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Je continuerai à t’aimer
Je continuerai à t’aimer
Il arrive parfois,
Que les mots sont superflus,
Alors qu’il me suffit de te voir nue,
Afin d’immortaliser mon amour pour toi.
Nous étions dans le salon,
Du café et des brioches étaient préparés.
Pour que nous puissions vraiment apprécier,
Cette session que depuis longtemps, nous attendions.
Sur le tapis près du sofa, tu t’installas.
Alors qu’une douce mélodie jouait à la radio.
Un air qui, à ma grande surprise, était tellement beau.
Un groupe de ton pays natal et que souvent, tu me parlas !
De ma main droite, je pris mon crayon afin de dessiner,
Sur la feuille de mon cartable que, si précieusement, je gardais.
Pour ce jour où j’espérais pouvoir enfin te dire à tel point, je t’aimais
Les traits voguèrent tel un voilier poussé par le vent sur le papier.
Le temps s’écoula bien allègrement,
Alors que jouèrent des chansons d’amour,
Interprétés dans ta langue qui me fascina depuis le jour,
Que je t’ai rencontrée pour la première fois chez le marchand !
Je me suis souvenu que nous avons appris à nous connaître.
Nous étions des étudiants en art dans la même institution.
Les coïncidences n’existent pas, seulement le destin. Dit-on.
Quoi qu’il en soit, grâce à toi, je me sentais alors renaître.
Mes émotions se mirent à grandir au fur et à mesure,
De nos rencontres, de nos sorties et de nos échanges.
Je t’avais avoué que je n’ai pas toujours été un ange.
La vie ne m’avait guère épargné avec ses coups durs.
Je n’ai pas osé exprimer mes sentiments qui me faisaient vivre.
Pourquoi donc ? Je ne saurai pas quoi répondre à cette question.
Il y a des faits dont aucun être ne trouverait une valable raison.
Était-ce la crainte d’un rejet potentiel et celle de souffrir ?
Je vais me contenter de cette merveilleuse journée.
Avec la joie en mon cœur, je ferai de mon mieux.
Ce qui certes me rendra vraiment heureux.
En secret, je continuerai à t’aimer.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Sabbat noir
Sabbat noir
Nous sommes bien un vendredi treize.
Certaines personnes éprouvent un véritable malaise.
Il faut avouer qu’il s’agit d’un jour maléfique pour l’église.
Une institution qui a été incapable de convertir ces insoumises.
Ces femmes et leurs dévots qui voleront,
Sur leurs montures vers une étrange destination.
Ils invoqueront le maître de l’enfer et des damnés.
Ils lui voueront une allégeance par leur sang versé.
Depuis le moyen-âge, ce moment est si maudit.
C’est le massacre d’un ordre pour toujours interdit.
Ces templiers, ces chevaliers, défenseurs du christianisme.
Ils ont imputé à tort à des peuples de pratiquer le satanisme.
Depuis lors, les servantes du bouc infernal ont promis de venger.
Ces innocents qui, à cause d’une foi aveugle, de leurs vies ont payé.
Pour le plaisir de ces hommes d’Église de voir leurs congénères anéantis.
Elles ont juré depuis toujours que ces crimes ne resteront jamais impunis.
Elles voguent avec légèreté entièrement nues sur leurs montures.
Ces bêtes à l’allure insolite et au pelage d’un blanc étonnement pur !
Avec une aisance, elles lèvent leurs bras vers le ciel en signe de bravade.
Dans le temps sombre de la nuit sans lune, elles effectuent leurs escapades.
Accompagnées par les êtres de l’ombre par de splendides chauves-souris,
Elles continuent sans relâche leur chemin, alors qu’arrive l’heure de minuit.
Un clocher d’une chapelle au milieu d’un village carillonne les douze coups,
Leur rappelant ainsi que de vendre leurs âmes à Satan a un énorme coût.
Préparer le feu autour duquel où danseront les sorcières !
Elles invoqueront leurs formules magiques dont elles sont fières.
Cette nuit vous est depuis toujours consacrée, mes sœurs adorables.
Mais, je vous en supplie. Retenez bien ceci : méfiez-vous du diable.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Il m’arrive parfois …