Entre tes mains !
Coucou mon amour !
Viens près de moi sans faire de détour !
Ne vois-tu pas ma hampe se gonfler de désir ?
À ta seule vue quel mystérieux délice et quel grand plaisir !
Colle-toi près de moi !
Car tu es maintenant ma reine,
Et de ma sève coule à jamais en mes veines,
Je serai jusqu’à la fin des temps ton valet même si je suis ton roi.
Ne me fais pas languir !
N’entends-tu pas mes soupirs ?
Ne vois-tu pas mes torrents de larmes ?
Devant la grâce de ta beauté j’ai baissé les armes !
De ta langoureuse respiration,
Je la suivrai sans crainte à l’unisson,
Point de mots ! Ton silence suffit pour parler,
Point de sons ! La douceur de tes lèvres savent s’exprimer.
J’ai perdu jadis mon cœur,
En voulant détruire tous ces vauriens,
C’est en cette nuit que je le trouve entre tes mains,
Serait-ce une grâce des archanges dans le céleste chœur ?
Œuvre parfaite et si grandiose !
Puis-je seulement un seul instant rêver ?
D’être si c’est ma destiné pour l’éternité être à tes côtés ?
Toi ma belle ! au risque que je rende l’âme, dis-le-moi : ose !