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Le moment où elle m’a souri

Le moment où elle m’a souri Poème de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/79-929706293

Le moment où elle m’a souri

 

Un jour, je me suis rendu dans la splendide cité de Paris.

La « Ville Lumière » qui porte bien son nom à ce que l’on dit.

Des cabarets aux aspects simples où se produisent des artistes,

Des musiciens qui jouent des chansons joyeuses ou tristes.

 

Il y a même des endroits qualifiés d’un peu spéciaux.

Des mecs de toutes les classes sociales y vont incognito.

Des époux ignorés aux célibataires en manquent d’affections.

Vous constaterez qu’en ces années instables, ils sont devenus légion.

 

Profitant de mes vacances au maximum,

Je me suis dit : pourquoi pas ? Je suis aussi un homme.

M’informant en toute discrétion où je pouvais trouver un tel endroit.

Aussitôt que j’ai appris ce renseignement, je m’y suis dirigé de ce pas.

 

Une maison où une lampe rouge brillait imperceptiblement.

Sur le côté droit d’une porte qui rompait avec l’âge de cet établissement.

Une fois ma venue dûment payée, j’y suis entré sans trop me questionner.

Après tout, j’y suis allé non pas pour m’embêter, mais bien pour m’amuser.

 

J’ai fait la connaissance de la charmante Chloé.

Une dame qui avait conservé de sa jeunesse l’éclat de la beauté.

Car, je me doutais bien, par son tempérament mature,

Qu’elle était d’une phase de l’existence plutôt mure !

 

Nuit si raffinée tant désirée en ce monde si imparfait.

Moment de délectation pour mon corps, pour mon palais.

Enivré de parfum mystérieux et de baisers prodigués,

Par une hôtesse aux apparences d’une antique divinité.

 

Mais, par-dessus toute chose, ce qui restera en ma mémoire.

Un doux souvenir qui me réchauffera le cœur lorsque viendra le dernier soir.

Le moment fatidique où mon âme quittera ce corps vers une autre vie.

C’est la fois où, avant que je retourne à mon hôtel, elle m’a souri.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

En cette soirée de vice

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Être comblé de mes petits péchés

En cette soirée de vice

 

Plaisir le temps d’un soupir,
En vous, je sais que vous aimez me sentir.
Sentir vous pénétrer, vous combler de ce péché.
De ce péché où tant de gens m’ont convoité.

 

Tous ces gens qui ont admiré mon savoir-faire,
De mon expérience de m’envoyer en l’air,
Pour votre plus grand plaisir
Sans trop les faire souffrir.

 

Je suis un homme et un grand pécheur,
Qui n’a point de moralité ni de pudeur,
Voilà pourquoi des enfers, je n’en éprouve point de peur,
Car bien des hommes succombent sous le poids de leurs labeurs.

 

Peut-être ai-je une crainte de mon ombre ?
Car elle est comme ma conscience couleur d’ambre,
Qui me suit malgré moi et me rappelle que je suis un scélérat,
Tout juste bon à être jeté aux égouts et aux rats.

 

Mais, j’ai choisi de vivre libre et nu.
J’ai tant désiré d’être au-dessus des nues,
Libre et frais comme l’air vivifiant de la mer,
Et loin de toutes ces moralisatrices mères.

 

Loin des règles de société,
Qui acceptent de tuer le nouveau-né,
Avant même sa première bouffée d’air,
C’est cela qu’est pour moi le véritable enfer.

 

Plaisir qui enivre mon existence,
Plaisirs jouissifs de mes addictions,
Quel bonheur de succomber à mes pulsions,
Quel grâce d’avoir cédé à ces divines tentations.

 

Loin de ce temps où je vivais l’innocence,
Où je n’en avais pas encore conscience
Savourant chaque geste que vous demoiselles,
Sur mon corps offert avec grâce à ces fausses pucelles.

 

Plaisir ! Oh oui, plaisir de jouir !
De jouir de la vie par un pur plaisir,
Cesser de penser à ce lointain lendemain fini,
Qui sera pareil qu’hier, aujourd’hui et à l’infini.

 

En me laissant dorloter par vos féériques mains.
De vos douces mains qui savent extirper mon nectar,
Ce breuvage sacré que je vous offre directement de mon dard,
Que vous savourez avec gourmandise jusqu’à la fin.

 

C’est sans aucun regret,
Que pour vous je serai toujours prêt,
Prêt à recevoir vos si bonnes attentions,
En cette soirée de vice, vous me comblerez d’affections.

 

Cependant, je penserai à mon âme en allant me confesser.
Car je veux bien comparaître devant mon Dieu avec les mains blanches,
Même si avec délice j’ai caressé vos seins et vos corps jusqu’aux hanches.
Et à quoi bon aller se confesser si on a rien à se faire pardonner ?

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada