fois d’humanité et de divinité.

 

Que cette onde me transforme en mon for intérieur.

Que mon âme soit changée en quelque chose de supérieur.

Que dans le creux de ces écumes, l’espoir puisse renaître.

Que mon essence soit dissoute afin de devenir un nouvel être.

 

Eau si belle, lave-moi de mes saletés.

Pardonne-moi, je t’en prie, de m’être trompé.

Cependant, je me souviendrai comme c’était bon.

Même si, de mes étourderies, j’en ai tiré d’amères leçons.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Te voir ainsi

 

Te voir ainsi

 

C’était déjà la nuit.

Je te croyais endormie.

Pendant que j’écoutais du Peter Gabriel.

En pensant comme j’ai la chance d’avoir une femme si belle.

 

Il est vrai que la vie n’est pas toujours un jardin de fleurs.

Nous devons à l’occasion affronter nos craintes, nos peurs.

Apprendre à se relever chaque fois que nous tombons.

Avancer sans cesse au-delà le lointain horizon.

 

Faire fi de nos blessures.

Espérer une main qui nous rassure.

Tendre la nôtre à plus faible que soi,

Et, peut-être, lui offrir avec joie un repas.

 

Les heures sont passées sans m’en apercevoir,

Les aiguilles m’indiquent en silence qu’il se fait tard.

Déposant mes écouteurs sur la table du salon, je t’entends gémir.

Je me rappelle comme il m’est agréable de donner du plaisir.

 

J’entre dans la chambre sur la pointe des pieds.

Dès que j’y suis, ton corps sculpté, je peux que l’admirer.

J’en ai le souffle coupé par l’expression de ton visage.

Serais-je transporté à une nouvelle époque, un autre âge ?

 

Comme je te désire plus que tout en cet instant précis.

Mais, devant un tel spectacle, je retiens mon envie.

Préférant te caresser avec mes yeux enflammés,

Par une posture remplie de sensualité.

 

Je le jure sur mon âme, te voir ainsi.

Amplement, en mon cœur, cela me suffit.

Chaque tache de rousseur ressemble à une étoile.

Laisse-moi te rejoindre avec ardeur et montons les voiles.

 

Avant que l’astre du jour commence à pointer le bout de son nez.

Je souhaite toute mon affection, avec douceur, te manifester.

À quoi bon aux êtres humains de vivre une existence vide ?

Car, leur essence serait à la fois sans saveur et insipide.

 

Fais-moi, je t’en prie, une place à tes côtés !

Je te comblerai comme jamais de mes suaves baisers.

Coller mes lèvres sur ta bouche est un privilège incomparable,

Pour lequel, devant un tribunal, je plaiderai, sans retenue coupable !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les trois comparses

Les trois comparses Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tsin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/Flavors-of-Flavin-00569-985615801

Les trois comparses

 

Je suis allé à mon endroit de prédilection.

Un lieu qui me vaudra pour l’éternité la damnation.

Mais, pour être franc, cela ne me dérange pas du tout.

Puisqu’en chaque occasion, j’y ai un plaisir fou.

 

Je suis arrivé vers les vingt et une heures,

Avec le sourire aux lèvres et de belle humeur.

J’ai payé mon entrée et par le fait même quelques surplus.

Après tout, depuis toujours, j’y avais déjà tout vu, tout entendu.

 

Toutefois, une agréable surprise m’y attendait pour la nuit.

Ayant en possession la clé de ma piaule, les escaliers, j’ai gravi.

La chambre numéro huit m’est depuis si longtemps assignée.

Dès l’instant où je suis entré, mes vêtements, j’ai retiré.

 

Ayant l’habitude de faire la rencontre avec les gens de ce drôle de milieu,

J’ai résolu de tenter ma chance avec ces dames en faisant de mon mieux.

Mon regard se porta comme par instinct vers une pièce particulière.

Des bruits que je connaissais de plaisirs luxurieux s’en échappèrent.

 

Ayant eu une bonne éducation inculquée avec amour par mes parents.

Trois coups à la porte entrouverte avec attention, j’ai frappé doucement.

J’ai entendu une voix de sirène qui m’a invité, dans ce lieu, à y entrer.

À une telle offre, vous concevez que je ne pouvais pas résister.

 

Cela a pris quelques minutes à mes yeux pour s’habituer,

Aux lampes colorées de cette chambre judicieusement illuminée.

Bleu d’azur, or précieux, rouge écarlate tapissèrent les murs.

Une triade aux seins nus était présente avec un air sûr.

 

Il s’y trouva des nymphes d’une beauté remarquable.

Elles m’ont rappelé qu’il est futile de se sentir coupable.

Qu’en réalité mon essence est un grain de gravier du sablier.

Lorsque le temps arrivera, dans les limbes, je serai projeté.

 

Les trois comparses semblèrent attendre avec hâte ma venue.

Une force invisible retira ma serviette, exhibant ainsi mon corps nu.

En ce lieu aux couleurs magnétiseuses, j’ai pénétré sur la pointe des pieds.

Une main mystérieuse referma la porte afin que ce secret soit bien gardé.

 

Je vous écris ces quelques mots sur un parchemin.

Ai-je perdu mon âme, mon bien le plus cher, sur ce pervers chemin ?

Une horloge d’une teinte sombre sonna lugubrement à la même heure.

« Tu es ici pour toujours, tu n’en sortiras jamais. Quel malheur ! »

 

Quel prix élevé pour une satisfaction éphémère !

Se retrouver dans les flammes ardentes des enfers.

Néanmoins, en cet instant, je dois être franc avec vous.

Je ne gémirai jamais sur mes gestes faits avec ces êtres si doux.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Devant le grand miroir

Devant le grand miroir Poème de RollandJr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1950-40-935843875

Devant le grand miroir

 

Devant le grand miroir,

Se dissipent mes idées noires.

J’admire mes magnifiques seins,

Que mes amants tâteront à pleines mains.

 

Il est presque quatorze heures,

Je désire être plus fraîche telle une fleur.

Lorsque je me rendrai à mon boulot après le souper,

Je veux offrir le meilleur de moi-même afin de festoyer.

 

Trop peu d’occasions de s’amuser depuis cette pandémie,

D’être entouré de gens heureux et de concubins pour la nuit.

Maîtriser la séduction est un art divin que l’on développe,

Avoir un charme véritable est comparable à une enveloppe.

 

Qui colle à notre peau et qui se transforme à un cocon,

Et d’où l’on en ressort en déployant nos ailes tel un papillon.

Un je-ne-sais-quoi qui rend folles toutes les âmes bien intentionnées.

Quelques postures bien agencées les amènent dans un filet bien serré.

 

J’adore recevoir mes amoureux d’un soir,

Et peu m’importe qu’ils soient blancs ou bien noirs.

L’essentiel est de partager du plaisir et du bon temps.

Lesquels deviendront, peut-être, des souvenirs d’antan.

 

Sérieusement, lequel d’entre nous sait si nous serons là demain ?

Chaque seconde, certains naissent, d’autres meurent, c’est le destin.

Mais, attention ! En bons épicuriens, la modération a meilleur goût.

En ce monde, toute chose agréable a inévitablement un coût.

 

Profiter pleinement des plaisirs de l’existence a un prix.

Mais, il ne faut guère gaspiller sa santé et y perdre la vie.

La luxure est certes des péchés capitaux celui que je préfère,

Mais, pas au point de jeter mon essence dans les enfers.

 

Glace qui reflète mon corps de jeunesse !

Dis-moi ! Recevrais-je beaucoup de caresses ?

Tant sur mes fesses attirantes que sur mes seins consistants.

Comme brillent les yeux de mes amants les rendant tels des enfants.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada