Archives de tags | air frais
Entre l’hiver et le printemps
Entre l’hiver et le printemps
Je suis allé me promener.
Dans la forêt pour y respirer.
L’air frais de l’hiver qui tire à sa fin.
Qui disparaîtra un de ces quatre matins.
Tout y était si tranquille en ce lieu.
En ce jour du mois de mars encore nuageux.
Après quelques pas, je vis les arbres penchés sous le poids des ans.
En y pensant bien, ils étaient déjà là lorsque j’étais qu’un jeune enfant.
Mon père m’y amenait souvent pour m’enseigner ses leçons de vie.
Des pensées qui me sont bien utiles pour ouvrir mon esprit.
Chaque jour sera une opportunité qui s’offrira à toi.
Il me répétait sans cesse lorsque nous faisions les pas.
Tu expérimenteras au fil des jours.
Parfois de la peine d’autres fois de l’amour.
Certes, tu es encore jeune pour comprendre cette réalité.
Crois-moi, mon fils ! Nous y passons tous, c’est la pure vérité.
Il y aura des envieux qui chercheront à éteindre ta lumière.
Continue sans relâche ton chemin et ne regarde pas en arrière.
Rassasie tant ton âme que ton corps de saine nourriture,
Évite pour ton bien-être toutes formes de pourriture.
Pour t’accompagner sur le chemin du destin, choisis bien tes amis.
Regarde la beauté de l’âme de celle qui sera ta femme pour la vie.
Prends bien garde aux gens qui utilisent des paroles séduisantes.
Ils saisissent leurs prochains avec leurs mains attrayantes.
Tu commettras des erreurs, car tu es avant tout un être humain.
Ne te laisse pas abattre, et toujours, relève tes mains.
N’oublie pas ! Il arrive toujours chaque chose en son temps.
Il en sera à jamais ainsi entre l’hiver et le printemps.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
À jamais envolée
À jamais envolée!
Je me souviens du soleil,
Qui éclairait une telle merveille,
Qui dominait allègrement la blanche forêt,
Et de ce vent qui, sur les arbres enneigés, soufflait.
Je me rappelle ce ciel si bleu,
D’où regardait celui qu’on appelle Dieu,
Qui saupoudrait d’une neige immaculée,
Les arbres éparpillés sur cette terre où je suis né.
Marchand le long des sentiers enneigés,
Habillé chaudement et raquettes aux pieds,
Je me laissais guider par le sifflement du vent,
Qui me chuchotait des mots inconnus jusqu’à présent.
Ah ! Comme j’étais si heureux en ce temps-là.
Car pour oublier mes tracas, je devais faire quelques pas.
Ces pas dans la fine neige où tombèrent de chaudes larmes.
Et me laisser embrasser par le vent qui réconfortait mon âme.
Remplir mon être de cet air frais me fit alors prendre conscience,
Que rien en ce monde ne soit plus précieux que l’enfance,
Voilà donc quel était le secret longtemps gardé de ma sérénité,
Qui s’est pour toujours envolée en nos temps si troublés.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je me suis couché
Je me suis couché
Dans la vierge forêt,
J’ai fui ce monde si laid,
En y cherchant la beauté innocente,
Des contes de fées qui en mon esprit me hantent.
Dans la fraîcheur du petit matin,
J’y suis allé avec un coeur léger et serein,
Ne craignant guère ce que j’allais y trouver,
Écoutant les oiseaux chanter et regardant les lièvres balader.
Que l’air frais me faisait du bien,
Faisant surgir en moi un drôle de refrain,
« Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas »
Voilà pourquoi j’ai continué mon chemin tranquillement par-ci et par-là.
Prenant plaisir de sentir les arômes des bois,
Jusqu’à une rivière où eau claire et limpide y coula,
Une soif apparut en moi, je me penchai et quelques gouttes je buvais.
Quel bonheur sublime et indescriptible en mon âme soudainement émergeait.
Clairière entre quelques fleurs et arbres de moi inconnus,
Lentement devant moi comme par magie à mes yeux apparue,
Me rappelant les récits de druides et de sorcellerie celte une idée naquit,
Exposer mon corps frêle aux déesses des lieux en espérant qu’il soit à jamais béni.
Retirant mes vêtements morceau par morceau,
Lentement et avec grâce sous le soleil de plus en plus chaud,
Désirant savourer chaque seconde de ce rituel magique improvisé,
En prononçant des formules sorties tout droit d’une kabbale imaginée.
Formules d’un grimoire de magie blanche,
Formules entendues par les mystiques avalanches,
Avalanches mystérieuses apportant gens courageux mais imprudents,
Vers des lieux qu’aucun mortel en ce monde a eu la chance de voir de son vivant.
Voulant regarder autour moi la beauté qui s’y trouvait,
Je n’ai point bougé afin d’admirer les êtres qui y vivaient,
De ces animaux sauvages aux cœurs d’or et tellement naturels,
Comme je jalousais avec douceur Dame nature d’être à la fois noble et belle.
Sentant venir en moi un étrange assoupissement,
Alors nu sur le sol boisé je me suis étendu calmement,
Prenant la position que j’ai connue alors que je voguais dans le néant,
Je me suis couché sans arrière-pensées pour ne jamais me réveiller assurément.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Le chemin de ma maison
Le chemin de ma maison
Je suis allé voir un bel ami,
Le rejoindre dans son beau pays,
Car en pensant à lui mon coeur languit,
Car il a su m’éblouir dans ma modeste vie.
J’ai parcouru bien des lieux et des contrées,
Des gens parfois bizarres et drôles j’ai rencontrés,
Entendu des accents de Texas dans des chansons countries,
Des hommes dont à mon étonnement je m’étais souvent éprise.
J’ai remonté la côte est jusqu’à pénétrer en terre française,
Une terre peuplée de gens adorables où l’on y cueille des fraises,
Là je me suis rappelé où il vivait dans cette ville ô combien il adorait,
J’avais si hâte de le rencontrer car de ses nombreux poèmes il m’étonnait.
Nous avons pris un rendez-vous à cette fameuse Gare du Palais,
En une journée d’automne car j’avais remarqué comme l’air était frais,
Comme il avait l’air tellement heureux de me voir ainsi avec une telle simplicité,
« Ma chère, laissez-moi vous gâter, car vous êtes mon invitée. » Me dit-il avec humilité.
Il m’amena chez-lui et je m’y sentais comme chez-moi,
Car il me traita comme une reine quel le ferait un noble roi,
Il me fit visiter les lieux de sa ville et les endroits si historiques,
Que de lieux magnifiques, voir presque magiques et remplis de récits épiques.
Il me fit l’amour tel un héros comme un vrai dieu,
Avec lui j’ai connu tellement de plaisirs sous d’autres cieux,
Que je n’arrivais guère à en croire tant mes oreilles et mes yeux,
Au fil de nos échanges avec confiance nous sommes devenus amoureux.
J’étais partie rejoindre un ami, un compagnon.
De lui, sans crier gare, je suis devenue passionnée.
Avec moi, il voulait vivre pour toujours pour toute l’éternité.
Jamais je ne me doutais que cette voie allait devenir le chemin de ma maison.
De