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Nous vieillissons
Nous vieillissons
Que nous le voulions ou non, nous vieillissons. Les années deviennent des mois, les mois des semaines, des semaines des jours et les jours des heures. Parfois, nous sommes fiers de nos bons coups mais plus souvent qu’autrement émergent en nous des regrets. Des regrets qui se rapportent davantage à ce que nous n’avons pas fait qu’à ce que nous avons fait.
Puis viennent les souvenirs de ceux que nous avons aimés et qui nous ont quittés. Quelques fois des prières pour le repos de leurs âmes aux cieux sont adressées. D’autres fois, une simple pensée pour les incroyants amplement leur suffit. À chacun leur foi, leurs espérances et leurs illusions. Car nul ne le sait ce qu’il y a de l’autre côté du pont comme de raison.
Les cheveux blancs sont la richesse accumulée au fil des années. Des années tricotées au fil des expériences du passé et des jours comptés. Des cheveux blancs qui embellissent telle une couronne d’argent le doux visage d’une mère et d’un père souvent oubliés par leurs enfants trop occupés goûter à la saveur insipide du numérique. De cette saveur imposée par conglomérats situés dans une vallée de silicone.
Oui, nous vieillissons. C’est la loi ultime pour tous. Que nous soyons riches ou pauvres, nous vieillissons. Nul ne peut y échapper. Mais, tant qu’à vieillir, vieillissons en chantant. Une chanson d’amour, une chanson d’antan, une chanson pour agrémenter le temps. Le temps que l’on a pour vaquer à nos occupations. Vieillissons avec le cœur léger car c’est la source du bonheur véritable.
RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
Je suis la terre
Je suis la terre
Je suis la terre, votre terre,
Je suis bien avant tout la mère,
Je suis ne l’oublions pas le père,
Je suis juste une parcelle de l’univers.
Je suis celle qui sans cesse vous nourrit.
Qui vous aime tant et qui souvent vous guérit,
Je suis celle qui trop souvent est par vous meurtrie,
Je suis sur laquelle vous faites l’amour jour et nuit.
Je suis aussi celle sur laquelle vous faites vos guerres,
Celle sur laquelle à vos dieux vous adressez vos prières,
Celle qui est habillée par des collines et des paysages si verts,
Celle qui est recouverte par des sables chauds dans les vastes déserts.
Je suis celle qui possède les quatre saisons,
Celle du doux printemps aux magnifiques floraisons,
Celle de l’été dont la beauté fait presque perdre la raison,
Celle de l’automne où les gens des prairies recueillent la moisson.
Et que puis-je dire de l’extraordinaire hiver ?
Dont son manteau blanc cache vos fautes d’hier,
Et dont les amants font l’amour en ayant la tête en l’air,
En rêvant de donner un jour naissance à des enfants forts et fiers.
Je suis simplement celle,
Qui aimerait être traitée en demoiselle,
Car sans moi tous vos rêves n’auraient point d’ailes,
Je suis la terre ! Je suis la terre ! Celle où chantent les hirondelles.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Danser dans la nuit
Danser dans la nuit
Je t’ai écoutée chanter,
Avec passion chaque mot que tu as prononcé,
Ces douces paroles qui me bercèrent de leur mélodie,
Qui me faisait revivre l’époque où nous étions de jeunes amis.
En prenant quelques gorgés de bière,
Je me rappelais ces souvenirs comme si c’était hier,
Où toi et moi nous avons fait des bêtises sans en être fiers,
Me rappelant ces folies d’adolescence est comme une bouffée d’air.
Maintenant que la soirée est terminée,
Que les clients ont enfin fini leurs verres,
Peut-être quelques-uns qui ne savent quoi faire,
Il est désormais plus que temps de ce lieu quitter.
Et chez-toi y passer le reste de la nuit,
Comme tu me l’avais demandé, je t’avais promis.
Prenant ta guitare en guise de souvenir de cette soirée,
Où toi et moi nous nous sommes par hasard rencontrés.
Rendus chez-toi, tu m’offris à boire.
À vrai dire, c’est toi nue que je voulais voir.
Afin de t’exprimer toute ma joie, mon allégresse.
De revoir celle qui a toujours été ma déesse.
Sans dire quoi que soit,
Tu t’approchas doucement de moi,
Sous un air triste de ce vieux violon,
Où jadis avec amour toi et moi nous dansions.
Je me suis levé pour te rejoindre,
Sans me faire prier, ni me plaindre.
C’est alors que nous nous sommes enlacés,
Et dans la noirceur de cette nuit, nous avons dansé.
De