
Modèle nu ? RollandJr St-Gelais
Bonjour tout le monde,
J’espère que tout se passe bien pour vous et que vos préparations pour le temps des fêtes vont bon train. Pour ma part, tout va pour le mieux dans ma vie et, croyez-le ou non, j’ai déjà fait mes décorations de Noël. Bon! Ce n’est guère ce que l’on retrouve sur Time Square, mais je peux être fier de ma petite création.
Oui, je suis fier de mes belles décorations aussi modestes soit-elles tout comme ma fierté est grande en ce qui a trait à mon blogue artistique où mon expérience vécue en tant que modèle nu est mise à l’honneur. Il va de soi que vous pouvez y trouver mes nombreuses autres réalisations. Je pense, entre autres, à mes poèmes et à mes critiques personnelles sur diverses activités auxquelles j’ai eu la chance de participer. Bref, la diversité est belle et bien au cœur de ce blogue. Un blogue entretenu avec passion et amour. Si je peux m’exprimer ainsi.
Toutefois, l’une de mes correspondantes m’a affirmé qu’il serait peut être bien de vous expliquer pourquoi l’on y retrouve jamais, ou presque, une référence à la cause de ma situation physique. Une cause qui a fait les manchettes au cours de cette année via de nombreux médias de masse, et ce, suite à une requête du regroupement des Survivants canadiens de la thalidomide auprès des instances gouvernementales canadiennes.1
Bref, mon intention est dans le présent article de vous expliquer pourquoi ai-je délibérément refuser de mettre de l’avant cette réalité de ma vie. Non pas à la rendre occulte, mais de permettre une vision bien différente que j’ai vécue pendant ma plus tendre enfance. Une enfance marquée par l’ingérence du corps médical et par le regard machiavélique de certains avocats peu scrupuleux.
«Pourquoi donc?», me diriez-vous. Il y a trois raisons fondamentales qui m’ont incité à utiliser le silence sur le sujet. Trois raisons à la fois simples mais interdépendantes les unes aux autres.
Tout d’abord, il y a une multitude de sites web où l’on parle abondamment de ce médicament et des conséquences qu’il a eu tant au plan de ses effets tératogènes sur l’enfant à naître, qu’au plan légal auprès des instances juridiques qui ont été confrontées à réagir pour régler les multiples poursuites contre les différentes compagnies pharmaceutiques ayant commercialisé ce produit et, enfin, au plan médical puisque l’ensemble des différents corps médicaux ont été appelés à réparer dans la mesure du possible et, trop souvent, avec peu de moyens mis à leur disposition, les désastres physiques causés par ce médicaments. Souvenons-nous que le domaine de la fabrication de prothèses pour les enfants était ni plus ni moins qu’à ses tous premiers balbutiements. Donc, chacun d’entre vous peut faire ses propres recherches sur le sujet, que ce soit par l’entremise du web ou bien, croyez-le ou non cela existe encore de nos jours, en consultant les documents disponibles à la bibliothèque.
Ensuite, le fait d’avoir parlé sur la thalidomide aurait pu compromettre tout le sérieux de mon blogue. Un blogue consacré d’abord et avant tout à la nudité artistique via mon expérience personnelle, fort remarquable faut-il le rappeler?!, et à mes nombreuses activités dans le milieu artistique. Je suis fier de ce que je suis. Et qui suis-je en premier lieu? Un homme sexué avec un corps, une âme, des rêves, des passions, qui a vécu des joies, des peines, des réalisations et des échecs comme n’importe qui d’entre vous. En résumé, la thalidomide n’a donc jamais eu voix au chapitre, si ce n’est que par l’entremise de quelques poèmes sur ma fierté d’être un … homme. Un homme pleinement épanoui.2
Enfin, et peut-être la raison la plus importante qui soit, mon intention n’est pas, n’a jamais été, et ne le sera jamais, d’attirer une quelconque forme de pitié auprès des lecteurs et des lectrices. J’aime la vie plus que tout, avec ses hauts et ses bas. Qui en a pas? J’adore mon corps pour ce qu’il est, c’est-à-dire une source d’inspiration pour les artistes avec qui j’ai travaillés au cours de ces trois dernières années. Des artistes aux multiples talents exceptionnels envers qui j’ai un profond respect. D’ailleurs, si il y a un élément qui est à retenir de nos expériences de travail, c’est bien celui du regard au-delà de mon corps. Un regard qui cherche la beauté unique qui s’y trouve et qui désire le présenter selon ses perceptions. Et, vous pouvez être convaincus, les résultats ont été des plus surprenants. J’en parle en connaissance de cause.3
Si je peux ajouter un autre élément à cet article, c’est justement que la volonté de tourner la page sur le dossier de la thalidomide a été prise depuis le moment où j’ai décidé de laisser ma défunte mère reposer en paix. Une paix grandement méritée. C’est le moins que je puisse dire. Vous pouvez maintenant comprendre ce qui m’a motivé à mettre sous silence le dossier de la thalidomide au sein de mon blogue artistique. Merci de votre compréhension.
Merci de m’avoir lu!
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
1.Nom officiel des personnes nées handicapées suite au pire scandale pharmaceutique mondial de tous les temps.
2. Vous trouverez mes poèmes aisément en parcourant mon blogue.
3. Plusieurs réalisations de nudité artistique ont été publiées au sein de magazines de renom tant au Québec qu’en Europe.
J’espère de tout mon cœur que vous allez bien et que la vie vous comble de ses bienfaits. Pour ma part, je profite de cette journée tranquille pour me prélasser en compagnie de ma charmante Plume tout en me questionnant sur les divers sujets qui pourraient vous intéresser. C’est vrai que l’écriture est l’une de mes passions, une parmi tant d’autres[1], mais il se doit tout de même de trouver des sujets valables pour mon blogue artistique. J’ai eu l’idée de demander à mes amis sur ma page Facebook quels seraient les sujets qu’ils aimeraient lire.
Parmi mes amis, une dame de la Bretagne m’a demandé de partager avec vous, chers lecteurs, sur un sujet particulier c’est-à-dire ce que j’entends par être bien dans sa peau. Il va de soi qu’un tel travail sur soi est, et sera toujours, une affaire de toute une vie. Vous conviendrez avec moi que la vie est loin d’être égale pour tout le monde. De plus, nous n’avons pas les mêmes armes pour faire face à des situations qui peuvent en blesser plusieurs. Plusieurs de ces blessures peuvent ne jamais guérir. Triste réalité!
Être bien dans sa peau! C’est parfois plus facile à dire qu’à réaliser, mais ce n’est guère impossible. D’ailleurs, souvenons-nous du vieil adage selon lequel …« impossible n’est pas français! » Je vous donne, en toute modestie ma recette personnelle pour être bien dans votre peau. Une telle recette m’a été léguée par ma défunte mère, et ce tant en paroles qu’en actes. « L’exemple doit suivre la parole! » Autre adage français rempli de sagesse.
Voici donc ma recette pour être bien dans sa peau au quotidien :
1. Faire une prière d’actions de Grâce matin et soir : remercier pour le bien que l’on reçoit nous prépare à recevoir les grâces futures de la vie. Il n’est pas nécessaire de trouver des choses étonnantes mais simplement une ou deux qui nous aident à comprendre la chance que nous avons dès cet instant. Par exemple, remercier de pouvoir se lever de son lit alors que bien des gens y sont confinés pour le reste de leurs jours.
2. Dire bonjour purement et simplement à une personne que nous voyons dans la journée. Prendre de ses nouvelles et l’écouter avec intérêt.
3. Remercier celui ou celle qui nous aide par sa seule présence, lui dire jusqu’à tel point cette personne compte à nos yeux. Attention! Je ne dis pas qu’on doit devenir un lèche-cul.
4. Savoir tourner la page sur les éléments douloureux de notre passé. C’est un fait. Cela peut être très difficile à réaliser. Toutefois, c’est la clé qui nous libère de notre prison intérieure, la pire qui soit en ce monde.
5. Choisir ses amis-es selon nos valeurs et rejeter, poliment mais avec fermeté, ceux et celles qui ne font qu’apporter leurs nuages gris dans le Ciel de sa vie. Là encore, je ne dis pas de rejeter ceux et celles qui ont besoin de se confier. Bien au contraire! Mais, il faut savoir faire la part des choses entre d’une part, écouter d’une oreille attentive et d’autre part, devenir l’épaule de la veuve et de l’orphelin éplorés.
6. Sortez de chez-soi le plus souvent que possible. Bref, profitez d’une partie de la journée à l’extérieur. Comme disait l’un de mes anciens professeurs à l’école secondaire[2]; « Sortez votre air bête et revenez avec un air frais! » Ici, une simple promenade d’une heure suffit à faire sortir le mauvais.
7. Choisissez une bonne lecture qui enrichira votre âme. En effet, le corps et l’âme ont besoin d’aliments à la fois bons et variés pour croitre et être capables de faire face à un milieu pouvant lui être malsain.
8. Amusez-vous selon vos capacités et selon vos moyens. Une bonne soirée de cartes entre amis-es peut faire tellement de bien.
9. Ne ratez jamais une occasion de rire! Ne dit-on pas que… « j’ai la rate qui se dilate? »
10. Ayez de la compassion et n’hésitez jamais à venir en aide à votre prochain. Oui, il se peut, et cela arrive très souvent, que vous n’obtiendrez pas de remerciements. Toutefois, rappelez-vous que le meilleur exercice qui soit est de se pencher pour aider quelqu’un à se relever.
Bref, cette liste est loin d’être exhaustive. Il n’en demeure pas moins que plusieurs des éléments d’une telle recette ont été éprouvés en maintes occasions. Alors, pourquoi ne pas essayer?! Cela ne coute rien.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
[1] Voici pour vous rassurer mes amis et amies de par la vaste monde de la francophonie quelques-unes de mes passions : la photographie, le hockey du « Canadiens de Montréal », la lecture de l’actualité, la politique, le domaine des religions, la philosophie, parcourir les différents endroits de ma ville et voyager lorsque l’occasion se présente.
[2] Il s’agit plus ou moins de l’équivalent du lycée en France.