Je te veux
En cette journée terne et pluvieuse,
Qui est aussi à la fois triste et un peu moqueuse,
Que les gouttes de pluie me rappellent mon amoureuse,
Celle que je désire embrasser avec une passion langoureuse.
La voir se déshabiller,
Devant moi un soir de mai,
Afin de la satisfaire de mille baisers,
Et de la rendre folle de plaisirs insoupçonnés.
Après de gracieux préliminaires,
Dignes de mon amour et de mon savoir-faire,
Faisant couler de cette ouverture cachée une sève,
Une sève invitant à la déguster sans aucune réserve.
La savourer sans gêne à pleine bouche,
Recevant cette substance telle une douche,
En entendant ses cris langoureux de supplications,
Me demandant de continuer jusqu’à son entière satisfaction.
Et de ses yeux noyés par les larmes de jouissance,
Dans une requête tant attendue frôlant une grande démence,
Murmurant d’une voix étouffée par une passion obsessionnelle,
De lui faire connaître ce péché de la chair au risque des flammes éternelles.
Comment pouvais-je lui refuser un tel désir ?
Car tout mon être ne faisait que souffrir que languir,
Voilà que tout est dit, que tout est écrit de mon précieux vœu,
En cette nuit fraîche du mois de mai, voilà mon souhait : Je te veux.
De