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La vie est un miroir

La vie est un miroir Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Source : Circular mirror. by samo19 on DeviantArt

 

La vie est un miroir

 

C’est un fait que la vie est un miroir.

Parfois, ça semble clair, tantôt c’est noir.

Tout dépend de notre angle de vision.

En chaque occasion, nous avons des frissons.

 

Au fil des ans, on se pose des questions.

Qui nous entraînent vers des hallucinations.

Des chimères apparaissent pour troubler nos esprits.

Des pensées viennent nous tourmenter même dans le lit.

 

Pourquoi les regrets, les blâmes qui gâchent notre aventure ?

Car, en ce monde, rien ne peut être qualifié de totalement pur.

À part, peut-être l’amour de l’enfant blotti dans les bras de sa mère.

Fruit d’une nuit de passion avec un homme qui sera toujours son père.

 

Avec l’âge qui avance, il nous arrive quelques fois.

De faire face aux situations pénibles qui ébranlent notre foi.

C’est le destin de chacun de nous sur cette terre.

On traverse des périodes de paix ou bien de guerre.

 

On en advient à éviter par la crainte les quotidiens télévisés.

Car, ils pullulent dans toutes les chaînes à chaque journée.

L’essentiel est de réussir à regarder devant soi.

Et, de se dire qu’advienne que pourra !

 

Oui, nous avons un miroir entre nos mains.

Mais, nous sommes les maîtres de notre destin.

Chaque décision est loin d’être coulée dans le béton.

Tout est pleinement réalisable dès lors que nous y croyons.

 

Il suffit pour cela de vouloir, le moment venu retirer la glace.

Et de nos erreurs, avec franchise, de simplement faire face.

Regarder avec admiration les jours à venir avec un beau sourire.

Car, qui sait si de ce temps actuel, nous en finirons par en rire.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La brûlure de la colère

La brûlure de la colère Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par DerBuetter Source : https://www.deviantart.com/derbuettner/art/Free-942248412

La brûlure de la colère

 

Seule et nue sur une plage,

Je sens la vague frapper sur le rivage.

Une étrange sensation m’envahit depuis peu.

Je lève avec ardeur les yeux remplis de larmes vers les cieux.

 

Je vois défiler le fil de ma vie devant moi.

Je me souviens des gens avec qui j’ai vécu tant de fois.

Dans mes pensées, je serre dans mes bras ceux que j’ai aimés.

J’adorerais tant pouvoir leur dire en ce jour comme je les ai appréciés.

 

Devant l’inévitable, je lève ma main vers les dieux.

Pour leur dire ceci en cet instant tellement précieux.

Désormais, je vais vous défier jusqu’à la fin des temps.

Maintenant, et à jamais, j’aurai que pour maître Satan.

 

J’abjurerai mes promesses que l’on prononça à mon baptême.

Pour toujours, j’honorerai les fêtes païennes en reniant les carêmes.

Je ferai une grande miséricorde aux faibles et aux indigents.

Mais, je ferai payer au centuple ceux qui blessent les innocents.

 

Que cette eau de mer devienne la source intarissable de ma colère.

Que j’emporte avec moi mes ennemis jusqu’aux lourdes portes des enfers.

J’ai une fois pour toutes détruit les chaînes de la mythologie chrétienne.

Je poursuivrai avec la joie au cœur mon chemin selon les lois païennes.

 

Je suis libre d’être pour toujours comme je suis.

Avant que prenne fin pour de bon ma seule vie.

Mais, mon simple regret est que j’aurai aimé une fois encore.

Serrer dans mes bras mon père qui était à mes yeux si fort.

 

Unique instant vécu sur ce chaud rivage.

Je ressens le vent de la côte qui caresse mon visage.

Une sensation tellement étonnante remplit mon âme.

La brûlure de la juste colère en mon être qui s’enflamme.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Allez-vous me suivre ?

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Allez-vous me suivre ?

 

Oui, mon amour, ma chérie.

Je te suivrai chaque jour de ma vie.

J’irai jusque dans les enfers pour ces chaînes te défaire.

J’irai dérober dans le jardin des cieux la plus belle fleur pour te plaire.

 

J’arrêterai de mes mains le Dieu du temps.

Pour contempler ta divine beauté indéfiniment.

Je marcherai sans cesse à tes côtés pour te protéger.

Contre tous ces vents menaçants et ces violentes marées.

 

Je continuerai sans relâche avec toi mon humble route.

Sinon mon esprit meurtri s’en va inévitablement vers la déroute.

La fougue de ma jeunesse se manifeste par la vigueur de ma verge.

Et, mon tendre amour, pour toi, telle une grâce, qui le submerge.

 

Enlève cette serviette qui cache ton corps.

Cette merveille qui est plus précieuse que l’or.

Permets-moi d’admirer chaque parcelle de ta peau.

Qui me rappelle qu’il y a encore en ce monde du beau.

 

Je te rejoindrai au plus profond de ton intimité.

Afin de te satisfaire de ces plaisirs jusqu’à satiété.

De ton fluide corporel, je m’en abreuverai allègrement.

Ô, ma bien-aimée ! Je le jure. Avec toi, je serai éternellement.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Dans l’œil du cyclone

Dans l’œil du cyclone Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Eri Kel de la France

Dans l’œil du cyclone

 

Aujourd’hui, je poursuis ma promenade.

Quelle belle occasion pour réfléchir qu’une balade.

Moment propice pour méditer sur le sens de la vie.

Alors que nous vivons tous sur une période de sursis.

 

« Mois d’avril, n’enlève pas un fil », affirme le dicton !

C’est davantage vrai en ce froid à en perdre la raison.

Quoi de mieux à faire que de se ressourcer en cette forêt ?

Où les arbres endormis attendent l’appel des farfadets.

 

C’est drôle comme je réfléchis ces jours-ci.

Oui, je le sais bien que, malgré tout, la vie me sourit.

Toutefois, certains événements me portent à la réflexion.

Des circonstances qui me poussent vers des questions.

 

Celle qui me revient souvent à l’esprit est d’une simplicité déconcertante.

La réponse est, à ma grande surprise, d’une véracité étonnante.

Quel sens peut-on donner à notre éphémère existence ?

Serions-nous destinés à offrir que patience et résistance ?

 

Tel un être perdu dans l’océan bleuté du temps.

Une mer d’un calme spartiate ou agitée par les vents.

Un simple mortel qui se remet des coups du destin.

Un être de chair qui sans cesse relève les mains.

 

Il y va de sa survie, de sa raison d’être, de sa progéniture, de son avenir.

Graines semées sur la terre pour qu’il puisse, sa famille, la nourrir.

Entre la tourmente sitôt passée et celle qui aussitôt gronde au loin.

C’est le lot des fils d’Adam et d’Ève depuis leur renvoi du divin jardin.

 

Heureusement qu’il y a en ce monde des moments de répit.

Ces instants où l’on peut reprendre doucement la liberté de l’esprit.

De ces temps alloués à l’amitié, à l’amour, à l’entraide et au partage.

Ces valeurs qui ont permis aux générations de sillonner les âges.

 

C’est dans l’œil du cyclone que nous pouvons nous ressourcer.

C’est auprès d’un Dieu silencieux que nous pouvons nous réfugier.

C’est un bien drôle de raisonnement que je fis auprès d’un chêne.

Un vieil arbre qui attend que la grande faucheuse lui retire ses chaînes.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Les fissures du temps

Les fissures du temps. Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Eri Kel de la France

Les fissures du temps

 

Bien le bonjour mes précieux amis,

Je poursuis ma promenade en votre compagnie.

Une balade en cette forêt en ce début du printemps.

Un moment propice pour une réflexion en ce triste temps.

 

N’allez surtout pas croire que je suis du genre à me lamenter.

Vous savez depuis longtemps que j’adore la vie l’hiver comme l’été.

Voyez-vous ? Les situations actuelles me poussent à réfléchir.

Sur les multiples raisons de vivre bien avant de mourir.

 

Tout comme vous, je ne possède pas les réponses aux questions.

Je suis qu’un être humain qui tente au jour le jour de ne pas perdre la raison.

Une raison partagée avec la foi donnée par mes parents et transmise par leurs aïeux.

Ce sont des atouts pour découvrir en ce monde tout ce qu’il a de merveilleux.

 

Au fil de mes pas sur la terre fraîche, j’ai fait la rencontre d’un vieux chêne.

Un arbre qui, à mes yeux incrédules, semblait vouloir se libérer de ses chaînes.

Un témoin de l’histoire jonchée parfois d’illustres héros, plus souvent d’inconnus.

Des gens, comme vous et moi, qu’ils soient riches ou pauvres, naissent pourtant nus.

 

Contre toute attente, un miracle se produisit sous mon regard tel un inquisiteur.

Ma mère me disait jadis, face à mes questions, qu’à chaque chose arrive son heure.

Elle avait raison, car une chose prenait vie, sous l’écorce asséchée, de cet être si sage.

La réponse à la question que les êtres humains se posent depuis le fond des âges.

 

Pourquoi vivre si notre finalité est d’embrasser la froideur sidérale du néant ?

À vrai dire, la mort n’est pas la fin de la route, car il y aura toujours un printemps.

La vie existera toujours tant dans nos souvenirs qu’en nos espoirs en l’avenir.

Et ce, en dépit des mensonges colportés par les devins qui ne font que rire.

 

C’est au pied d’un arbre qui a connu aussi bien l’amour que la guerre.

Un chêne qui a grandi au fil des années sur les terres de mon grand-père.

Que j’ai compris que c’est souvent en nous promenant et en chantant !

Que nous résolvions nos questions à travers les fissures du temps !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada