Je quitte à l’instant ce nid douillet, notre refuge sans avoir osé te réveiller. Tu dormais si profondément …. Je t’ai longuement admiré, ainsi assoupi, face enfouie au creux de nos draps, nu et innocent comme au premier jour ….
Tu cachais avec cette étonnante inconscience, si totalement tienne, tes attributs masculins, ton corps d’homme si plein de vie, ta virilité, comme un fruit défendu …
… Temps comme suspendu, à rien, à un souffle, un soupir ….
Bien qu’endormi je devine tes rêves d’amour et d’éternité qui rejoignent mes espoirs!
Quand tu ouvriras les yeux, brillants des espoirs de la nuit, tu liras mes mots et ma renaissance ….