Solitude ou bien solitaire, Question à laquelle je ne saurai me taire, Car être loin de l’élue de mon cœur est la pire des tortures, Celle à qui je pense dès l’aube jusqu’au crépuscule en humant l’air pur.
Je la revois assise devant la vitrine, Avec son allure à la fois fière mais aussi coquine, Portant vêtement d’un rouge flamboyant et transparent, Mettant en avant sa beauté que j’avais découverte depuis longtemps.
Femme fière et belle comme je n’avais jamais vue, Femme heureuse de présenter avec plaisir ses seins nus, Femme possédant un sang noble coulant dans ses veines brûlantes, Femme héritière de ses ancêtres aux récits nobles qui à chaque nuit la hantent.
Que pourrais-je livrer aux dieux pour de nouveau vous embrasser? Quel présent aurais-je à offrir aux cieux pour une fois encore vous aimer? Quelle offrande lèguerais-je à mes aïeux pour vous faire la cour sans lassitude? Car en mon imagination fertile, je me vois accomplir le plus doux de mes préludes.