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Dans les rues d’Amsterdam
Dans les rues d’Amsterdam
Dans les rues d’Amsterdam,
J’y ai vu une fort jolie jeune dame,
Sous un ciel gris, témoin de ma solitude.
Sous un ciel nuageux, spectateur de ma quiétude.
Longtemps, du coin de l’œil, je l’ai regardée.
Lentement, dans le silence du temps présent, je l’ai observée.
Avec un noble respect tel qu’il se doit, je l’ai tendrement scrutée.
Ne sachant que faire, je me suis contenté de simplement admirer sa beauté.
Pouvions-nous seulement discuter ?
Discuter de tout et de rien, simplement parler.
J’aurais tellement aimé la connaître, savoir qui elle est.
Ne parlait-elle que le néerlandais alors moi je suis descendant de français ?
Aurais-je pu lui faire une bise sur sa délicate joue ?
Pour la remercier de mettre du soleil dans ma sombre vie,
Car sa beauté suscite en mon cœur des souvenirs tirés de l’infini.
Aurais-je pu lui dire quelques mots sans qu’elle me fasse la moue ?
Dans ce pays aux mille tulipes ravissantes,
De ces fleurs imbibées de toutes les couleurs,
De tous ces riches bouquets aux divines et suaves odeurs,
Attendant d’être cueillis pour être offerte à cette belle muse qui enchante.
S’il-vous-plait ! Dites-moi ma jolie,
Saviez-vous que de vous mon cœur est épris ?
Et qu’à chaque pas fait sur le pavé de cette rue,
Je ne peux éloigner votre resplendissante beauté de ma vue.
En ce pays des moulins à vent,
Y trouver l’amour, j’y ai attendu si longtemps.
Mais, à quoi bon espérer en mes derniers jours, en mes derniers soupirs ?
Il est temps pour moi de reprendre ma route en vous souhaitant un bel avenir.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tout me sera possible tant que je vivrai.
Tout me sera possible tant que je vivrai.
Sur une terre étrangère,
Où j’y suis allé en une période passagère,
Pendant que je me questionnais sur le sens de ma vie,
Car un jour, bien malgré moi, la vie ne peut être infinie.
Je me suis promené dans un cimetière,
Drôle d’idée ! Vous me direz de bonne guerre.
Pourtant, c’est là où j’ai le plus réfléchi sur ma vie, ma destiné,
La destiné de chaque homme, de chaque femme depuis les temps reculés.
Nous sommes tous à la recherche du bonheur,
Avant que vienne, tôt ou tard, notre départ son heure.
Certains ont tant aimé, ont tant donné qu’ils se sont oubliés.
Tandis que d’autres ont poursuivis leurs chemins dans la clandestinité.
Ce que j’aurais aimé pouvoir avec tous ces gens, tous ces disparus discuter,
Apprendre de leurs expériences, de leurs erreurs, et surtout à quoi ils ont tant rêvé.
Quels enseignements secrets m’auraient-ils transmis ? Quelles leçons aurais-je eu ?
À moi, un simple homme parmi tant d’autres cherchant sa propre place sous les nues.
J’ai parcouru en ce lieu parsemé de milliers croix de bois, de de centaines de croix de fer.
Sans me poser une seule fois cette question théologique ; s’il y avait vraiment un Enfer.
Car bien des gens, tant riches que pauvres, le vivent depuis toujours sur cette terre.
J’ai alors entendu une voix qui me rappela que la vie est fragile comme le verre.
Ne reste pas là mon ami ! Va-t’en loin d’ici ! M’a dit cette voix.
Poursuis ton chemin, ne t’arrête jamais, et c’est alors que tu verras.
Que seul compte l’amour véritable que tu vivras au plus profond de toi,
C’est cet amour qui sans cesse te fera vivre quoiqu’il t’arrivera et comme il se doit.
De ce lieu saint je suis sorti le coeur léger,
Désormais, à jamais et pour toujours, déterminé.
À faire mon petit chemin quoiqu’il advienne et comme je le pourrai,
Car en cette parole de sagesse j’ai compris que tout me sera possible tant que je vivrai.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Pourquoi me regarde-t-il ?
Pourquoi me regarde-t-il ?
Marchand calmement dans un magnifique jardin,
Je déambulais parmi ces humbles gens tels des pantins,
Voyant au loin un modeste banc blanc esseulé qui m’attendit,
Comme on attend avec hâte un être cher, un parent, un vieil ami.
Quelques pas amplement me suffirent,
Pour m’y rendre avec gaité et avec le sourire,
Confortablement assis tel un César avec ses lauriers,
Mes pensées me firent plonger dans les songes des lointains étés.
De ces temps où féminité et coquetteries,
Allèrent si bien avec virilité et nobles galanteries,
Quel plaisir de courtiser jeunes dames afin d’être leurs élus,
Et de les accompagner dans ce lieu interdit où nous étions nus.
Soleil généreux de ses rayons,
Fit couvrir quelques têtes de chapeaux melons,
C’est alors que vinrent à moi les notes d’un piano jouées,
Qui ont voyagé par la douce brise d’un bistro et ses arômes de café.
De ces saveurs veloutées,
Et parfois corsées que je savourais,
Au lit avec celle que j’admirais et que j’aimais,
Ah ! Ce que nous étions heureux en ces temps reculés.
Perdu dans mes coupables pensées,
Je n’avais point vu l’étranger assis devant moi,
Me fixant du regard en silence et sans geste tel un roi,
Je voulais aller le trouver simplement pour parler, pour discuter.
Allais-je le déranger, l’importuner, le blesser ?
Car une simple parole peut parfois guérir ou bien tuer,
Mais, au fait, que me veut- il ? Pourquoi diable me regarde-t-il ?
C’est alors que glissa sur sa joue une larme de ses yeux tels des îles.
Point de mots pour exprimer ses douleurs,
Point de sons pour décrire la vie et ses couleurs,
Parfois l’instant saisi suffit à deux âmes pour communier,
Pour partager mille bonheurs qu’on ne peut ni nier ni oublier.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tourner la page
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Pour être heureux,
Faut-il en discuter à deux?
Ou bien y réfléchir un peu en soi?
Être tout simplement entre toi et moi?
Oui, la vie est remplie de surprises,
Parfois des belles et parfois bien des grises,
Mais, il faut surtout retenir les plus agréables,
Ce qui nous permet d’être affables envers nos semblables.
Oui, nous sommes tous dans un train,
Parcourant un chemin souvent incertain,
Parfois des gens entre dans notre vie pour à jamais y rester,
D’autrefois, il y en a qui décident pour toujours de nous quitter.
Ainsi va la vie! Ainsi va notre route!
L’essentiel est de rester fidèles à soi et sans aucun doute,
La terre est remplie de multiples trésors qui ne demandent qu’à être vus,
Que bien des dieux, malgré leurs forces et leur nombre, n’ont jamais rien su.
Pour être serein devant nos choix,
Il faut éviter d’en faire de lourdes croix,
Au cœur pur devra savoir tourner la page,
Voilà l’humble parole bien amicale d’un grand sage!
De