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Les trois jolies

Les trois jolies Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Three-Vintage-Nudes-960008533

Les trois jolies

 

Il y a des jours que je ne peux pas oublier.

Des circonstances qui survivront dans le temps.

Des événements gravés en ma mémoire éternellement.

Des gens qui ont, dans ma vie, une tendre lumière, apportée.

 

C’est ainsi qu’en cette chaude après-midi,

J’ai eu la chance de recevoir dans mon atelier,

Trois dames arrivées d’un lointain pays étranger,

Elles me parlèrent avec, ma foi, un accent si exquis.

 

Elles se ressemblèrent à s’y méprendre.

Leurs corps magnifiques attirèrent mon regard.

Moi, un homme, que l’on appellera bientôt un vieillard.

Alors que mes crayons et tableaux, jamais, je n’allais rendre.

 

Sans attendre, elles se présentèrent avec entrain.

En prenant la parole, chacune à son tour d’une voix douce.

Leur seule différence était leur chevelure brune, noire et rousse.

Isabella, Monica et Francesca sonnèrent, à mon esprit, tel un refrain.

 

Elles me firent penser à trois fleurs perdues.

Égarées dans cette cité à l’histoire tantôt étonnante.

Quelquefois triste ou romantique, mais souvent déconcertante.

Une capitale érigée depuis longtemps sur une plaine à perte de vue.

 

Elles me proposèrent, avec sourire radieux, sans attendre séance tenante.

Dans laquelle leur charmante nudité sera dévoilée de belle manière !

En guise de souvenir de leur séjour en cette ville remplie de mille mystères.

C’était là, pour moi, une requête bienvenue en cette journée suffocante !

 

J’acceptai sans hésiter avec grande joie en mon modeste cœur.

Après tout, cette expérience était, pour leur serviteur, inhabituelle.

Surtout de la part de dames qui me firent penser à des tourterelles.

Tandis que se déversa sur mon corps vieillissant une abondante sueur.

 

Elles se tinrent debout, et dévêtues, attendant mon signal.

Approchez-vous ! Placez-vous devant mon humble chevalet !

J’agrippais avec fébrilité mon crayon pour réaliser un superbe ballet,

Sur le papier vierge afin d’immortaliser ces étrangères si belles.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La tresse

La tresse Poème de Rolland Jr St-Gelais Dessin par CheeckyBrush Source : https://www.deviantart.com/cheeckybrush/art/BathTub-Roundness-938569223

La tresse

 

Je suis allé voir ma petite amie,

En un beau dimanche d’après-midi.

Elle m’a offert un bon café et quelques petits-beurre.

Ce qui était très apprécié pour un quatre heures.

 

Elle avait remarqué au fil de notre conversation.

Que j’avais apporté un calepin et quelques crayons !

Une idée lui naquit alors à l’esprit de faire des dessins.

Lorsque le moment viendra de prendre son bain.

 

Une pensée qui, je l’avoue, m’avait beaucoup plu.

Ce n’était pas la première fois que je la voyais nue.

À dire vrai, une partie d’elle grandement me fascinait.

Sa tresse, depuis longtemps, je contemplais, en secret.

 

Elle lui donnait une silhouette si pure.

Elle a toujours eu une magnifique coiffure.

Sa chevelure est à mes yeux le symbole de la féminité.

Elle est à l’image de sa jeunesse éprise de liberté.

 

 Une fois notre petite, mais délicieuse, collation terminée.

À la salle de bain, d’un pas léger, nous sommes allés.

Eau coulée, tenue retirée, elle s’y laissa engloutir.

Une pareille faveur me faisait tellement plaisir.

 

Elle paraissait prendre, un peu à ma surprise, cela pour un jeu.

Une sensation qui me rendait plus particulièrement heureux.

En effet, la joie augmente davantage lorsqu’elle est partagée.

Surtout lorsqu’une dame me permet d’entrer dans son intimité.

 

 

La tresse est, de la vie, la parfaite allégorie.

Elle est une source intarissable de la force infinie.

Même si, en mon cœur, je connais sa faiblesse.

C’est pourquoi je lui fais mes plus tendres caresses.

 

Oui, son corps est une véritable œuvre d’art.

Elle est depuis toujours plus précieuse que l’or.

J’aime tant contempler sa belle et longue tresse.

Mais, plus encore, ses magnifiques fesses.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada 

Se sentir vivante

Se sentir vivante Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Modèle : Kira Bangauf Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Feeling-free-971376737

Se sentir vivante

 

Quel bonheur!

D’être nue en cette heure.

Assise sur une pierre,

Dans une magnifique clairière.

 

Entourée d’arbres majestueux,

Je suis si loin de tous ces curieux.

Profitant allégrement du soleil brillant,

Je crois bien que je serai ici pour longtemps.

 

Où irais-je en cette journée d’été?

Les magasins, en ce dimanche, sont tous fermés.

Et, puis, c’est le temps des vacances, des réjouissances.

Aussi bien en profiter comme l’époque lointaine de mon enfance.

 

J’ai eu une éducation très puritaine.

Croyez-moi ! Il n’était pas question de faire ma vilaine.

Je devais être continuellement habillée, soignée et en belle tenue.

Fort heureusement, je peux maintenant me mettre toute nue.

 

Je récite tout de même mes prières du matin.

Car, j’ai eu la chance d’être élevée par de tendres mains.

Je chante aussi des louanges avant l’heure du coucher,

En rêvant de ce bel homme avec qui je souhaite tant baiser.

 

Les bras levés pour remercier le fait de vivre.

De cet air qui caresse mon corps, je me sens revivre.

On dit de moi que j’ai une beauté angélique et un sourire espiègle.

Je reconnais que parfois, à l’adolescence, je défiais les règles.

 

Bon! Je crois que j’ai assez parlé.

Je vais retourner me faire bronzer.

Je vous dis bonne fin de journée mes chéris.

On se reverra, peut-être, en fin de cette après-midi.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Elles partagèrent le fruit tant désiré

Elles partagèrent le fruit tant désiré Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Modèles : Ethell et Ana Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Sharing-fruit-955275463

 

Elles partagèrent le fruit tant désiré

 

En ce dimanche ressemblant étrangement à l’hiver,

Où les flocons de neige avec lenteur se déversèrent,

Sur les arbres qui attendent la chaleur du printemps,

Mais qui tarde depuis tellement trop longtemps.

 

Deux modèles avaient pris un rendez-vous,

En cette journée blanche où je croyais devenir fou.

En effet, voir autant de poudre d’ivoire en fin de mars,

Est, si vous me permettez cette expression, loin d’une bonne farce.

 

Elles arrivèrent avec entrain à l’heure prévue.

Elles avaient une fière silhouette et une belle tenue.

Chaudement habillées en cette période si enneigée,

Elles avaient agi avec une décision éclairée.

 

Est-il utile de préciser à propos des présentations ?

Voilà pourquoi je vais passer outre, sans contrefaçon.

Contrats dûment signés et désirs clairement définis !

Nous sommes allés dans mon atelier pour l’après-midi.

 

Les minutes écoulèrent comme les grains fins du sablier.

Elles prenaient les poses, sans une seule fois, devoir proposer.

Chacun de leurs gestes s’agençait à la perfection à mes attentes.

Elles étaient devenues les muses qui depuis des lustres me hantent.

 

L’heure de la collation arriva inévitablement.

Une fringale a envahi mes dulcinées évidemment.

C’est alors qu’elles se servirent dans leur besace,

Des aliments qu’elles ont savourés avec un appétit vorace.

 

Avec un professionnalisme bienvenu,

Elles ont été immortalisées entièrement nues.

Mais, sans m’y attendre, ce qui m’a plus étonné.

C’est l’instant précis où elles s’échangèrent le fruit tant désiré.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Amusant

Tellement amusant Poème par Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Modèle : MilkaVi Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/So-much-fun-950932263

 

Amusant

 

Par un bel après-midi de juin,

Où les fleurs embaumèrent l’air de leur parfum,

Et que l’on profitait des premières journées,

D’un été qui allait sans cesse nous émerveiller.

 

Je t’avais invitée à nous promener dans les bois,

Situés, à quelques lieues, pas si loin de chez-moi.

J’y allais jadis fréquemment en compagnie,

De mes parents maintenant au paradis.

 

C’est un endroit agréable que j’aime beaucoup.

C’est là que se puisent mes souvenirs les plus beaux.

Chaque dimanche, après la cérémonie religieuse.

Nous nous y trouvions pour des activités joyeuses.

 

À ce qu’ils m’ont raconté, ils ont acheté la maison.

Où ils ont aménagé avant la venue de leur garçon.

Mais, il semblerait qu’ils m’aient conçu,

Dans ce coin un peu perdu.

 

N’est-ce pas cocasse lorsqu’on y pense ?

Nous avons marché ensemble telle une danse.

Sur les traces gravées sur les troncs d’arbres abandonnés.

C’est à ce moment que je t’ai demandé : « Veux-tu m’épouser » !

 

Tu m’as dit oui avec un sourire si radieux.

De toute ma vie, je ne me suis pas senti si heureux.

Dès l’instant où j’ai désiré t’enlacer et t’embrasser,

En douceur, devant mes yeux étonnés, tu t’es déshabillée.

 

En cette occasion inoubliable,

Sur une nappe, nous nous sommes mis à table.

Nous avons fait l’amour avec une passion indescriptible.

Tel le récit du roi David et de la reine de Saba relaté dans la Bible.

 

Peu de temps, tu m’annonças la présence d’un être fragile.

J’étais rempli de joie, peu importe si c’était un garçon ou une fille.

Nous vivrons sous le même toit où j’étais avec mes parents.

Dis-moi, mon amour. Ne trouves-tu pas ça amusant ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada