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De doux souvenirs
- Doux souvenirs ! Poème de RollandJr St-Gelais de Québec au Canada Réalisation photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Warm-memories-845445180
De doux souvenirs
Dimanche matin !
Tout est calme, je n’entends rien.
Sauf quelques oiseaux gazouillant en cœur,
Perchés dans les arbres près d’un champ de fleurs.
De ce champ de fleurs aux noms étrangers que m’offrit mon époux,
Une seule fleur ne suffisait pas tellement il m’aimait comme un fou.
Des magnifiques fleurs si colorées qui enjolivèrent mes journées,
Dont leurs parfums égayèrent les jours sombres ou ensoleillés.
Voilà maintenant plus de trois ans qu’il est parti,
Vers un monde meilleur, au Paradis, à ce que l’on dit.
Me laissant bien seule avec toutes mes nombreuses pensées,
Mon cœur brisé pourra-t-il un jour de nouveau autant aimer?
Mais heureusement qu’il y a toutes ces fleurs aux arômes si purs,
Qui me rappellent que la vie se conjugue tant au présent qu’au futur,
Et que peu importe les événements du passé, il faut garder le sourire,
Ce qui ne m’empêche guère de mon époux en garder de doux souvenirs.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je me suis couché
- Photo réalisée par Priscilla Vaillancourt 17 octobre à l’U.Q.A.C.
Je me suis couché
Dans la vierge forêt,
J’ai fui ce monde si laid,
En y cherchant la beauté innocente,
Des contes de fées qui en mon esprit me hantent.
Dans la fraîcheur du petit matin,
J’y suis allé avec un coeur léger et serein,
Ne craignant guère ce que j’allais y trouver,
Écoutant les oiseaux chanter et regardant les lièvres balader.
Que l’air frais me faisait du bien,
Faisant surgir en moi un drôle de refrain,
« Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas »
Voilà pourquoi j’ai continué mon chemin tranquillement par-ci et par-là.
Prenant plaisir de sentir les arômes des bois,
Jusqu’à une rivière où eau claire et limpide y coula,
Une soif apparut en moi, je me penchai et quelques gouttes je buvais.
Quel bonheur sublime et indescriptible en mon âme soudainement émergeait.
Clairière entre quelques fleurs et arbres de moi inconnus,
Lentement devant moi comme par magie à mes yeux apparue,
Me rappelant les récits de druides et de sorcellerie celte une idée naquit,
Exposer mon corps frêle aux déesses des lieux en espérant qu’il soit à jamais béni.
Retirant mes vêtements morceau par morceau,
Lentement et avec grâce sous le soleil de plus en plus chaud,
Désirant savourer chaque seconde de ce rituel magique improvisé,
En prononçant des formules sorties tout droit d’une kabbale imaginée.
Formules d’un grimoire de magie blanche,
Formules entendues par les mystiques avalanches,
Avalanches mystérieuses apportant gens courageux mais imprudents,
Vers des lieux qu’aucun mortel en ce monde a eu la chance de voir de son vivant.
Voulant regarder autour moi la beauté qui s’y trouvait,
Je n’ai point bougé afin d’admirer les êtres qui y vivaient,
De ces animaux sauvages aux cœurs d’or et tellement naturels,
Comme je jalousais avec douceur Dame nature d’être à la fois noble et belle.
Sentant venir en moi un étrange assoupissement,
Alors nu sur le sol boisé je me suis étendu calmement,
Prenant la position que j’ai connue alors que je voguais dans le néant,
Je me suis couché sans arrière-pensées pour ne jamais me réveiller assurément.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tes yeux
- DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de Paroles écrites par RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
Dans tes yeux
Chérie, dans tes yeux
Le monde était si merveilleux.
Un monde que je n’avais jamais vu,
Avant le jour où nous nous sommes connus.
Je me souviens de la librairie où tu étais,
Tu avais un roman d’amour que tu feuilletais,
Et moi, du coin de l’œil, prudemment je te regardais,
Faisant attention pour ne point te déranger, je m’avançais.
Tu avais échappé ton roman,
Que je ramassai bien gentiment,
Que je te le tendis bien évidemment,
Par ta beauté tu m’avais ébloui assurément.
Tu m’avais demandé ce que j’aimais lire,
Lire la splendeur de ton âme, je n’osais te le dire.
Je t’ai offert de traverser la rue pour prendre un café.
Que tu acceptas en me disant que tu préférais de loin le thé.
Une fois en ces lieux aux arômes divers,
Je t’offris un verre de ce fameux thé vert,
Dont tu me parlais pendant que toi et moi marchions,
D’un pas léger qu’avec grand plaisir alors nous prenions.
Qui aurait pu me dire que par ce doux moment,
Toi et moi serions devenus amis, amoureux et amants ?
Qui aurait pu nous dire que par ce précieux instant,
Nous nous aimerions encore, toujours et éternellement ?
C’est dans tes yeux que je suis devenu heureux,
C’est par tes yeux que de toi je suis tombé amoureux,
Mais depuis que Dieu t’a appelé près de lui dans les cieux,
Je ne cesse de pleurer en lui demandant : Pourquoi mon Dieu ?
De