Archive | juin 2014

Une simple présentation!

Rolland St-Gelais

Rolland St-Gelais

Une simple présentation!

Introduction

Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, j’ai décidé de rédiger une présentation sommaire de mon parcours de vie et de vous dévoiler quelques-uns de mes nombreux intérêts qui agrémentent mon quotidien. À vrai dire, je réponds à la suggestion d’une de mes amies qui désire en savoir plus sur votre humble serviteur. Bien entendu qu’il n’est pas question ici d’élaborer longuement sur le parcours de mon existence terrestre, mais bien plutôt de vous permettre de savoir qui je suis afin de mieux saisir toute la complexité de ma passion pour le domaine artistique dont notamment, mais pas uniquement, la nudité. Enfin bref, voici qui je suis en … quelques mots.

Qui suis-je ?

Je m’appelle RollandJr St-Gelais. Natif de la belle région de la Côte-Nord, plus précisément de Sept-Îles, fils cadet d’une famille de cinq enfants. Mes origines ancestrales sont à la fois normandes, aquitaines et écossaises. Bref, je suis un Québécois typique qui a grandi au sein d’une famille bien ordinaire, mais composé de gens extraordinaires.

Mon lieu de naissance a connu une grande période de prospérité au cours des années 1955 à 1970 et ce, surtout grâce à l’extraction du minerais de fer dans les mines du Grand Nord du Québec. On y retrouve en ce moment même un port de mer, des fonderies, une aluminerie, quelques industries de pèche et un centre touristique estival assez bien reconnu au plan tant national qu’international. En d’autres termes, cette ville pourrait être qualifiée de véritable petit Paradis terrestre n’eurent été les baisses de température pouvant aller jusqu’à -40 C et parfois même -45 C en hiver.

Ma famille est merveilleuse et je ne voudrais jamais l’échanger pour une autre car nous avons su nous serrer les coudes dans les moments d’adversité tout en savourant les temps les plus beaux que la vie nous offrait. Comme tout le monde, ma vie fut remplie de hauts et des bas.

Mais, au fait ! Quand ma vie débuta-t-il réellement ? Elle débuta vers le début du premier trimestre de grossesse de ma tendre mère qui ne se douta pas un seul instant du terrible drame qui allait influencer le cours de ma destinée. Et pour cause car je suis l’une des nombreuses victimes du terrible médicament tristement célèbre sous le vocable de la thalidomide qui fit des ravages dans presque tous les pays du bloc occidental et même en Afrique et dans certains pays d’Orient et d’Europe de l’Est. Je suis né le 24 mai 1962 vers les 20h00 à l’hôpital Ste-Anne de Sept-Îles. Il me manquait à la naissance la langue, les deux mains, l’avant-jambe gauche et une bonne proportion de mon pied droit sans oublier l’absence de mon menton. La thalidomide avait fait un véritable chef-d’œuvre. Ne croyez surtout pas que ma vie est triste et que je m’apitoie sur mon sort. Il en est rien. C’est ainsi que j’ai passé les quatre premières années de ma vie dans deux institutions à vocations fort différentes.

Dès ma naissance, le médecin de Sept-Îles avait refusé à ma mère de voir son rejeton en lui affirmant qu’il serait à jamais confiner dans un hôpital pour enfants arriérés mais, le plus terrifiant dans cette histoire, c’est qu’il recommanda à mon père de raconter à celle-ci que j’étais décédé peu de temps après ma naissance et de m’oublier. Mais, Dieu merci, il refusa d’obtempérer à leurs suggestions. Néanmoins, devant le peu de ressources disponibles à cette époque, ils durent se résoudre à me placer dans cette institution située dans la municipalité de Baie-St-Paul tout près de Québec. Ce fut un mal pour un bien! Les religieuses de l’endroit ont entrepris de me sauver la vie : Que d’heures elles passèrent à me nourrir aux compte-gouttes, à me bercer, à soigner les moindres plaies qui se formèrent sur mes bouts de bras etc. Ce sont elles qui décidèrent de me baptiser du même prénom qu’un de leurs pensionnaires de l’endroit qui fait cocasse portait le même prénom que mon père : Roland.

Chose étrange : Les médecins de Sept-Îles avaient volontairement omis de déclarer ma naissance aux autorités gouvernementales. Celles-ci avaient écrit aux médecins de l’hôpital de Baie-St-Paul afin de se renseigner à mon sujet. Heureusement, ils réussirent à régler mon cas évitant ainsi à mes parents de faire de la prison pour ne pas m’avoir rapporté au plan légal. Petite question : N’avait-il pas plutôt été les médecins de Sept-Îles à être accusés de négligence envers un enfant qui bien malgré lui dérangeait un peu trop ? On ne peut certes pas revenir dans le passé, ce qui ne m’empêche guère de me poser cette question bien légitime. Ce fut environ un an après ma naissance que ma défunte mère fut capable de me voir pour la toute première fois. Toutefois, elle fit un détour à la Basilique Ste-Anne-de-Beauprés afin de Lui demander la réalisation d’un de ces deux requêtes. Primo, de venir me chercher si je devais être confiné dans une institution pour retardés mentaux ou, secundo, de me donner la chance de mener une vie digne d’être vécue. Je Le remercie de m’avoir laissé le second choix. Bref, ma mère a finalement vu son poupon depuis le tout début de sa vie. Elle trouva que malgré les nombreuses carences physiques, il était tout de même joli avec ses beaux grands yeux et qu’il était doué une intelligence peu commune. Mais, faute d’argent, elle a été obligée de m’y laisser et elle alla rejoindre ses autres enfants et son conjoint sur la Côte-Nord.

Pourtant, Dieu veillait au grain avec la collaboration d’un ange bien spécial en la personne de sœur Annette Ferland. Cette dernière décida que les choses n’allèrent pas en rester là. Elle suggéra au docteur de cette institution de communiquer avec l’illustre Gustave Gingras de l’Institut de Réadaptation de Montréal et avec les responsables de l’hôpital Ste-Justine pour enfants afin de faire quelque chose pour votre humble serviteur, surtout à une époque si cruciale de sa vie. Après de multiples appels téléphoniques et un nombre impressionnants de courriers, je fus admis au sein de l’I.R.M. en 1964 et un peu plus tard à l’hôpital Ste-Justine. Les spécialistes entreprirent une adaptation et un travail médical de grande envergure : Port de prothèses, opérations visant à construire mon menton avec mes côtes flottantes et la liste pourrait se rallonger.

Une fois leur exploit médical et de réadaptation accomplie, les membres de ma famille ont pu faire la rencontre de leur frère cadet. Je fus aussitôt accepté parmi les miens et participa aux bons, mais aussi aux moins bons coups, comme tous les enfants de leurs âges. Je ne peux pas passer sous silence une famille qui nous avait épaulés à cette époque. En effet, la famille Bijould et la mienne avaient entretenu des liaisons amicales tout à fait formidable.

Une enfance bien particulière

Pour ce qui est de mon insertion scolaire ? Je dois avouer que ce fut en dents de scie. D’une part, on ne savait pas où me placer et d’autre part, mon physique dérangeait les…autres parents. J’ai donc débuté mon primaire dans une école pour enfants fous même si de l’avis des spécialistes mon intelligence était supérieure à la moyenne. Mais mes parents ont su à force de se battre, et se débattre, me sortir de cet asile d’aliénés. Ceci dit, on me refusa une fois encore ma venue dans une école du réseau normal parce que ma présence risquait de perturber des enfants en provenance de milieux huppés. Je me souviendrai toute ma vie de l’humiliation qu’éprouva ma mère et des larmes qu’elle versa à notre retour à la maison. Quoiqu’il en soit, et j’ignore comment, mon père a réussi à me faire admettre dans une école située dans un autre quartier que le mien. Veuillez noter que les enfants n’ont jamais manifesté de la méchanceté à mon endroit. Ce sont plutôt les parents qui agirent souvent en hypocrisie envers les miens. Mon cheminement scolaire se déroula après cette période d’adaptation fort bien. Malgré mes multiples opérations, mes ajustements à mes prothèses ainsi que l’entraînement à parler sans langue, coupez-vous la langue et vous verrez de quoi je parle, ma vie se déroula à merveille. Si ce n’est d’un événement malheureux qui eu lieu le 11 mai 1972. Je me réfère ici à l’assassinat de mon frère Hermann lors de la manifestation intersyndicale. Pour faire une histoire courte : il se trouva au mauvais endroit à un mauvais moment. Son assassin fut condamné pour environ quatre ans mais il n’en fit même pas un an complet. Il est à noter que cet individu blessa gravement 31 autres personnes dont ma sœur unique.

Le temps de l’université !

Après avoir complété avec succès mon primaire, mon secondaire qui est l’équivalent du lycée et mon collégial, me voilà aux portes de l’université Laval de Québec. J’y vécu tout près de onze belles années où j’y ai rencontré pour la première fois un grand amour avec une jolie jeune dame de Montréal. Par respect pour elle, je refuse d’en dire plus si ce n’est qu’elle aura toujours une place dans mon cœur et ce, malgré toutes ces années. Il m’est arrivé bien des aventures durant ma vie universitaires. Parmi celles-ci, il y a la visite du pape Jean-Paul II à Québec en 1984, les nombreux reportages dans la plupart des grands quotidiens du Québec et à différents postes de télévisions. J’étais une vraie petite vedette. Je fis la connaissance de bonnes personnes avec qui je garde des liens amicaux depuis ce temps.

Il y a aussi mon adhésion au sein de la Fédération de karaté Yoseikan du Québec qui a favorisé la création d’amitié avec des gens hyper amicaux. Par exemple, j’ai très souvent l’occasion de rencontrer les gens avec qui je m’entraînais et avec qui nous avions à quelques reprises sortis au restaurant. C’est aussi plaisant lorsqu’une jolie dame vous aborde dans l’autobus et vous dit qu’elle a de très beaux souvenirs de vous. Comme vous pouvez vous en apercevoir, ma vie a été fantastique. Pourtant, j’ai été dans l’obligation de retourner à Sept-Îles afin d’être aux côtés de ma tendre mère qui n’avait que pour quelques temps à vivre. Elle décéda des suites du cancer des poumons le 16 juin 1996 à l’âge vénérable de 68 ans.

Mon retour à Québec s’est effectué de façon spectaculaire : Nouvel appartement obtenu grâce à une femme merveilleuse de Québec. Ma désintoxication contre l’alcoolisme avec maintenant plus de seize ans de sobriété, reprise d’études universitaires mais cette fois en théologie sans oublier mes autres formations en histoire, science politique et en communication publique.

Quels sont mes intérêts ?

Mes intérêts sont, à vrai dire, des plus variés. Outre les arts martiaux dont le karaté que j’ai pratiqué pendant de nombreuses années, je suis un passionné du hockey. Il va sans dire les Remparts de Québec et les Canadiens de Montréal sont mes équipes favorites. Il y a aussi le domaine politique qui m’intéresse beaucoup. J’ai eu la chance de rencontrer en différentes occasions quelques-uns des premiers ministres canadiens et québécois.

Pour ce qui est du domaine artistique, je vous avouerais que je suis un véritable cinéphile. En effet, j’adore plus que tout le cinéma tant québécois qu’étranger. Pour moi, le septième art constitue la possibilité de comprendre l’autre, cet « autre » souvent tant décrié dans les médias de masse, avec nos yeux. Bien entendu qu’un œil critique est de mise afin d’éviter une quelconque forme de propagande. Les lectures enrichissantes occupent une place de choix au sein mon champ d’intérêt puisque c’est dans la lecture que se trouve l’unique liberté de l’esprit. N’avez-vous pas remarqué que les systèmes dictatoriaux tentent de restreindre la liberté en orientant la lecture offerte à leurs citoyens ?

Une autre de mes passions, celle-ci est apparue un peu tard au sein de ma pérégrination terrestre, est d’être un modèle nu pour toutes les personnes qui désirent travailler avec un homme ayant, disons-le franchement, un corps non conforme aux critères de perfection physique établis dans nos société. Or qui dit « passion », dit aussi « noblesse »! En effet, je suis sans cesse à la recherche de la noblesse en chacune de mes poses qu’elles soient ou pas nues. Oui, la noblesse est le fondement dans chacune de mes poses. « Et pourquoi donc ? » me direz-vous.

C’est que, voyez-vous ? il m’a aisé de constater que plusieurs personnes ont de la difficulté à assumer leurs imperfections physiques. J’entends par « imperfection » tout ce qui ne cadre pas selon les critères de beauté véhiculés dans la plupart des médias de masse. Voilà pourquoi j’ai donc décidé d’être modèle nu pour des écoles d’arts soucieuses de présenter d’autres facettes de l’être humain. Il est vrai que l’on peut y retrouver toutes sortes de gens dans le domaine du modèle vivant : des corpulents, des petits, des très grands, des fortes tailles, mais presque jamais des personnes vivant avec un handicap physique apparent. Ce qui est, je l’avoue, mon cas. Je me suis alors dis que le fait d’être modèle nu à l’occasion de séances de peintures, et même de photographies, pourrait certes aider les artistes-peintres en herbe ou bien les futurs photographes à découvrir une toute autre vision de la différence physique.

On doit reconnaître que cela prend une certaine dose de courage et, pourquoi pas ?, un brin de folie pour avoir mené mon projet à terme. Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’agir de la sorte de manière libre et sans contrainte ? Qui plus est ! Mon objectif est à deux volets : Primo, aider les artistes à voir cet « autre » à la fois si différent, mais aussi si semblable à eux. Secundo, y découvrir de nouvelles facettes de la beauté qui peuvent à priori passer inaperçues au premier coup regard. Ceci écrit, vous pouvez me traiter soit de « con » ou bien de « stupide » et même de « marginal ». J’accepte avec un immense plaisir ces qualificatifs puisque ce sont avec ces derniers que l’on affubla souvent des gens qui ont fait avancer la société, et ce, à grand pas de géants.

Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec mes idées. Néanmoins, devant la montée subtile de l’eugénisme dans nos sociétés actuelles, les meilleurs alliés qui peuvent combattre cette calamité sont, et le seront toujours, les … artistes. En effet, ce sont eux qui constituent le fer-de-lance contre toutes les politiques susceptibles de prôner l’élimination des plus faibles, des non-conformes et des « parias » au sein de la société.

Conclusion

Je reconnais d’emblée que ma présentation est possiblement longue, entre autre sur le parcours de mon existence terrestre, pour un texte de dédié à un article d’un blogue artistique. Cependant, je me devais de le rédiger ainsi afin de vous aider à mieux comprendre le fondement de ma passion pour l’ensemble des domaines artistiques dont notamment la nudité. Soyez rassurés-es ! La composition de poèmes est aussi l’une de mes très nombreuses ferveurs artistiques. Que puis-je dire de mes blogues sinon qu’ils touchent des sujets des plus divers allant du monde des arts à celui de mes opinions personnelles en passant par un érotisme où la beauté est, et sera toujours, de mise ?

En terminant cette présentation spéciale, je tiens à remercier mes parents d’avoir refusé les dires du médecin lorsque ce dernier leur a dit : « Votre fils n’a pas de main, pas de jambe, pas de langue. Il n’est qu’un infirme condamné à végéter dans un centre pour enfants arriérés d’où il en sortira jamais. Il ne me marchera, ni n’écrira ni ne pourra jamais communiquer avec qui que ce soit dans le monde. » Le moins que l’on puisse dire : C’est qu’il s’est trompé sur toute la ligne. N’est-ce pas ?!

Cordialement vôtre

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Savais-tu ceci?

Savais-tu ceci?

 

Toi, ma tendre et adorable amie.
Savais-tu simplement ceci?
Tu es extraordinaire tel que tu es.
Et, crois-moi, ce n’est point un secret.

 

La beauté de ton cœur et de ton âme,
Fais de toi à mes yeux une divine femme.
Un être, que je crains toujours de blesser, si sensible.
Je te le jure sur la sainte Bible.

 

Tu es si belle Marie-Andrée.
Que j’en ai le souffle coupé.
Une femme comme toi,
Ferait le bonheur d’un roi.

 

Savais-tu ceci? Oui simplement ceci.
Que de t’avoir pour amie,
Comble les jours de ma vie,
Et pour cela, je te dis … merci!

 

Rolland de Québec

Une visite surprise!

Une très belle exposition
Une très belle exposition

Une visite surprise!

 

Bonjour tout le monde,

Je désire vous parler de mon court, vraiment trop court, séjour dans la belle métropole du Québec c’est-à-dire Montréal.  Non, je vous le jure devant tous les dieux de l’olympe que je ne suis pas allé dans cette ville afin d’assister à la démonstration que je qualifierais de honteuse des Formules 1 où les machines reçoivent tant d’éloges au détriment du genre humain. Bon! Je le reconnais. C’est mon humble opinion de ma part.  

La raison fondamentale de mon excursion à Montréal résidait ultimement à revoir des gens formidables avec qui j’ai eu la chance inouïe de travailler en tant que modèle nu. Quoi de mieux qu’une exposition artistique réalisée par l’un d’entre eux pour renouer après tant d’années? Voilà pourquoi j’ai profité d’une exposition qui a eu lieu à « La Chaufferie/Centre de diffusion et d’expérimentation en arts visuels et médiatiques » située au coin de la rue Parthenais et Ontario. Un endroit assez facile d’accès à la condition sine qua none de bien connaître le métro et le service de bus de la S.T.C.U.M. Fort heureusement, le temps magnifique a rendu ma randonnée urbaine agréable.  

C’est ainsi que j’ai rencontré mes bons amis à l’endroit même où l’exposition se déroula. Que de bons souvenirs sont apparus dans ma mémoire en revoyant Michel T. Desroches, Marie Laroque et Patrick Audinet. Ces personnes ont laissé dans le cœur de votre humble serviteur des souvenirs incroyablement humains. Bien entendu, j’ai profité de la chance qui m’a été offerte d’avoir Michel T. Desroches à mes côtés pour en savoir un peu plus sur l’exposition en tant que tel. 

C’est ainsi que j’ai appris que pour réaliser ladite exposition, et ce, pour reprendre le texte de présentation de ladite exposition  » les (…)  artistes ont fait appel à une pluralité de méthodes contemporaines de production artistique. L’utilisation de différentes techniques telles que la numérisation, la photographie numérique, le digital painting, le traitement graphique, la vidéo et la sculpture virtuelle a permis de produire un corpus d’œuvres numériques qui sont présentées via des projections, des moniteurs et des impressions sur aluminium et acrylique.

Il va de soi que tout le monde y était invité tout en ayant la possibilité d’aller admirer et de discuter  » en toute simplicité de l’art numérique et de l’hybridation des techniques traditionnelles et des (nombreux) outils informatiques de notre époque. »1

Il va de soi que j’ai pu discuter de bien d’autres sujets avec mes amis. Des sujets d’une grande variété. Vous pouvez me croire sur parole. J’ai même eu l’opportunité de faire la connaissance de la conjointe de mon bon ami Michel T. Desroches. J’ai été ébahi par sa spontanéité et sa courtoisie, un peu comme si nous étions des amis d’enfance, à mon égard. Qui a dit que les gens de la grande ville étaient inhospitaliers? En voici bien la preuve qu’il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte sur les gens qui vivent dans les agglomérations urbaines. N’est- ce pas? 

Deux amis formidables: Michel T. Desroches & Marie Laroque
Deux amis formidables: Michel T. Desroches & Marie Laroque

Comme toute bonne chose a une fin, j’ai été dans l’obligation de prendre congé de mes amis afin de pouvoir vivre la vie d’un Montréalais. À vrai dire, l’aspect cosmopolite de cette ville me fascine totalement. Voir vivre des gens qui ont chacun leurs valeurs, leurs coutumes, leurs croyances et leurs manières d’apprécier la vie tout en respectant les autres est un exemple que nous devrions tous apprendre. Mais, attention! Je ne dis pas que tout est beau à Montréal car le niveau de paupérisation est tout de même assez élevé. Quoiqu’il en soit, j’adore cette ville où j’y ai passé une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence même si cela n’a pas toujours été facile pour moi. Est-il utile de vous rappeler que c’est-là où j’ai subi mes nombreuses opérations? Là n’est pas le sujet du présent article. 

Comment pourrais-je décrire mon séjour dans cette ville? Je vous dirais simplement ceci: la redécouverte de la beauté dans toute sa diversité. En effet, se faire servir deux bons hot-dog dans un resto de quartier par un vieil homme d’origine grecque ne sachant pratiquement pas un mot de français et d’anglais constitue une facette pittoresque de la vie dans la seule métropole officiellement de langue française en Amérique. 

Oui, je suis heureux de faire un petit tour à Montréal en quelques occasions tout comme je suis pleinement satisfait de vivre dans la belle ville de Québec. Toutefois, j’ajouterais que la rigueur conservatrice de la seconde est largement compensée par le côté plus  « libertin » du premier. Voir une jeune mère de famille se promener en compagnie de deux perroquets sur son bras gauche tout en tenant en laisse un berger allemand de la main droite alors que son conjoint a leur bébé dans ses bras me rappelle que partout et en tout temps, le plus important est d’aimer et d’être aimé. Tout le reste n’est que futilité. 

Merci de m’avoir lu. 

Un homme heureux
Un homme heureux

Rolland St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada

P.S. Les artistes qui ont fait une exposition sont Michel T. Desroches, Patrick Cady et Gilles Vallée.

1. voir la page Facebook de cet événement.

J’aimerais tant….

J’aimerais tant…

 

Chère Louise ma toute beauté,
Toi que j’ai tellement aimée,
Dans un si lointain passé,
Et dont la vie m’a à jamais éloigné.

 

J’aimerais tant pouvoir revenir dans ce temps-là,
Crois-moi, simplement et pour un seul instant.
Te prendre tout doucement dans mes bras
Et te dire que je pense encore à toi malgré tout ce temps.

 

Tu es la seule envers qui mon cœur s’est ouvert,
À qui j’ai eu assez confiance pour te raconter mes secrets,
Rendant ainsi mon jardin encore plus vert,
Tu as été dans ma vie et je n’en ai aucun regret.

 

Je sais qu’aujourd’hui, heureuse tu l’es vraiment.
Et pour toi, oui devant tous les Dieux je le jure, je suis comblé.
La vie t’a permis d’avoir une très belle enfant,
Aussi belle que toi, je n’en suis guère étonné.

 

Je suis sorti pour toujours de ta vie.
Et je respecterai ton bonheur, c’est promis.
Mais mon plus grand souhait est avant de mourir,
D’être dans tes bras lorsque je rendrais mon dernier soupir.

 

Je t’aimerai toujours ma chère … Louise.

 

de

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Femmes de ma vie!

Femmes de ma vie!

 

Ô femmes qui êtes venues dans ma vie!
Que serais-je devenu sans votre amour?
Je n’ose à peine me l’imaginer ce qu’elle serait ainsi,
Envers vous, ma gratitude sera pour toujours.

 

Un simple mot, un court poème,
Pour vous dire que je vous aime.
De mon passé vous y étiez,
Afin de votre appui me combler.

 

En mon présent, vous êtes encore là, et ce pour l’éternité,
Car, soyez-en convaincues, dans mon cœur à jamais vous y resterez.
Puisque vous êtes à mes yeux le plus beau des cadeaux,
Que les Dieux m’ont envoyé depuis leur demeure tout là-haut.

 

Je vous aime chères dames.
Vous êtes pour moi telle une flamme,
Qui me réconforte tant mon âme que mon corps.
Si bien que sans vous, je serais depuis longtemps mort.

 

Merci d’être dans ma vie,
Femmes du temps jadis et d’aujourd’hui,
C’est à vous femmes de demains,
Que je vous tends mes tendres mains.

 

de

 

Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada