- Une bouffée de fraîcheur Poème par RollandJr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-01025-848249495
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Une main sur mon épaule

Magnifique dessin par Eri Kel de la France
Une main sur mon épaule
Nu et seul
Sous les tilleuls
Sentant le parfum de l’été
De cette brise et de sa bonté.
Réfléchissant sur mon destin
Car je m’aperçois que j’ignore mon demain
Devant tant de questions et de réponses incertaines
Allant et venant sans cesse telle une rengaine.
Mais je fais confiance pleinement en la vie
Car bien des gens y ont vécu mille péripéties
Des gens de toutes horizons, des gens biens et bons
Qui cherchent leurs bonheurs là et maintenant où ils sont.
Et comme disait ma maîtresse Paule
Avance encore et toujours pour le défi
D’être toujours présent et bien en vie
En me mettant une main sur mon épaule.
De
RollandJr St Gelais de Québec
Depuis ma naissance

Dessin réalisé par une étudiante d’origine française ( U.Q.A.C. 14 novembre 2018)
Depuis ma naissance
Depuis ma naissance,
De mon corps unique et parfait,
Parfait dans son cas un peu imparfait,
De sa force et ses faiblesses, j’en ai connaissance.
Volonté d’être simplement,
D’exister sans cesse volontairement,
D’aimer encore et toujours passionnément,
Avec entrain aller tout droit devant assurément.
Je n’ai rien à cacher ni à renier,
Car je suis, hommes, comme vous,
Devant la vie sans cesse debout,
Et jamais à genoux face à la destinée.
Être transparent en mon cœur,
Car nous avons tous nos bonheurs,
Souvent hélas nos petits et grands malheurs,
Mais il faut bien les vivre pour apprendre à chaque heure.
Pour nous tous il en est ainsi de la vie,
Que nous soyons grands ou bien petits,
C’est une noble vérité que j’ai apprise à grands pas,
Qu’il faut vivre et aimer avant notre départ vers l’Aude-là.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Si tu t’appelles Mélancolie

Réalisation de mon ami Eri Kel de la France
Si tu t’appelles Mélancolie
Si la nuit pouvait enfin se transformer,
En cette journée où nous nous sommes rencontrés,
En ces temps de jeunesse où tout sans fin nous souriait,
De ces instants de fou-rire, de ces jeux interdits que l’on aimait.
Si les grains du sablier du Titan Cronos,
Pouvaient par miracle cesser de broyer nos os,
Nous laissant quelques répits pour revivre ces bonheurs,
Qui ont illuminé le parcours de nos vies malgré quelques erreurs.
Si mes cheveux gris peuvent prendre de la valeur,
De leur couleur d’argent malgré mes craintes et mes peurs,
Sachant fort bien que les traces de pas dans la neige de nos hivers passés,
Sont depuis belle lurette disparues dans les méandres de ma mémoire épurée.
Si je n’éprouve plus ce plaisir de te voir nue,
Parce que par l’usure de mes larmes j’ai perdu la vue,
Alors-là, je saurai ce que signifie ne point avoir un sens à la vie,
Tout ceci m’arrivera en mon âme si et seulement si tu t’appelles Mélancolie.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Pourquoi me regarde-t-il ?

Dessin réalisé par Eri Kel de la France
Pourquoi me regarde-t-il ?
Marchand calmement dans un magnifique jardin,
Je déambulais parmi ces humbles gens tels des pantins,
Voyant au loin un modeste banc blanc esseulé qui m’attendit,
Comme on attend avec hâte un être cher, un parent, un vieil ami.
Quelques pas amplement me suffirent,
Pour m’y rendre avec gaité et avec le sourire,
Confortablement assis tel un César avec ses lauriers,
Mes pensées me firent plonger dans les songes des lointains étés.
De ces temps où féminité et coquetteries,
Allèrent si bien avec virilité et nobles galanteries,
Quel plaisir de courtiser jeunes dames afin d’être leurs élus,
Et de les accompagner dans ce lieu interdit où nous étions nus.
Soleil généreux de ses rayons,
Fit couvrir quelques têtes de chapeaux melons,
C’est alors que vinrent à moi les notes d’un piano jouées,
Qui ont voyagé par la douce brise d’un bistro et ses arômes de café.
De ces saveurs veloutées,
Et parfois corsées que je savourais,
Au lit avec celle que j’admirais et que j’aimais,
Ah ! Ce que nous étions heureux en ces temps reculés.
Perdu dans mes coupables pensées,
Je n’avais point vu l’étranger assis devant moi,
Me fixant du regard en silence et sans geste tel un roi,
Je voulais aller le trouver simplement pour parler, pour discuter.
Allais-je le déranger, l’importuner, le blesser ?
Car une simple parole peut parfois guérir ou bien tuer,
Mais, au fait, que me veut- il ? Pourquoi diable me regarde-t-il ?
C’est alors que glissa sur sa joue une larme de ses yeux tels des îles.
Point de mots pour exprimer ses douleurs,
Point de sons pour décrire la vie et ses couleurs,
Parfois l’instant saisi suffit à deux âmes pour communier,
Pour partager mille bonheurs qu’on ne peut ni nier ni oublier.
De