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Cette posture
Cette posture
Bonsoir chérie,
De toi, j’ai si envi.
Te couvrir de tendres baisers.
Entendre ton souffle sans cesse haleter.
J’adore te voir prendre cette posture.
Tu me donnes des idées, des pensées impures.
Une tentation irrésistible d’accomplir le péché de la chair.
Aucune femme en ce monde sombre ne sait autant me plaire.
Le décor doré te va à merveille.
Il rehausse ta beauté sans pareille.
Ta chevelure de feu est une grâce des dieux.
Je dois avouer que je n’en crois pas mes yeux.
Tout de toi symbolise une pure perfection.
Devrais-je rester face à toi en contemplation ?
Tu sais comme j’adore te voir prendre cette pose.
Tu es la seule, avec plaisir, pour le réaliser, tu l’oses.
Ta main appuyée sur ta cuisse bien ferme.
Il y a en ton être un obscur secret qui se referme.
Comme un désir inavouable et quelque peu honteux,
Quelle extase lorsque nous le pratiquons les deux !
J’attends ton signal pour te prendre.
Je prévois ton soutien pour me surprendre.
Allez ! Dirige-moi avec sang-froid à cet endroit.
Je me plierai à tes ordres d’un pas assuré et droit.
Je te saisirai telle que tu es.
T’exprimer mon amour est un bienfait.
Me sentir en toi et t’inonder de ma semence.
Tout ceci nous amènera dans une profonde démence.
Tu peuples chaque nuit mes rêves.
Nous unissons avec légèreté nos lèvres.
Nous partageons la plus intime des joies.
Tôt ou tard, inévitablement, nos cœurs sont en émoi.
Tant pis pour le jugement dernier.
Peut-on empêcher deux êtres de s’aimer ?
Des passionnés esseulés dans ce monde sans repères.
Dans lequel, aux nouvelles télévisées, on voit que la guerre.
Tu seras à jamais ma maîtresse adorée.
Je serai pour toujours ton valet attitré.
Au diable ces jaloux, ces envieux, ces sournois.
Tout ce qui compte est que nous soyons heureux toi et moi.
Prends-moi comme je suis, ô, ma chérie.
Je t’emmènerai tel que tu es pour la vie.
Dans un royaume auquel nous serons enfin libérés.
De ces règles contre-nature, immondes et insensées.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Mon souffle est coupé
Mon souffle est coupé.
Je dois t’avouer un secret.
Pendant que le bon moment y est.
Ce que je préfère quand nous faisons l’amour.
C’est de sentir la chaleur qui t’entoure.
C’est de t’entendre haleter à chaque coup de langue.
De goûter ma hampe qui, dans ton intimité, te harangue.
De voir ton visage se crisper jusqu’à ce que tu en perdes conscience.
Car, il faut reconnaître que pour réussir à te faire jouir, c’est une science.
Il n’y a aucun moment relaté dans les cieux et sur cette terre.
Peut-être même, excellente question, dans les profondeurs des enfers.
Qui me procure une joie indescriptible de découvrir ce que tu as atteint.
Et ce, dès l’extase du plaisir absolu alors que tu saisis ton splendide sein.
Tes yeux se referment afin d’apprécier davantage,
Le péché de la chair avant que vienne la fin des âges.
Tes cheveux dorés resteront gravés dans ma mémoire.
Lorsque surgira la vieillesse si triste et si noire.
Ho oui ! Ma tendre maîtresse chérie !
Comme j’adore ta voix lorsque tu jouis.
Elle est semblable à une mélodie qui me charme.
Laisse-toi aller ! Ne crains pas de déposer les armes.
C’est si agréable la fraîcheur bienfaisante de ton haleine,
Avec une force irrésistible, traverse avec vigueur mes veines.
Tu es mon bonheur, le sens de ma vie, le rêve de mon cœur.
Par ta présence, je trouve ma raison d’être chaque heure.
Nous avons réalisé tant de projets, fait tant d’activités.
Mais, c’est dans ce lit que nous avons tant partagé.
Mon souffle est coupé de mon désir pour toi.
Car, je ne peux pas vivre sans toi.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Sollicitation
Sollicitation
Oui, je suis un homme marié.
Je l’avoue, je commets des infidélités.
Je n’en éprouve vraiment aucune honte,
Car, je vis dans un monde immonde.
J’ai une secrétaire, belle comme un joyau.
Qui comble mes nombreuses heures de bureau.
Nous œuvrons chaque jour dès huit heures.
Sans relâche, nous besognons avec ardeur.
Tard, je rentre retrouver ma tendre chérie.
Car, difficile à croire, sans cesse, je m’ennuie.
Je lui fais l’amour avec toute mon attention.
Je désire par-dessus tout lui donner satisfaction.
Jamais, elle n’a manqué de quoi que ce soit.
En époux bienveillant, je l’ai fait passer avant moi.
Mais, que voulez-vous ? Je fréquente aussi une autre femme.
Elle a su m’envoûter par sa chevelure ardente comme des flammes.
Avec elle, j’accomplis volontiers le noble péché de la chair.
D’une réelle fidélité, j’ai franchi la frontière de l’adultère.
En ce début de siècle où l’on ne présage rien de bon.
Je préfère agir en tenant compte de ma seule raison.
Je regarde toutes les nouvelles télévisées.
Voilà avec quoi mes horribles cauchemars sont créés.
Chaque fois que le rideau de la nuit tombe sur mes yeux.
Peux-tu m’en vouloir de chercher de la tendresse mon Dieu ?
Oui, je reconnais avoir pris tant de plaisir à succomber à la tentation.
Merci Lucifer, de m’avoir donné la chance de vivre une telle sollicitation.
Car, je me pose cette question : serait-ce ma dernière journée sur cette terre ?
Si c’est le cas, que je la passe à partager mon amour au lieu de faire la guerre.
De