
Réalisation photo par Phylactère
Déjà la fin
Les jours raccourcissent,
Alors que le temps rétrécisse,
Dans le sablier au sable fin,
Glissent les blancs grains.
Les couleurs vives de la vie,
Sont remplacées la sombre nuit,
À la chaleur de nos amours torrides,
Prend place le froid de la solitude aride.
Les rires des enfants,
Semblent se taire indéfiniment,
Et le chant mélodieux des oiseaux multicolores,
Quitte nos forêts boréales vers de lointaines aurores.
Et pourtant nous sommes immobiles,
Figés dans l’encre du temps indélébile,
Nus comme des vers surpris par l’arrivée de notre hiver,
Mais en attendant, voici l’automne rougeâtre absent de vert.
C’est déjà le temps de se dire au revoir,
À la pénombre mystérieuse du soir,
Où se cachent farfadets de nos bois,
Se cachant des animaux aux abois.
Dis-moi, chérie !
Comment sera l’automne prochain ?
Puis-je lire les lignes de ta tendre main ?
Même si c’est la fin, rien n’est vraiment fini.
De