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Pendant que tu es endormie

Pendant que tu es endormie Peinture par Noble Roro de la France et poème par Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Pendant que tu es endormie

 

Dans la chambre, je suis entré,

Lentement sur la pointe des pieds.

Sans faire de bruits en ce lieu,

Cet endroit béni par tous les dieux.

 

Doucement, j’ai cherché mes vêtements.

Sans oublier, il va de soi, mes sous-vêtements.

Une paire de bas, mon caleçon et ma camisole,

Mon pantalon et ma chemise avant que je m’envole.

 

Avec un silence monastique, j’ai tout enfilé,

Pendant que j’admirais avec respect ta féminité.

Éclairée à la lueur de la lampe tamisée d’un abat-jour,

Qui révélait, à mes yeux, le charme de tes contours.

 

Ces orées que j’aimais tant caresser avec plaisir,

Jusqu’à l’instant sublime où je t’ai entendu gémir.

Sentir ta peau frissonner sous mes doigts jusqu’au matin,

Par mon seul désir de satisfaire avec attention tes besoins.

 

Maintenant que j’ai réalisé avec tant de dextérité mon exploit,

Je vais rejoindre mon épouse avant qu’elle doute de quoi que ce soit.

Jamais je n’oublierai cette nuit passée en ta compagnie

À jamais, je me souviendrai comme tu es si jolie.

 

Grâce à moi, tu as découvert que tu es une femme fontaine.

Grâce à toi, j’ai vécu un conte digne de Jean de La Fontaine.

À présent, j’y vais avant qu’il ne soit trop tard. Ô, ma chérie.

Quelques gorgées de café et un croissant avalé, je serai parti.

 

Tu es endormie, je te laisse tranquille.

Je retourne maintenant dans cette triste ville.

Je t’enverrai un texto dès mon arrivée.

Oui ! C’est promis. C’est juré.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

À l’abri des regards

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Dessin par Eri Kel de la France

À l’abri des regards

 

Que le temps passe!

Je vis cet instant et je trépasse.

Pas si longtemps je préparais mes pinceaux,

Alors que vous preniez grand soins de votre peau.

 

Sous la lumière d’un abat-jour,

Vous étiez à vos plus beaux jours.

Coups de pinceaux par-ci parfois par-là,

Découvrir votre beauté je n’en finissais pas.

 

Sous une chanson de ce groupe britannique,

Nous croyions vivre quelques moments sur le Titanic.

Un air ! Un refrain ! Qui nous mettait tout en extase.

En écoutant cette chanson métamorphosée en une phrase.

 

Une phrase toute simple mais si bien connue,

Pour un monde où l’amour est désormais inconnu.

Tout ce que nous avions besoin en ce temps-là fut d’aimer,

Aimer dans la joie ! Aimer pour aimer et simplement d’être aimé.

 

Mais qu’est-il donc arrivé à cette pauvre terre ?

Où règnent désormais vendeurs d’armes et maîtres de guerre.

Pouvez-vous chère dame, chère amie, me faire cette faveur ?

Puis-je être avec vous loin de ces regards en cette triste heure?

 

Oui, je veux être loin de tous ces regards.

Ici et maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

Fermons ces pâles rideaux et éteignons les lumières,

Rejoignons cette époque où l’amour était l’unique mère.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada