Vous le savez probablement que la vie est faite de hauts et de bas, de circonstances parfois agréables, parfois cocasses, parfois tristes, voir dramatiques et qui nous poussent à se questionner sur ce que nous avons tant fait que choisi. En ce qui me concerne, il m’arrive en quelques occasions de regretter plutôt ce que je n’ai pas fait que le contraire. Aurais-je dû tourner à droite plutôt qu’à gauche? Aurais-je dû éviter telle ou telle personne? Aurais-je dû agir autrement? Et le nombre de questions semblables à celles-ci peuvent devenir exponentiel.
Bien malin celui ou celle qui pourrait répondre de manière claire et précise à chacune des questions précédemment citées. En effet, à chaque choix correspond souvent plusieurs conséquences possibles et ce, par le fait même que la vie ne se résume en aucun cas à un seul et unique déroulement. Tel le battement d’ailes d’un papillon, le résultat peut être l’avènement d’une tornade ou bien d’une douce brise d’été. Et pour cause puisqu’il existe une multitude de facteurs qui entreront en ligne de compte. Des facteurs qui à leur tour ne sont que des résultats d’actions ou d’inactions de centaines, voir de milliers, d’individus éparpillés ici et là.
Mais, attention ! Nous sommes tous responsables de nos choix et de ce que nous en faisons. Bien évidemment que le choix précède toujours l’action même si parfois, le choix est loin d’être varié dans ce que la vie nous présente. Et ici, la liste d’exemples est quasi sans limite.
Or, le fait de regretter ou non une action quelconque laquelle a eu une conséquence souvent inattendue devrait rester sous l’angle de l’instant présent et de ce que nous sommes devenus au fil des années. Avons-nous agi de bonne foi? Si oui, c’est à mon humble avis l’essentiel. Certes, il ne faut pas jouer à l’autruche et assumer en tout temps la conséquence de nos prises de décision. Mais, si l’on sort grandit d’une façon ou d’une autre, encore là, c’est la chose la plus importante qui soit.
Bref, notre perception de voir les choses peut se résumer à une question d’angle. Un angle qui varie en fonction de l’âge, de nos expériences de vie et, surtout, de notre capacité d’adaptation au fil des événements. Et, pour conclure mon humble missive en paraphrasant Charles Darwin, c’est celui qui s’adapte qui survit mais pour y arriver, avoir le meilleur angle est d’une aide précieuse.
Vie et mort? Deux entités qui forment une seule réalité, l’existence tant de l’être humain que de la nature. Une existence qui est si chère à toutes personnes possédant un bel équilibre mental. En effet, nul ne peut envisager de mettre un terme à ses jours si ce n’est qu’à la suite de pressions douloureuses où l’issu positif pour y remédier est absent.
La vie est sacrée car elle est limitée dans le temps. Un temps défini par une volonté divine ou aléatoire par le jeu inlassable des circonstances entremêlés par le fruit de nos actions et de nos inactions? Je ne saurai pas répondre à cette question. À vrai dire, chacun d’entre nous fabrique sa propre réponse au fil de ses expériences personnelles. Qui plus est! Il est bien qu’il en soit ainsi puisqu’une expérience de vie en vaut bien une autre.
Vie et vivre incluent deux réalités toute aussi deux différentes l’un de l’autre. La vie est cette flamme, parfois faible, parfois forte, qui anime chaque être vivant alors que vivre consiste à ce que nous faisons de cette flamme. Ce qui est le cas notamment des êtres humains qui pour des raisons d’une extrême diversité opteront soit pour accomplir de grandes choses soit pour s’accommoder d’une vie somme toute bien ordinaire. Que puis-je dire des chemins qu’ils prendront au cours de leurs vies? Simplement qu’il y a là deux facteurs à retenir. En premier lieu, les hommes font leurs époques tout comme les époques font les hommes. En second lieu, les hommes ont en tout temps le libre-arbitre dans leurs actions. En résumé, la vie est ce qui se trouve au plus profond de soi alors que vivre est l’agencement de nos actions tout au long de notre vie.
Mais, que serait la vie sans la présence de sa plus fidèle compagne? Une compagne qui l’a suivi sur les routes sinueuses de l’existence. En effet, la mort confère à la vie toute son importance. Imaginer un seul instant que l’on vous annonce que vous, et vous seul, ne mourrez jamais. Certes, vous vivrez un moment d’extase devant une telle nouvelle. Mais, soyez convaincus d’une chose, ce sera d’une durée très brève.
Et pour cause puisque d’une part, les journées que vous vivrez les unes à la suite des autres perdront lentement mais sûrement de leur importance, et d’autre part, être à la l’abri de la mort ne garantit pas être exempté des fléaux qui accablent les êtres humains et ce, depuis la nuit des temps. À cela s’ajoute le fait qu’il vous faudra être suivi par les meilleurs psychologues afin de passer une bonne partie de votre vie à tenter de donner un sens valable à votre existence. Vivre éternellement a un prix bien plus élevé que l’on puisse penser. Veuillez noter que je parle ici avec un point de vue purement philosophique et non pas théologique. Ne mélangeons pas les deux.
La vie perd tout son sens sans la mort et, de manière paradoxale, cette dernière tire la sérénité des hommes en espérant qu’elle se retrouve en elle une fois le pont traversé. Il est vrai que les êtres humains sont comme les fourmis, ils ont horreur du vide. Voilà pourquoi il existe toute une série de concepts pour sécuriser la crainte face à l’inéluctable depuis que les hommes et les femmes ont découvert leur caractère temporel. Attention ! Tous les concepts ont leur importance puisqu’ils ont souvent, et le permettent encore, permis de formuler un cadre moral aux actions permettant une vie en société. Autrement dit, pour reprendre une phrase célèbre du compositeur Félix Leclerc : « La mort, c’est plein de vie dedans. »
Bref, je termine ce texte de réflexion au sein de mon blogue artistique en empruntant cet extrait de l’une des plus belles prières composée par St-François d’Assise : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle à qui nul homme vivant ne peut échapper. » Et puisque nul d’entre nous pouvons y échapper, hé bien d’ici notre heure venue vivons!
Aujourd’hui je désire réaliser une critique à propos de deux photos réalisées par un photographe qui expose ces œuvres au sein du site deviantArt. Un site qui me permet à la fois de correspondre avec plusieurs artistes œuvrant dans le domaine de la photo et du dessin. Ces supports artistiques ont pour sujet la nudité de leurs modèles. Ces derniers sont autant féminins que masculins. Il est tout à fait normal que la permission d’utiliser quelques-unes de leurs œuvres leur soit demandée avant de réaliser un quelconque article. Il s’agit-là d’un principe à la fois moral, d’éthique et légal. Moral puisqu’il s’agit de leurs œuvres. Éthique puisque cela cadre avec la recherche de l’excellence. Légal car agir autrement irait à l’encontre du droit d’auteur.
Toutefois, ma critique s’adresserait à une certaine Laurita. Pourquoi donc ? Tout simplement pour donner une originalité au présent article. En effet, je préfère m’adresser à ce superbe modèle, un peu comme si je me confierais en secret, loin des oreilles indiscrètes. Une chose doit être dite une fois pour toute : Tu es un modèle à la beauté exquise. Une beauté mise en valeur par l’ensemble des deux photos même si l’une des deux l’accentue de manière fort appréciable tant sur le plan artistique que sur le plan visuel.
Ma chère Laurita
Comme je l’ai mentionné plus haut ta beauté est tout à fait exquise. La magnificence de tes cheveux lesquels semblent posséder la douceur de la soie, la perfection de ton visage qui peut saisir le plus difficile des hommes et la grâce toute féminine de ton corps font de toi un modèle qui ferait l’envie de bien des écoles d’art. Un corps agrémenté tant par des seins magnifiques et une vulve rasée font de toi une déesse en ce monde.
Chacune des photos pour lesquelles tu as servi de modèle rend grâce tant à ta beauté qu’à ta féminité. Toutefois, elles le font d’une manière qui leur est propre. Puisque je dois choisir l’une des deux pour commencer ma critique, j’opte pour celle réalisée en couleur.
Pourquoi un tel choix? Tout simplement parce qu’elle accentue le regard sur les particularités de ton corps. Sois rassurée! Le regard dont il est question est empreint de respect à ton égard tout comme celui du photographe qui a eu la chance inouïe de travailler avec toi à l’occasion de cette séance. Des particularités qui, un peu à l’image d’une carte géographique, nous font découvrir des zones que seuls des yeux expérimentés peuvent percevoir.
Je prends ces deux exemples à titre explicatif. En premier lieu, les aréoles des seins et les bordures des grandes lèvres donnent, et ce par leurs teintes, à la photo un cachet unique. Certes, il s’agit d’un cachet unique mais loin d’être vulgaire puisque cela est englobé dans un ensemble de couleurs où l’harmonie est de mise. En second lieu, une telle harmonie transpire dans chacune des parties qui composent cette photo. L’on a qu’à regarder la progression des couleurs de l’avant-plan à celles de l’arrière-plan pour s’en rendre compte. En effet, elles passent du rose aux différentes teintes de bleu avec le bois de l’éventail lequel me fait penser à un soleil. Ce dernier point était-il voulu par le photographe? C’est possible.
Le tout est entrecoupé par la présence, loin d’être désagréable pour les yeux, des bas noirs que tu portes avec grande classe. Une telle classe témoigne de ton professionnalisme et celui du photographe. C’est tout à votre honneur.
Que puis-je écrire à propos de la photo réalisée en noir et blanc ? Quelle serait davantage conforme à ce que l’on attend d’une photo où la nudité artistique est présentée ? Qu’a-t-elle de si particulier par rapport à la précédente ? Et pourquoi devrais-je autant m’y intéressé ? Voilà les questions auxquelles je vous apporte des réponses.
Tout d’abord, il m’est apparu impératif de m’y intéresser puisqu’elle se situe être aux antipodes de la précédente. Non pas dans le sens d’être de mauvais goût mais plutôt d’être tout aussi belle tout en étant fort différente. Des différences qui sont perceptibles pour tout amateur d’œuvres où le corps est présenté dans son plus simple apparat.
La première différence réside dans l’arrangement propre au noir et blanc. C’est-à-dire que l’on assiste à une fonte graduelle de ces deux réalités visuelles. (1) C’est un fait indéniable : les réalisations en noir et blanc possèdent une douceur tout à fait remarquable. Je dirais même qu’elles peuvent cacher certains défauts plus visibles dans les réalisations en couleur.
La deuxième différence se trouve dans le jeu de lumière. En effet, les couleurs que l’on voit dans la première photo deviennent à leur tour une accentuation des teintes passant parfois du blanc au noir avec une progression lente du gris. J’ai à titre d’exemple les barreaux de l’éventail qui n’a plus cette caractéristique de me faire penser au soleil. Ce qui n’enlève rien à l’éclat du résultat final.
La dernière différence, et possiblement la plus notable, concerne la capacité de rendre une photo de nudité plus conforme aux normes non écrites liées au nu. Désolé pour l’exemple qui suit mon propos. Mais, sans vouloir me justifier pour un tel choix, je vous dirais qu’il n’en a pas d’autres d’aussi appropriés dans les circonstances. En l’occurrence, la visualisation bien perceptible de l’anus du modèle diminue de manière significative le caractère artistique d’une telle photo.
Aussi utile est cet orifice, je ne crois pas qu’il soit tout à fait approprié que l’on puisse le voir de manière aussi visible au sein d’une photo de nu. Personnellement, et c’est mon humble opinion, un filtre aurait été appréciable pour amoindrir sa présence. Un peu comme le fait de jeter un voile pudique afin de mettre davantage l’accent sur le reste de cette œuvre. Ce qui, tu dois sûrement t’en douter, n’ôte en aucun cas à ton charme.
En résumé, je préfère la seconde photo à la première. Certes, il existe d’autres éléments qui peuvent davantage appuyer mon choix. Lesdits éléments sont trop longs à énumérer dans ce présent article. Peut-être à l’exception d’un seul, celui de devenir un superbe fond d’écran pour mon ordinateur. (2)
Chère Laurita, ce fut avec un plaisir immense que j’ai partagé avec toi et avec mes nombreux abonnés ma critique sur l’ensemble de ces deux photos dans lesquelles ta beauté toute féminine y est présentée de manière très agréable.
RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
(1) J’ignore comment dire les choses autrement puisque le noir et blanc, si je me fis à mes rares cours d’arts à l’époque du lycée, ne sont pas des couleurs à proprement parler. J’ai donc opté pour réalités visuelles afin de faciliter la démonstration de mon point de vue.
(2) Il est à noter qu’il en est de même pour la photo réalisée en couleur. Ce qui prouve qu’une telle photo a été faite presque à la perfection.