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Certaines personnes trouvent leur religion au-delà des églises

Certaines personnes trouvent leur religion au-delà d'une église
Certaines personnes trouvent leur religion au-delà d’une église Texte par RollandJr St-Gelais Réalisation photo par David Hobbs Photography Modèle : JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/Some-find-their-religion-outside-of-a-church-634483278

Certaines personnes trouvent leur religion au-delà des églises

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien et que vous avez pu trouver des activités qui vous plaisent en vu du déconfinement graduel mis-en-place par les instances gouvernementales respectives. Pour ma part tout va bien. Chose étrange ! Le seul aspect négatif lié à cette période de confinement a été l’interdiction de se rassembler dans des lieux de culte. Vous le savez sûrement déjà mais j’avais pour habitude d’aller chaque dimanche à la célébration eucharistique à l’église catholique de mon quartier à Québec pour, ensuite, aller prendre un bon petit-déjeuner dans l’un des nombreux petits restaurants situés près de l’église. Une habitude que j’ai prise dès mon arrivé dans la capitale de la province du Québec.

Oui, je suis croyant, catholique et pratiquant et grand amateur de la bonne bouffe. Il n’y a aucun mal à cela. N’est-ce pas? Le fait d’agir ainsi à chaque dimanche me permettait de couper le lien, de manière symbolique, avec la semaine précédente pour débuter une nouvelle du bon pied. Ne dit-on pas que le dimanche est une commémoration de la résurrection du Christ par laquelle tout est renouvelé? Or, une telle pratique a été interdite par les instances gouvernementales afin de freiner la propagation d’un certain virus parmi la population et ainsi de protéger les gens ayant une santé précaire. 

Vous pouvez aisément imaginer la carence qu’une telle interdiction a amené chez votre humble serviteur. Or, ceci m’a amené à réfléchir sur un aspect de la foi. La foi se résume telle à se réunir une fois par semaine dans un édifice religieux aussi majestueux puisse-t-il l’être? Bien sûr que non. Pas plus qu’elle se résume à la récitation de milliers de prières et encore moins à porter des, permettez-moi cette expression, bondieuseries. Le fait de porter une croix autour de son cou ne fait pas de nous une meilleure personne. Mais, comment peut-on vivre la foi ou du moins une certaine forme de spiritualité? Voilà bien une question qui est la suite logique de la question posée précédemment.

Il est un fait intéressant à retenir que certaines personnes, dont le nombre est plus important que l’on pourrait même l’imaginer, trouvent leur religion bien au-delà des religions institutionnalisées et ce, peu importe leurs genres. Certes, bon nombre d’entre elles ont une connaissance limitée des ouvrages écrits par des êtres que l’on nomme des  »saints », tout en ayant adopté des règles morales fort louables. Tout comme de très nombreux individus qui se réclament être de grands croyants mais qui pourtant ont une ligne de conduite aux diapasons de la morale. Comme on dit au Québec, les bottines ne suivent pas toujours les babines. 

Toutefois, il existe en ce monde une cathédrale bâtie par nul autre que le créateur. Oui, j’utilise un langage d’un croyant en un Dieu ou si vous préférez en un être suprême dans le présent texte et c’est mon droit le plus stricte. Une telle cathédrale ne se trouve guère dans les grands centres urbains là où les gens sont souvent davantage préoccupés à suivre la cadence de la vie de consommation et même de surconsommation. C’est dans la nature qu’une telle cathédrale se trouve.

Une cathédrale dans laquelle nous pouvons nous recueillir et prier dans le plus profond de notre être. Prier sans dire un mot. Prier sans s’agenouiller. Prier sans la nécessité de porter un signe religieux de manière ostentatoire. Prier simplement en écoutant, en marchant et en profitant de l’instant présent. Cela ne coûte rien et nous apporte tellement de riches leçons de vie. Leçons de vie qui se retrouvent dans les livres saints de toutes les religions confondues depuis l’aube de l’humanité. Une humanité qui a vu en son sein de nombreux saints. Or, d’où ont-ils tiré leurs enseignements si ce n’est qu’au sein même de la nature, la cathédrale par excellence? Poser la question, c’est y répondre.

Je vous remercie pour votre attention.

RollandJr St-Gelais de la ville de Québec Canada

Irruption

Irruption
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Irruption

 

Oui, ça y est,
C’est maintenant,
C’est le bon moment,
Tout en toi est enfin prêt.

 

Après ces quelques gestes de prélude,
Qui ont, Dieu merci, réussi à éloigner,
De celle pour qui je désire tant offrir tant donner,
De celle qui se croyait vraiment à tort être femme prude.

 

Devinant dans mes yeux la pose souhaitée et voulue,
Lorsque je contemplais celle qui était devant moi nue,
Celle pour qui mon coeur de chair et non de pierre est dévolue,
Se retournant avec agréable lenteur pour me présenter son si beau cul.

 

Oui ! Oh que oui, vas-y ! Maintenant vas-y mon amour ! Me dit-elle.
Mais bien sûr et avec plaisir ! Lui répondis-je telle une ribambelle.
Lui saisissant de mes mains ses hanches avec une rare vigueur,
Lui prodiguant un rythme endiablé par une gracieuse fureur.

 

Fureur d’amour ! Fureur de passion ! Fureur de vivre !
Rage de jouir ! Rage d’explorer! Rage de toujours poursuivre !
De poursuivre cette cadence effrénée jusqu’à en perdre notre haleine,
Jusqu’en l’irruption que tu sentiras de ma hampe nourrie par ses veines.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Robe noire

Robe noire
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Robe noire

 

Robe noire,
De mes rêves,
En admirant tes lèvres
De mes fantasmes, de mes espoirs.

 

Tu sais comment te faire désirer,
Tu sais en moi comment le feu allumer,
Le feu de mon imagination fébrile vers ce corps inexploré,
D’ouvrir les valves de mes désirs le temps d’un long soupir.

 

Faisant semblant d’être endormie,
Sur le bord de la falaise de mon lit,
J’entends ton souffle augmenter sa cadence,
Car tu sais déjà ce  que je veux, à quoi je pense.

 

Me dirigeant avec précaution près de ton corps,
Immobile telle une statue de marbre recouverte d’or,
Je me penche vers ton intimité qui gentiment est dévoilée,
Afin de ma langue et de mes lèvres m’invite à la déguster.

 

Gémissant à mes coups saccadés,
J’entends ta voix commencer à haleter,
Prononçant des mots inaudibles à mes oreilles,
Pourtant j’ai cru comprendre que tu adorais cette merveille.

 

Cette merveille que sans cesse tu redemandais,
Et que par grande générosité, sans cesse je te redonnais.
Et sous ta robe noire d’une belle sorcière ayant trouvé chez-moi refuge,
Je sentais couler ton nectar sur ma langue fouineuse telle le ferait une luge.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Être là …

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Être là …

 

Être là quand on je ne m’y attend pas,
Marcher vers toi en glissant doucement de mes pas,
Retenir mon souffle jusqu’au moment où je t’ai embrassée,
Sentant mon cœur infidèle de ta flamme immortelle s’embraser.

 

Être près de toi dans le silence de la nuit,
Entendre les gémissements de ta voix du plaisir interdit,
Maintenir la cadence du va-et-vient de ma hampe profonde,
Dans ton corps mirifique de déesse qu’avec délicatesse je sonde.

 

Être en toi avec délice,
Que je ne saurais décrire sans faire supplice,
Douleur du début fit place, ô quel bonheur, aux joies ineffables,
De ma chaude verge tu en redemandas avec volonté insatiable.

 

Être ensemble pour cette nuit,
Même si ce ne sera jamais, on le sait bien, pour la vie,
Ressembler avec un sourire malin à ces divinités de l’Olympe céleste,
Voilà ô mon amour le symbolisme de nos imperturbables caresses.

 

Être nus sans en éprouver de la honte,
Devant cette foule de gens hypocrites et si immondes,
Que même les flammes de la Géhenne au loin les rejetteraient,
Pour les condamner au froid du néant que Chronos jadis occupait.

 

Être sous l’emprise de ton regard,
De ton charme irrésistible, tu en développas un art,
Voilà que je m’avoue devant toi, ô ma bien-aimée chérie, vaincu.
Voilà ma raison de vivre cette nuit où nous candidement étions nus.

 

Être ou ne pas être ?
Quelle serait selon l’anglais la véritable question,
Celui qui de sa plume vertueuse enjoliva la terre d’Albion,
Répondons-lui, ma tendre aimée, que c’est mieux que de paraître.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada