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Être nu ou être habillé ? Deux conceptions de la réalité

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RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Être nu ou être habillé ?

Deux conceptions de la réalité

Pour ma part, je dirais que la nudité et le vêtement sont deux conceptions de la réalité laquelle se réfère à ce qui est permis ou interdit au sein de nos sociétés. En premier lieu, le vêtement demeure avant toute chose un besoin, voir une nécessité, dans la vie quotidienne. Certes, les distinctions sociales peuvent être perçues, et même dans une certaine mesure, exhibées, par les vêtements que nous portons. Avouons-le! Rares sont les gens bien nantis qui se pavaneront dans des lambeaux.

IMG_0711En second lieu, la nudité se réfère à un droit lié de près à son bien-être intérieur. Être nu, vivre nu dans un milieu adapté à une telle situation tout en respectant une certaine pudeur, relève avant toute chose d’un sentiment de paix intérieur et, dans certains cas, d’acceptation de son corps. À cet effet, bien des gens tenteront coûte que coûte de transposer leurs malaises intérieurs en adhérant à des postes socialement respectés, voire même adulés, par une proportion importante de la masse populaire. Lesdits postes ont ceci en commun : le port de vêtements qui incitent soi au respect ou bien à la crainte.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Sens en toi l’amour que je ressens pour toi

Sens en toi mon amour que j'éprouve pour toi

 

Avec la permission de Christian d’Allemagne

 

Sens en toi l’amour que je ressens pour toi

 

Ô beauté chérie pour cette seule nuit,

Ô belle déesse peut-être même pour la vie,

Car qui sait, en ce monde, comment sera fait demain,

Serait-ce un rêve disparu au matin ou vécu tel un destin ?

 

Maintenant que tes désirs furent comblés,

Par mes caresses viriles de mains si expérimentés,

Fouillant dans les moindres recoins de ton corps de femme,

Allumant avec précaution tes lieux de plaisir telle une douce flamme.

 

N’écoutant que mes émotions,

Celles de te combler avec mille sensations,

Assouvir avec attention tes demandes et tes supplications,

Dans le but ultime de te donner avec générosité de multiples satisfactions.

 

Sachant, sans te le dire, le bon moment,

Tu m’offris cette vision incroyable gracieusement,

En me suppliant telle une esclave à son maître bien-aimé,

 De te rendre hommage en pénétrant ce haut-lieu tant apprécié.

 

C’est alors qu’en cet instant précis,

Qu’au plus profond de moi j’ai enfin souri,

Puisque j’avais depuis longtemps envie de t’offrir ce cadeau,

Un présent si intime afin de te faire connaître un moment si beau.

 

Un moment que tu ne pourras jamais oublier,

Que tu n’avais jamais connu avec tes amants du passé.

Alors qu’avec douceur je pénètre cette barrière gracieusement levée,

De te faire connaître ce plaisir tant interdit tu ne cesses de me supplier.

 

J’arrive dès cet instant pour te démontrer mon amour,

Je serai bientôt en toi de corps et de cœurs pour toujours,

Je viens sans ménagement et retenu avec amour pour seule loi,

Ô mon adorée, sens en toi tout mon amour que j’éprouve pour toi.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Écrire pour ….

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Votre humble serviteur : RollandJr St-Gelais

Écrire pour …

 

Devant ma table, je prends ma plume,

En me souvenant de ma belle Dame Plume,

Tout en aimant cette nouvelle venue Goldy,

Qui est si mignonne et tellement jolie.

 

Et puis je me demande vraiment pourquoi,

J’ai décidé d’écrire ces mots du fond de moi,

C’est alors que viennent en mon esprit ces raisons,

Qui animent les raisons de vivre qui me donnent cette passion.

 

Écrire pour enfin réellement vivre,

Dans ce monde qui ne fait que survivre,

Écrire pour exister et pour perdurer dans le temps,

Avant que vient mon heure d’aller rejoindre mes aïeux d’antan.

 

Écrire pour témoigner de mon amour,

Qui parfois ont pris de drôles de détours,

Écrire pour communiquer avec l’univers majestueux,

Même si de ma langue impossible de tout faire ne peut.

 

Écrire pour  simplement être,

Tel un vieux et si noble hêtre,

Enraciné avec solidité dans le sol,

Sous le soleil accablant sans parasol.

 

Écrire quelques mots,

Pour en extirper bien des maux,

Écrire ces quelques insipides lignes,

Devant cette foule parfois bien maligne.

 

Écrire pour éviter de parler,

Et de mon plaisir le faire durer,

Écrire encore et encore et encore,

Car idées immortalisées sur le papier valent de l’or.

 

Écrire pour éviter de souffrir,

Pour me rappeler qu’il faut aussi savoir rire,

Écrire pour donner afin de ne pas reprendre,

Car c’est là que réside ce que l’on ne peut comprendre.

 

Écrire pour savoir se taire,

En longeant une belle rivière imaginaire,

Écrire pour savoir réellement écouter,

Écouter ceux à qui on interdit de parler.

 

Écrire pour communier avec ceux qui souffrent en silence,

Leur rappeler qu’ils ont aussi de la valeur depuis leur lointaine enfance,

Écrire pour raviver le désir de vivre de ceux qui ont si peu,

Leur rappeler que bien des richesses insoupçonnées se trouvent en eux.

 

Écrire une chanson ou de la poésie,

Afin d’égayer ceux qui ont le cœur endolori,

Leur rappeler qu’il suffit souvent d’une étincelle,

Pour voir en la vie ces grandeurs et ces merveilles.

 

Écrire pour me rappeler que je suis être éphémère,

Conçu une nuit dans l’amour d’un père et d’une mère,

Écrire pour me souvenir que le seul vrai trésor découvert sur mon chemin,

Est de pouvoir mettre mes pensées par des mots sur cet ultime parchemin.

 

De

 

RollandJr St Gelais

Québec (Québec)

Canada

Dis-moi tout

Dis-moi tout!
Dis-moi tout!
Dis-moi tout!
Parle-moi ô ma chérie adorée, à genoux je t’en supplie.
Quel crime si horrible aurais-je commis qui t’incite à garder ce silence ?
À  toi, que Dieu m’en soit témoin, nul sourire ne te fut interdit.
Ta tristesse me transperce corps et âme telle une lance.
Tu sais bien que de mon entière fidélité, je te le jure, tu en as l’exclusivité
N’imite pas la femme de Lot qui détourna son regard d’un avenir prometteur,
Et qui se transforma, trois fois hélas, en une vulgaire statue de sel pour l’éternité.
Nulle prétention d’être sans défauts, mais de mon amour véritable, je ne suis point menteur.
Je combattrai tous les minotaures de ce monde pour te prouver mon hardiesse,
Je voguerai même vers l’Hadès en parcourant le fameux Styx.
Pour y détruire tout ce qui alimente de notre amour sa faiblesse,
Ô mon admirable beauté, mon supplice est pour moi pire qu’une silice.
Aucun peuple n’a de son histoire créé de mots qui décrivent pour toi ma passion.
Aucune langue d’hommes n’est digne, ne fut-ce qu’un instant, de prononcer ton nom.
Aurais-je trahi ta confiance d’un seul secret né de nos relations intimes?
De ma langue, que l’on m’en prive si cela peut dissiper tes doutes bien légitimes.
Mon Dieu ! Je vois une larme ruisseler sur ta joue de soie.
Comment puis-je la faire disparaître car de t’avoir blessée j’en ai peur ?
Quels mots pourraient te redonner à la fois ton bonheur et ta joie ?
Tu le sais autant que moi qu’il n’y a pas dans la vie que tromperie et l’heur.
Tends-moi la main et raconte-moi ce qu’il ne va pas.
Jamais de jugements sur toi je ne ferai.
Qui suis-je pour rejeter celle qui de la mort me sauva ?
Dans un mutisme absolu je serai tenu pour davantage t’écouter.
Dis-moi tout, ô mon adorée, dans le creux de mon oreille attentive.
Ne sais-tu pas que dès mon réveil mes pensées ne sont que pour toi ?
Et que mon amour fait en ma volonté profonde force de loi ?
Viens près de moi, colle–toi sur ma poitrine qui recueillera tes larmes divines.
J’entends battre ton cœur avec un rythme que rien de bon ne m’inspire.
De mes bras musclés, je t’enlace avec une précaution infinie afin de te protéger de ces démons.
Que je projetterais loin dans les profondeurs de tous les enfers et en particulier les pires.
Si tel est ton vœu, pour te prouver que tu es l’élue de ma vie, je gravirai les plus hauts des monts.
Les aurores sans ta présence à mes côtés ne sont que des crépuscules lugubres.
Mais, mon sommeil en ta compagnie devient un doux parcours rempli de vie.
Les saisons, aussi belles soient-elles, ne sont en ton absence que pâle mois de novembre.
Par ton incomparable perfection, le ciel d’un bleu tout limpide se remplit.
Dis-moi tout ma chérie, je t’en prie au nom de notre jeunesse d’autrefois.
Une époque où l’on se moquait de tous ces mots sur nous qui courraient.
Nous n’avions que faire de leur fausse morale et de leur vaine foi.
Et de faire l’amour sans relâche, nous le faisions avec un plaisir qui jamais ne mentait.
Chaque jour n’est que douce romance dès le moment où mes yeux ont croisé les tiens.
Et du premier baiser, tu m’as ouvert toutes grandes les portes du jardin d’Éden.
De tes suaves paroles, tu as fait de tes rêves, les miens.
Ma vie avait enfin trouvé un sens, je ne vivais plus tel un bohème.
Oui, devant les Dieux de l’Olympe et les simples assises humaines, j’avoue ce crime parfait.
Et, le refaire encore et encore, je suis prêt car je n’en éprouve aucun regrets ni remords.
Coupable et cent fois coupable, je plaide ma cause devant la justice des hommes imparfaits.
C’est de ne t’avoir jamais cessé de t’aimer sur le chemin de notre vie que je voulais tant être parsemé de feuilles d’or.
De
Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada