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Seule dans ces bois
Seule dans ces bois
Seule en cette forêt, seule dans ces bois
J’entendais le toc-toc-toc du pic-bois
Qui cognait avec son bec sur les chênes
Avec un rythme qui, avec entrain, s’enchaîne.
J’imaginais mon peuple qui jadis habitait ces lieux
Qui vivait de pêche et de chasse sous les cieux
Un peuple vivant sous des tentes de peau
Et qui naviguait sur les ruisseaux.
Je discernai le vent soupirer
Sur l’herbe tendre et verte de cette terre
De cette terre qui appartenait à mes frères
Et à mes sœurs qui s’occupaient de leurs maisonnées.
Je suis issue d’un clan beau et fier
Qui appréciait le temps qui passe tel un courant d’air
Vivre le présent sans pourtant autant faire fi des dangers
Mais à chaque chose en son temps en utilisant son savoir-faire.
Dans ces bois, je suis isolée
Mais quelle sensation de bien-être
D’être simplement sous les nombreux hêtres
Qui protègent des regards indiscrets mon intimité.
Les cheveux dansants dans le vent bienfaisant
Qui virevoltèrent sur mes épaules paisiblement
Soucieuse de respecter le caractère sacré des lieux
Le silence était de mise par respect envers mes aïeux.
Il faut parfois se taire pour mieux se connaître
Il faut parfois être seul pour de ses cendres renaître
Il faut parfois être isolé pour davantage apprendre
Car c’est en soi que l’on finit par mieux comprendre.
Je suis entièrement seule dans cette forêt vierge
Dans ces bois qui s’étendent à des milliers de verges
Où les animaux sauvages errent sous les feuillages
De ces arbres dont on ne saurait deviner leur âge.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Repentez-vous de vos péchés
Repentez-vous de vos péchés
En ces temps tellement incertains,
À Dieu remettez votre âme entre ses mains,
Temps à l’avenir inconnu pour vous qui n’avez pas cru,
Car vous pensiez avoir tout vu et qui tout entendu.
Dame pécheresse, cessez vos frivolités,
Faites attention à vos idées et à vos plus intimes pensées,
Car votre chair est faible comme l’est davantage votre esprit,
Mettez-vous à genoux devant notre Seigneur sur la croix qui pour vous a péri.
Femme à la beauté perverse et tentatrice,
Acceptez pour le salut de votre âme le supplice,
Confessez sans attendre vos péchés tant véniels que mortels,
Devant vos frères et vos sœurs qui ne reviennent pas comme vous êtes belle.
À genoux au pied de cet autel,
Priez afin d’éviter les tourments éternels,
Qui vous sont réservés dans les flammes de l’enfer,
Qui ne connaissent point de répit par les suppliques et les prières.
Récitez sans cesse les prières du Rosaire,
Avant que le fouet expiateur déchire votre chair,
Et que vous revêtissiez l’habit de vos coreligionnaires,
Une fois qu’il sera maculé de votre sang à qui Dieu saura plaire.
Invoquez les saints et la Sainte-Vierge,
Afin d’être pardonnée d’avoir eu toutes ces verges,
En votre sein en dépit des liens sacrés d’un pur mariage,
Institution symbolique par excellence de notre précieux Moyen-Âge.
Confessez vos fautes pendant qu’il en est le temps,
Car une telle démarche vous évitera bien des tourments,
Et en guise d’ultime punition vous porterez la ceinture de chasteté,
Face à vos œuvres de chair, une seule chose est nécessaire : repentez-vous de vos péchés.
De