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C’est l’heure

C’est l’heure Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-01339-865866516

C’est l’heure

 

Ô, mes amours !

Maintenant, c’est votre tour.

Pour vous, je me suis bien préparée.

Dans l’optique, que vous pouvez me savourer.

 

Derrière les sombres rideaux tirés, nous serons les trois.

Je sens depuis longtemps comme vous avez envie de moi.

J’ai deviné dans le feu ardant de vos yeux pétillants,

Ce que vous rêvez de vivre depuis un bon moment.

 

Je saisirai les draperies d’ébène avec fermeté,

De mes doigts fermés telle une voile sur une mer agitée.

À vos coups de langue, je répondrai par un gémissement langoureux.

À en réveiller les démons au sein des enfers les plus ténébreux.

 

Il va de soi que des verres de vin seront servis à volonté.

Afin d’agrémenter notre expérience jusqu’à l’aurore arrivée.

Quoi de plus agréable que de pouvoir partager dans la noirceur,

Un tel délice avec mes bien-aimées lesquelles sont en réalité des sœurs.

 

J’ai enfin tout érigé pour notre plus grand confort.

Quelques coussins recouverts d’une nappe en guise de fort.

De l’encens qui aromatisera cette pièce loin du monde perdu.

Par nos gestes du plaisir charnel, nous sillonnerons nos corps nus.

 

Semblable au secret impénétrable de la Sainte Trinité,

Notre mystère, aux profanes, à jamais restera caché.

Mais, à nos rares élus remplis de sensibilité et passion,

À l’image de la création, avec lenteur, nous nous dévoilerons.

 

J’ai si hâte de sentir vos mains effleurer ma peau de satin.

Et de vos yeux, tel un enfant voyant son cadeau sous le sapin.

S’illuminer devant ses jouets à l’occasion de la fête de Noël,

Et de constater, encore et toujours, comme vous êtes belles.

 

Assez discutés, nous sommes ici pour une autre raison.

Il est maintenant le temps de nous abandonner à nos pulsions.

C’est l’heure fatidique pour laquelle nous nous sommes rassemblées.

En cette nuit de lune de sang, à vos désirs inavouables, laissez-vous aller.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Et voilà

Et voilà Texte par Rolland Jr St-Gelais Photo par Gb62da d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Et-voila-866149802

Et voilà

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien et que tout va pour le mieux pour vous et pour vos proches. Pour ma part, je dois reconnaître que ma vie est magnifique. En effet, rien au monde ne me rend plus heureux qu’être bien au chaud et en compagnie de ma belle princesse Goldy. À cela s’ajoute la rédaction d’articles sur mon blogue artistique, la chance d’écouter de la musique à longueur de journée et de profiter de la précieuse collaboration d’artistes qui enrichissent par leurs réalisations mon blogue. Il y a tant d’autres choses qui viennent agrémenter mon quotidien que j’en aurais pour bien des heures à vous les mentionner.

Toutefois, j’avoue que le fait d’avoir la foi en Dieu est pour moi une source inépuisable de joie et de paix intérieures. Une joie et une paix qui n’ont aucun prix tellement elles animent ma vie au quotidien. Oui, j’ai foi en un Dieu d’amour. Un amour différent de ce dont on imaginer en ce monde. Mais, j’ai aussi la foi en la vie. Une vie qui commence bien avant notre naissance et qui se poursuivra sous une forme différente après notre existence actuelle. Une vie qui a été créée pour se manifester sur cette terre et qui se manifestera de nouveau à l’occasion de la Parousie.

Oui, c’est un fait. Je suis chrétien de tradition catholique. Je suis fier de l’être, et ce, pour trois raisons. En premier lieu, le christianisme a été du fait de sa notion de sacralité de l’être humain à l’origine des droits de l’Homme. En deuxième lieu, du fait de ses nombreux emprunts à la langue grecque riche de tant de nuances et de définitions propres aux philosophes, emprunts hérités de ses liens avec l’orthodoxie orientale, le christianisme a eu un apport considérable en ce qui concerne la définition de la notion de « personne ». En effet, une telle notion a servi à élaborer la doctrine fondamentale de la foi chrétienne qu’est la Sainte Trinité. En dernier lieu, par les principes enseignés par Jésus de Nazareth, le christianisme est à l’origine de bien des œuvres que l’on qualifierait aujourd’hui « d’œuvres humanitaires ».

Ma foi en Dieu et en la vie s’accompagne de mon espérance en un avenir meilleur. Certes, ma foi ne fait pas de votre humble serviteur un être aveugle face à tout ce qui se passe actuellement. Cependant, il y a en moi cette petite lumière, telle celle de la boîte de Pandore, qui me rassure en me disant au plus profond de mon cœur que l’humanité en a vu bien d’autres. Vous n’avez qu’à consulter les livres d’histoire pour vérifier mes dires.

Bref, il me suffit de peu de choses pour être véritablement heureux. Un bonheur qui ne s’achète pas, mais qui se vit au quotidien. Je vous souhaite de trouver au plus profond de votre être ce qui fait vraiment votre bonheur. Que ce bonheur vous accompagne chaque jour de votre vie.

Merci de m’avoir lu.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Savoir se donner

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Savoir se donner

(En reprise)

Bonjour tout le monde,

J’espère que votre semaine s’est bien passée. Pour ma part, tout va bien même si quelques petites situations fort désagréables m’arrivent ces derniers jours. Quoiqu’il en soit, je garde le cap sur la voie du beau, du bien et du bon en mettant de côté les choses futiles de la vie. Est-ce là une réflexion sur mon expérience personnelle face à mon destin ? C’est fort possible.

Cependant le fait de vivre mes séances de nudité artistique, sans omettre la composition de mes poèmes et la réalisation de photos prises au cours desdites séances ou bien selon les circonstances qui s’y prêtent, constitue sans aucun doute une source de plaisir qui permet à votre humble serviteur de faire confiance à la vie. Or, faire confiance à la vie c’est aussi savoir se donner dans ce que l’on fait et, sous un autre ordre d’idées, se donner à ceux et à celles que nous rencontrons dans la vie. Attention ! Je ne dis pas se donner aveuglément, mais d’adapter notre don de soi aux contextes qui lui sont rattachés. Et vous savez aussi bien que moi que les contextes peuvent apparaître, un peu à l’image des grains de sable sur la plage, quasi infinis.

Pour ce qui du don de soi lors d’une séance de nudité artistique, je dois avouer que plusieurs éléments y sont d’une importance capitale. Pour alléger le présent article, j’ai décidé après mûres réflexions, de circonscrire ces éléments au nombre de trois. Trois éléments qui étrangement ont été inspirés de la doctrine fondamentale de la foi chrétienne à savoir la sainte trinité. Trois éléments à la fois indépendants et différents l’un de l’autre mais dont d’autres objets de réflexion viennent les enrichir. Vous conviendrez qu’une telle présentation ressemble de près à un cours de théologie. Il ne faut pas s’en étonner puisque l’une de mes quatre formations universitaires est justement … la théologie chrétienne, notamment catholique, au sein de l’université Laval de Québec.

Tout d’abord, se donner c’est avant tout chose … être authentique, c’est à dire être vrai en chaque instant des poses choisies, analysées et choisies devant un groupe. Par exemple, le fait d’être un homme ne pourra jamais être camouflé d’une manière ou d’une autre pour la simple raison que je suis totalement nu avec tout ce que cela inclut dans la masculinité et même, en certaines occasions la virilité. Ici, le sens professionnel est d’une rigueur absolue.

Ensuite, me donner implique la capacité d’accepter que l’autre soit aussi authentique dans sa vision de mon corps, de mes forces et de mes faiblesses et d’y trouver des richesses jusque-là insoupçonnées. Cela peut quelques fois m’étonner mais aussi, bien que cela soit rarissime, me choquer. Bref, je ne peux en aucun temps condamner l’autre sur sa vision puisqu’il en est l’unique propriétaire et, fait à retenir, je lui ai donné librement accès à mon corps nu. Autrement dit, vous êtes responsable de ce que vous y voyez avec vos yeux alors que je suis responsable de ce que je présente. Un point, c’est tout.

Enfin, se donner c’est de prendre conscience que l’on ne pourra en aucun temps revenir en arrière une fois l’oeuvre réalisée. Ce qui est fait l’a été une fois pour toutes. Le plomb qui a servi à dessiner ne pourra pas être extrait du papier ayant servi à supporter dans le temps le personnage sur le tableau. Ce qui est d’autant plus le cas une fois l’oeuvre signée par l’auteur. Ici, l’acceptation du fait accompli est une preuve de maturité tant chez le modèle nu que chez l’artiste. Une maturité qui se construit au fil du temps, des nombreuses séances et des partages entre les personnes concernées. À titre d’exemple, je suis toujours quelque peu étonné lorsque je regarde l’oeuvre qui est présentée ci-dessus car, bien que l’artiste en herbe a voulu bien faire en réalisant son dessin. Il a simplement perçu mon corps, ma nudité et ma situation physique, avouons-le peu commune, selon ses perceptions de ces réalités. Plusieurs de mes amis et connaissances y ont vu un corps alors que d’autres, votre humble serviteur inclus, y ont découvert totalement autre chose.

En résumé, se donner est subséquemment une question de don et de se don-né , voir ici naître aux yeux de l’autre, et d’éternité. On se donne librement pour renaître sous des formes souvent au diapason de ce qu’on s’est construit de notre propre image corporelle. On se donne aussi pour permettre, sait-on jamais, aux générations suivantes de connaître une partie, souvent minime, de soi. Qui plus est! Une telle partie a pris forme dans la formulation de la réalité d’un artiste professionnel ou amateur. Trois éléments indépendants mais tellement complémentaires qu’ils forment une seule entité.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Savoir se donner

 

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Séance de dessins C.E.G.E.P. de Sept-Îles vendredi 10 novembre 2017

 

Savoir se donner

Bonjour tout le monde,

J’espère que votre semaine s’est bien passée. Pour ma part, tout va bien même si quelques petites situations fort désagréables m’arrivent ces derniers jours. Quoiqu’il en soit, je garde le cap sur la voie du beau, du bien et du bon en mettant de côté les choses futiles de la vie. Est-ce là une réflexion sur mon expérience personnelle face à mon destin ? C’est fort possible.

Cependant le fait de vivre mes séances de nudité artistique, sans20171110_092655 omettre la composition de mes poèmes et la réalisation de photos prises au cours desdites séances ou bien selon les circonstances qui s’y prêtent, constitue sans aucun doute une source de plaisir qui permet à votre humble serviteur de faire confiance à la vie. Or, faire confiance à la vie c’est aussi savoir se donner dans ce que l’on fait et, sous un autre ordre d’idées, se donner à ceux et à celles que nous rencontrons dans la vie. Attention ! Je ne dis pas se donner aveuglément, mais d’adapter notre don de soi aux contextes qui lui sont rattachés. Et vous savez aussi bien que moi que les contextes peuvent apparaître, un peu à l’image des grains de sable sur la plage, quasi infinis.

20171110_105211Pour ce qui du don de soi lors d’une séance de nudité artistique, je dois avouer que plusieurs éléments y sont d’une importance capitale. Pour alléger le présent article, j’ai décidé après mûres réflexions, de circonscrire ces éléments au nombre de trois. Trois éléments qui étrangement ont été inspirés de la doctrine fondamentale de la foi chrétienne à savoir la sainte trinité. Trois éléments à la fois indépendants et différents l’un de l’autre mais dont d’autres objets de réflexion viennent les enrichir. Vous conviendrez qu’une telle présentation ressemble de près à  un cours de théologie. Il ne faut pas s’en étonner puisque l’une de mes quatre formations universitaires est justement … la théologie chrétienne, notamment catholique, au sein de l’université Laval de Québec.

Tout d’abord, se donner c’est avant tout chose … être authentique, 20171110_104019c’est à dire être vrai en chaque instant des poses choisies, analysées et choisies devant un groupe. Par exemple, le fait d’être un homme ne pourra jamais être camouflé d’une manière ou d’une autre pour la simple raison que je suis totalement nu avec tout ce que cela inclut dans la masculinité et même, en certaines occasions la virilité. Ici, le sens professionnel est d’une rigueur absolue.

20171110_105211 (3)Ensuite, me donner implique la capacité d’accepter que l’autre soit aussi authentique dans sa vision de mon corps, de mes forces et de mes faiblesses et d’y trouver des richesses jusque-là insoupçonnées. Cela peut quelques fois m’étonner mais aussi, bien que cela soit rarissime, me choquer. Bref, je ne peux en aucun temps condamner l’autre sur sa vision puisqu’il en est l’unique propriétaire et, fait à retenir, je lui ai donné librement accès à mon corps nu. Autrement dit, vous êtes responsable de ce que vous y voyez avec vos yeux alors que je suis responsable de ce que je présente. Un point, c’est tout.

Enfin, se donner c’est de prendre conscience que l’on ne pourra en20171110_105216 aucun temps revenir en arrière une fois l’oeuvre réalisée. Ce qui est fait l’a été une fois pour toutes. Le plomb qui a servi à dessiner ne pourra pas être extrait du papier ayant servi à supporter dans le temps le personnage sur le tableau. Ce qui est d’autant plus le cas une fois l’oeuvre signée par l’auteur. Ici, l’acceptation du fait accompli est une preuve de maturité tant chez le modèle nu que chez l’artiste. Une maturité qui se construit au fil du temps, des nombreuses séances et des partages entre les personnes concernées. À titre d’exemple, je suis toujours quelque peu étonné lorsque je regarde l’oeuvre qui est présentée ci-dessus car, bien que l’artiste en herbe a voulu bien faire en réalisant son dessin. Il a simplement perçu mon corps, ma nudité et ma situation physique, avouons-le peu commune, selon ses perceptions de ces réalités. Plusieurs de mes amis et connaissances y ont vu un corps alors que d’autres, votre humble serviteur inclus, y ont découvert totalement autre chose.

En résumé, se donner est subséquemment une question de don et de se don-né , voir ici naître aux yeux de l’autre, et d’éternité. On se donne librement pour renaître sous des formes souvent au diapason de ce qu’on s’est construit de notre propre image corporelle. On se donne aussi pour permettre, sait-on jamais, aux générations suivantes de connaître une partie, souvent minime, de soi. Qui plus est! Une telle partie a pris forme dans la formulation de la réalité d’un artiste professionnel ou amateur. Trois éléments indépendants mais tellement complémentaires qu’ils forment une seule entité. 

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La sainte trinité

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Avec la permission de Sandrine C.

La sainte trinité

Bonjour tout le monde,

Il me fait grandement plaisir de vous présenter une réalisation de nudité artistique où ma chère amie et correspondante de la France Sandra C. y fait une démonstration de tout son savoir-faire dans ce domaine. Vous savez ! Cela fait déjà plusieurs années que je dialogue avec des artistes avec qui je partage cet intérêt. Pas le seul tout de même. Et je dois reconnaître que Sandrine C. possède un je-ne-sais-quoi de vraiment particulier.

J’ai cherché, avec sa permission, de trouver parmi ses photos une qui témoigne de son expérience au sein d’une telle pratique. Croyez-moi sur parole ! Le choix était très difficile à faire puisque son portfolio est bien garni. Toutefois, j’ai réussi à en dénicher une qui m’a fait immédiatement penser à une doctrine propre au christianisme. Serait-ce une influence de ma formation universitaire en théologie de l’université Laval de Québec ? C’est fort possible. Quoiqu’il en soit, dénicher une telle photo m’a permis une certaine réflexion sur l’importance de réussir à faire vibrer les cordes sensibles chez les spectateurs. Une photo n’est strictement rien si elle n’arrive pas à faire émerger des sentiments, des sensations, des interrogations ou bien des souvenirs auprès du public visé. Bon ! C’est mon humble opinion.

Pour ma part, ma réflexion porta sur deux notions propres d’une part, à la philosophie et d’autre part, à la théologie chrétienne. La première concerne la tri dimensionnalité de l’être humain. Celui-ci est composé d’un corps visible, d’un esprit qui tire son origine de l’Esprit universel et de l’âme laquelle est plus ou moins le médiateur entre le corps et l’esprit. Ne dit-on pas « un esprit sain dans un corps sain » ? Or, c’est par l’intermédiaire de l’âme que le tout peut vivre en harmonie ou, au contraire, être dans une discordance totale. Qui d’entre vous ne connaît pas l’expression « avoir la vague à l’âme » ?

La seconde réflexion porta sur la notion de la Sainte Trinité laquelle fut élaborée par les Pères de l’Église notamment par saint Augustin évêque d’Hyppone (13 novembre 354-28 août 430). Soyez rassurés ! Nul n’est mon intention de vous convertir. Toutefois, force est d’admettre qu’une telle photo est venue me chercher au plus profond de moi. Et pour cause ! En effet, rarement ai-je eu la chance de voir un tel chef-d’œuvre à la fois photographique et artistiquement érotique. Tout, absolument tout, y est parfait. C’est un fait indéniable.

Nonobstant l’aspect érotique d’une telle réalisation, il y a celui de la présence de trois éléments qui donnent un cachet que je qualifierais de sacré à cette photo. Un tel cachet fut possible par la présence de la sensualité, du désir et celui du fantasme. Tous les trois mis ensemble ne font qu’un. Un genre de sainte trinité. Sainte parce que rien de vulgaire y est présenté et trinité en référence à la présence des trois aspects les plus importants de la sexualité lesquels sont englobés dans la pur Amour. Bravo à ce modèle formidable !

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)