- J’ai trouvé enfin le bon chemin Poème de RollandJr St-Gelais Réalisation par carmine_vision Modèle : JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/find-a-way-in-the-silence-752003929
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Dansons jusqu’à la fin de la nuit
- Dansons jusqu’à la fin de la nuit Poème de RollandJr St-Gelais Réalisation par Craig Gum Photography Modèle : JenovaxLilith & alii Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/Coven-593201186
Dansons jusqu’à la fin de la nuit
Allez mes sœurs,
Cessez d’avoir peur,
Nous rassembler c’est l’heure,
Cessez de craindre ces tous ces menteurs.
Le soleil est depuis longtemps couché,
Tout là-haut, la lune est dans le firmament levée.
La nuit est fraîche mais sous les flambeaux, vous serez réchauffées,
Maintenant vous pouvez vivre sans devoir aux yeux de tous vous cacher.
Allez ! Venez près de ce feu.
Dansez et chantez sous un air joyeux.
Débarrassez-vous de vos vêtements si encombrants,
Savourez tout ce temps comme le feraient de vilains garnements.
Mais sachez que je vous ai invitées mes amours,
Pour vous dire un secret que vous devrez garder pour toujours,
Dame nature, devant tant d’abus, a décidé qu’elle en avait assez
Pour corriger les hommes de leurs avidités un malheur elle leur a envoyé.
Mais soyez rassurées mes tendres chéries,
À vous et à vos êtres chers, elle vous préserve de tous les ennuis.
Car depuis la nuit des temps, elle vous a tant nourries et tant éduquées,
Devant le danger des hommes, vous avez toujours été là pour la protéger.
Réjouissez-vous chères sorcières,
C’est maintenant que débute une grande guerre,
Un combat où vous êtes enlevées au rang de nobles guerrières,
Sors mortels, poisons inodores et subtils charmes,
Deviendront par votre expérience d’incroyables et efficaces armes,
Mais, je vous ai préparé une potion qui fera trembler l’humanité entière,
Pour lui apprendre une bonne leçon qui le jettera pour longtemps à terre.
Trop souvent de Mère nature, il en a abusée.
Abusée, surexploitée pour assouvir son insatiable avidité.
Oui, les hommes auront la leçon qu’ils méritent depuis tout ce temps,
Car par leurs fautes, nos frères les animaux sont disparus dans le néant.
Dansons et célébrons jusqu’à la fin de la nuit,
Échangeons nos élixirs sous le regard de sœur lune notre amie
Car dès que l’aube arrivera sur notre clairière vous devrez ce lieu quitter,
Afin de rendre aux hommes la justice qui leur est due jusqu’au dernier.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Comme dans un puit
- Réalisation photo par Priscilla Vaillancourt
Comme dans un puit
J’ai fait un drôle de rêve cette nuit,
J’ai rêvé que j’étais nu au clair de la lune,
Alors qu’une belle grande dame à la chevelure brune,
Me regarda de la tête jusqu’aux pieds avec une mine éblouie.
Elle semblait se demander ce qu’il m’était arrivé,
Ai-je combattu sur quelques fronts de l’Europe occupé?
Où j’y avais laissé mes membres face à des ennemis entraînés?
Étais-je un des héros qui ont combattu dans l’ombre de la clandestinité?
Elle sembla tout de même étonnée de ma virilité,
Car avec franchise je ne pouvais guère la désirer m’en empêcher,
Puisque sa féminité gracieuse resplendissait par ses courbes délicieuses,
Qui démontrèrent que la femme est en ce monde la perle la plus précieuse.
Rêve bien bizarre en cette nuit d’hiver hâtif,
Où je me sentais étendu dans une clairière près d’un récif,
Une clairière où flottait une dame blanche attendant le moment,
Le temps propice pour venir s’étendre à mes côtés tout lentement.
Qu’ai-je bien pu boire avant d’aller dormir?
Quelle potion ai-je concoctée avant d’aller m’assoupir?
Dans la douceur bienfaisante de mes draps de rouge et de noir,
Alors que la lune était déjà haute dans le ciel depuis qu’est tombé le soir.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je me suis couché
- Photo réalisée par Priscilla Vaillancourt 17 octobre à l’U.Q.A.C.
Je me suis couché
Dans la vierge forêt,
J’ai fui ce monde si laid,
En y cherchant la beauté innocente,
Des contes de fées qui en mon esprit me hantent.
Dans la fraîcheur du petit matin,
J’y suis allé avec un coeur léger et serein,
Ne craignant guère ce que j’allais y trouver,
Écoutant les oiseaux chanter et regardant les lièvres balader.
Que l’air frais me faisait du bien,
Faisant surgir en moi un drôle de refrain,
« Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas »
Voilà pourquoi j’ai continué mon chemin tranquillement par-ci et par-là.
Prenant plaisir de sentir les arômes des bois,
Jusqu’à une rivière où eau claire et limpide y coula,
Une soif apparut en moi, je me penchai et quelques gouttes je buvais.
Quel bonheur sublime et indescriptible en mon âme soudainement émergeait.
Clairière entre quelques fleurs et arbres de moi inconnus,
Lentement devant moi comme par magie à mes yeux apparue,
Me rappelant les récits de druides et de sorcellerie celte une idée naquit,
Exposer mon corps frêle aux déesses des lieux en espérant qu’il soit à jamais béni.
Retirant mes vêtements morceau par morceau,
Lentement et avec grâce sous le soleil de plus en plus chaud,
Désirant savourer chaque seconde de ce rituel magique improvisé,
En prononçant des formules sorties tout droit d’une kabbale imaginée.
Formules d’un grimoire de magie blanche,
Formules entendues par les mystiques avalanches,
Avalanches mystérieuses apportant gens courageux mais imprudents,
Vers des lieux qu’aucun mortel en ce monde a eu la chance de voir de son vivant.
Voulant regarder autour moi la beauté qui s’y trouvait,
Je n’ai point bougé afin d’admirer les êtres qui y vivaient,
De ces animaux sauvages aux cœurs d’or et tellement naturels,
Comme je jalousais avec douceur Dame nature d’être à la fois noble et belle.
Sentant venir en moi un étrange assoupissement,
Alors nu sur le sol boisé je me suis étendu calmement,
Prenant la position que j’ai connue alors que je voguais dans le néant,
Je me suis couché sans arrière-pensées pour ne jamais me réveiller assurément.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Éloges vers le ciel
- Avec la permission de Jordh00 du Canada
Éloges vers le ciel
Il fait nuit et pourtant dans la forêt je suis,
Je le suis comme je le fais à chaque nuit,
Au clair de lune et aux étoiles brillantes,
Nuit sans lune et les étoiles absentes.
Ne craignant point les animaux,
Car je sais bien que chacun d’eux est beau,
Et qu’en cette forêt se trouvent tant de créatures,
Qui ne possèdent que ce que leur a donné mère-nature.
Sentir en moi chaque goutte de mon sang parcourir mes veines,
Ressentant en mon fort intérieur être le fils d’un roi et d’une reine,
Comme tous les êtres humains devraient pourtant le ressentir pareillement,
Car chacun d’eux possède le droit à la dignité et de vivre humainement.
Écoutant les bruits transportés par le vent du nord,
Vent du nord qui annonce subtilement la venue du froid hiver,
Pourtant déjà prévenu par les arbres ayant perdu leurs feuillages verts,
Je me suis alors dirigé vers une vaste clairière tout en me tenant aux abords.
Ne pouvant guère lutter contre ce désir étouffant,
De renouer pour un bref instant à la liberté d’un enfant,
Cette liberté qui est si souvent brimée par une hypocrite société,
J’ai alors de manière quasi sacrée mes vêtements salis par le temps enlevés.
Quelques pas je fis en direction des verts sapins,
Et vers le firmament je levai tant les yeux que les mains,
En espérant atteindre la cime des arbres pour y trouver refuge,
Loin de ces religions et de leurs dieux qui condamnent et qui jugent.
Je ne veux point de ces dieux et de leurs prophètes de malheur,
Car en chacun des êtres en ce monde se trouve le désir du bonheur,
Bonheur d’aimer et d’être aimé ! Bonheur de vivre et de laisser-vivre !
Et de mes éloges vers le ciel, c’est ce dont en cette saine nuit, je m’enivre.
De