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Quand j’écris des poèmes

« Quand j’écris des poèmes » Photo et texte de réflexion par Rolland Jr St-Gelais

Quand j’écris des poèmes

Bonjour tout le monde,

J’espère que le mois de mai se termine en beauté pour vous. Pour ma part, tout va à merveille. Oui, il est vrai que j’ai vieilli d’une année le 24 mai dernier. Cependant, au dire de mes amis et de mes proches, je le fais avec une authentique sérénité. Pourquoi s’en faire ? Prendre de l’âge, c’est avoir la chance inouïe de vivre. L’essentiel est d’avoir de l’espoir pour les jours futurs et d’être en paix avec son passé. 

Il m’est venu l’idée de rédiger un texte sur ce que je ressens quand je compose, surtout lorsque je m’inspire d’œuvres photographiques où le dépouillement des vêtements est présent. À vrai dire, il y a trois éléments fondamentaux à retenir dans mes sentiments en lien avec mon humble talent.

En premier lieu, l’empathie occupe une place de choix dans mes valeurs tant envers les modèles qu’à l’égard des photographes. Vous savez sûrement que j’ai déjà posé nu pour des écoles d’art et pour des ateliers. Je peux ressentir ce que les personnes ont éprouvé à l’occasion des séances qu’elles ont expérimentées. Après tout, être dans son plus simple apparat devant des groupes d’individus pour une telle activité est loin d’être évident pour le commun des mortels. Soyez rassurés ! Je suis convaincu que le respect a été de mise lors des prises de vue. Je le sens chaque fois qu’un cliché a été choisi pour illustrer mes poèmes.

Prenez note que les photos à saveur que je qualifierais d’érotiques ont de ma part la même admiration que les plus conventionnelles. C’est un point que je voulais absolument clarifier dans le présent article.

En deuxième lieu, l’imaginaire occupe une position fort respectable. Un peu comme le chimiste qui manipule les fioles et les éprouvettes afin de créer une formule unique en son genre, je tente de jouer avec les mots, les phrases pour en faire ressortir quelque chose d’agréable à lire en y ajoutant quelque chose d’originale. Que de fois, je reviens sur mes choix de vocabulaire, les tournures d’énoncés et même, la pertinence d’un verbe plutôt qu’un autre !

En dernier lieu, le titre donné par le photographe à son œuvre représente un rôle d’une importance capitale dans mon inspiration du moment. Il s’agit, d’une certaine façon, de se mettre à la place de l’œil de l’auteur. Après tout, c’est lui qui a travaillé avec son modèle et qui a éprouvé une émotion qui lui est propre. Le fait de transposer dans mes termes ce qu’il a pu traverser en son for intérieur est pour moi un défi que je tente de relever. Et, croyez-moi, c’est, pour votre humble serviteur, un plaisir de le faire.

Pour conclure le présent article, c’est de donner mots à ce que je découvre, avec la permission de mes fidèles collaborateurs, afin de faire vivre ce que je ressens. C’est une fois que le résultat final m’a plu que je prends l’initiative de le publier au sein de mon blogue.

Merci de votre attention.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada