Archives de tags | attentions

Pour qu’enfin vienne sur moi la chaleur de la lumière

Pour qu’enfin vienne sur moi la chaleur de la lumière Poème de RollandJr St-Gelais Photo par Samo19 Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Chiaroscuro-930540147

Pour qu’enfin vienne sur moi la chaleur de la lumière

 

La nuit est depuis longtemps tombée.

Autour de moi se trouve l’obscurité.

Une noirceur quasi infinie,

Qui assombrit ma vie.

 

De tout mon être, je t’ai aimé.

Pareil à un dieu omnipuissant, je t’ai adoré.

Je buvais chacune de tes paroles que tu prononçais.

Tes belles lettres de passion, en mon âme, je les amassais.

 

Au fil du temps, j’ai fini par comprendre.

À te voir agir ainsi, ton désir était de me prendre.

Tel un vulgaire objet pour satisfaire tes fantaisies,

Me laissant seule face à tes tendances à la mythomanie.

 

Les jours et les nuits sont inlassablement passés.

Mes yeux, devant l’inévitable, ont trouvé la vérité.

À bout de courage, je suis sortie de ce labyrinthe tortueux.

Mon unique souhait était de découvrir un monde merveilleux.

 

Combien de femmes as-tu prises dans tes filets ?

À tes conquêtes d’une aventure, quel mal leur as-tu fait ?

Mais, sache que pour moi tout est bel et bien terminé.

Jamais plus, dans tes toiles finement tissées, je ne tomberai.

 

De toi, j’ai cessé pour toujours d’avoir peur.

Inutilement, j’ai passé tellement de ces heures.

À ingérer tes histoires mensongères si saugrenues.

Maintenant, c’est révolu, car je n’en pouvais plus.

 

Mais, je te rassure, avec toi, je ne veux pas la guerre.

De ton emprise infernale, j’ai réussi à me défaire.

T’accorder la moindre de mes attentions !

Tu n’en vaux pas la peine, mon garçon.

 

J’ai tant d’amour à donner.

Il y a en moi tant de rêves à réaliser.

Je t’ai projeté loin de moi telle lourde pierre.

Pour qu’enfin vienne sur moi la chaleur de lumière.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

En cette soirée de vice

IMG_20190223_193247_685

Être comblé de mes petits péchés

En cette soirée de vice

 

Plaisir le temps d’un soupir,
En vous, je sais que vous aimez me sentir.
Sentir vous pénétrer, vous combler de ce péché.
De ce péché où tant de gens m’ont convoité.

 

Tous ces gens qui ont admiré mon savoir-faire,
De mon expérience de m’envoyer en l’air,
Pour votre plus grand plaisir
Sans trop les faire souffrir.

 

Je suis un homme et un grand pécheur,
Qui n’a point de moralité ni de pudeur,
Voilà pourquoi des enfers, je n’en éprouve point de peur,
Car bien des hommes succombent sous le poids de leurs labeurs.

 

Peut-être ai-je une crainte de mon ombre ?
Car elle est comme ma conscience couleur d’ambre,
Qui me suit malgré moi et me rappelle que je suis un scélérat,
Tout juste bon à être jeté aux égouts et aux rats.

 

Mais, j’ai choisi de vivre libre et nu.
J’ai tant désiré d’être au-dessus des nues,
Libre et frais comme l’air vivifiant de la mer,
Et loin de toutes ces moralisatrices mères.

 

Loin des règles de société,
Qui acceptent de tuer le nouveau-né,
Avant même sa première bouffée d’air,
C’est cela qu’est pour moi le véritable enfer.

 

Plaisir qui enivre mon existence,
Plaisirs jouissifs de mes addictions,
Quel bonheur de succomber à mes pulsions,
Quel grâce d’avoir cédé à ces divines tentations.

 

Loin de ce temps où je vivais l’innocence,
Où je n’en avais pas encore conscience
Savourant chaque geste que vous demoiselles,
Sur mon corps offert avec grâce à ces fausses pucelles.

 

Plaisir ! Oh oui, plaisir de jouir !
De jouir de la vie par un pur plaisir,
Cesser de penser à ce lointain lendemain fini,
Qui sera pareil qu’hier, aujourd’hui et à l’infini.

 

En me laissant dorloter par vos féériques mains.
De vos douces mains qui savent extirper mon nectar,
Ce breuvage sacré que je vous offre directement de mon dard,
Que vous savourez avec gourmandise jusqu’à la fin.

 

C’est sans aucun regret,
Que pour vous je serai toujours prêt,
Prêt à recevoir vos si bonnes attentions,
En cette soirée de vice, vous me comblerez d’affections.

 

Cependant, je penserai à mon âme en allant me confesser.
Car je veux bien comparaître devant mon Dieu avec les mains blanches,
Même si avec délice j’ai caressé vos seins et vos corps jusqu’aux hanches.
Et à quoi bon aller se confesser si on a rien à se faire pardonner ?

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada