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Prends mon cœur que je dépose dans tes mains

Prends mon cœur que je dépose dans tes mains Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par : Robert Morse Modèle JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/blush-III-996062722

Prends mon cœur que je dépose dans tes mains

 

Tu n’as pas à rougir, ô, mon tendre amour.

Je soupire quand je pense à toi chaque jour.

Ta présence me rend tellement heureux.

Quand tu es là, mon cœur est si joyeux.

 

Tu es la source ultime de ma passion.

Celle qui, tel un marin, guide ma navigation.

Sur les flots agités, contre vents et marées!

Tu es celle qui depuis toujours m’est destinée

 

Le feu de ta chevelure,

N’a d’égale que ta beauté pure.

La cambrure de ton corps magnifique,

Est digne d’un roman d’amour et d’aventure épiques.

 

Ne sois pas timide de la faveur accordée par les dieux.

C’est là un don offert avec magnanimité de la part des cieux.

À mes yeux, tu es la plus belle de toutes les femmes de la terre.

Par amour pour toi, s’il le faut, je te délivrerai des enfers.

 

Ton tatouage symbolise l’arbre de la vie.

Celui qui possédait la connaissance infinie.

Une richesse incomparable de l’innommable vérité.

Nous en sommes, par le péché originel, à jamais éloignés.

 

Tu es à l’origine de ma tendre poésie.

Celle qui, dans le ciel bleu, sans cesse reluit.

Dès que je te vois, tu crées en moi tant d’émotions.

Que je verse des larmes de bonheur jusqu’à en perdre la raison.

 

Je souhaiterais être cet ombrage.

Je te suivrai en silence à la fin des âges.

Mais, je ne suis qu’un simple être humain.

Prends mon cœur que je dépose dans tes mains.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tendre sensibilité

Tendre sensibilité

« Si vous éprouvez parfois de certains mouvements d’une tendre sensibilité qui font couler une larme dans l’œil, laissez-la s’échapper : c’est la larme de la vertu et du bonheur. »

Par Tricia R.-G. De Québec au Canada

Elle se tenait debout

Elle se tenait debout Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : Marrycat Source: https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-Saw-Her-Standing-There-994473726

Elle se tenait debout

 

Un samedi soir de ma lointaine jeunesse.

Je vivais un roman d’amour rempli de tendresse.

J’avais une petite amie que j’adorais plus que tout.

Elle était si magnifique jusqu’à me rendre fou.

 

Nous nous sommes rencontrés,

À l’époque où nous étions au lycée.

Elle avait tant de projets pour son futur.

Et, moi, je pressentais mon avenir un peu dur.

 

Elle venait d’une famille à la fois noble et fortunée.

La mienne, à travailler pour gagner son pain, était habituée.

Mais, Dieu merci, cela ne nous avait jamais empêchés de nous voir.

Des gestes d’amitiés échangés alors que nous faisions nos devoirs.

 

Elle grandissait autant en beauté qu’en sagesse.

Je prenais de l’âge en puissance et, parfois, avec maladresse.

Le respect était le fondement depuis toujours de notre relation.

De mes paroles et de ma conduite, à son endroit, je faisais attention.

 

Puis vint une nuit où elle me fit une proposition.

Jusqu’à maintenant, je ne lui avais jamais dit non.

Elle souhaitait immortaliser cette chaude soirée d’été,

En prenant une unique photo d’elle totalement dénudée.

 

Les épaules recouvertes par un châle vermeil.

Elle symbolisait de la féminité toutes ses merveilles.

Elle était appuyée sur le mur éclairé et elle se tenait debout.

Je m’étais alors approché pour la demander en mariage à genoux.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Sur nos lèvres

Sur nos lèvres Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tsin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/00844-4043788124-992357978

Sur nos lèvres

 

En plein milieu de la nuit,

Lorsque les chats sont, à ce qu’on dit, gris.

Je quitte mon foyer auquel se trouve mon époux,

Qui est, de ma beauté, totalement fou.

 

Je parcours les allées et les ruelles,

Illuminées par de blanches chandelles.

Je porte sur la tête une couronne de fleurs,

Qui embaume ces lieux en ces heures.

 

Arrivée à l’endroit convenu,

Sans hésiter, je me suis mise nue.

Quel plaisir de voir tous ces hommes hébétés,

Admirer mes seins fermes de leurs yeux émerveillés.

 

J’ai tout de même conservé un collier par pudeur.

Y subir une confrontation me fait tellement peur.

J’imagine tant de femmes abusées, exploitées.

En faire partie n’est certes pas de ma volonté.

 

Les secondes, les minutes passèrent inlassablement,

Tandis que j’attends celle qui me rejoindra sûrement.

Puis, j’entends des pas qui me sont familiers.

J’aperçois la silhouette de ma dulcinée.

 

Elle s’avance tout en douceur vers moi,

Sachant bien que j’espérais tant ce moment-là.

 La patience est une noble vertu à ce que l’on dit.

Mais rien n’égale la joie de voir celle qui me sourit.

 

Solitaires à cet endroit, nous allons manifester notre amour,

Par un geste qui symbolise la passion depuis toujours.

Sous la faible lueur des bougies de la capitale blême,

Deux maîtresses dans un profond silence sèment.

 

Sur nos lèvres, nous avons échangé sans un seul mot.

Dans la pénombre des alentours, tout était si beau.

Sa main palpa avec fermeté l’un de mes seins.

Une chaleur me réchauffa jusqu’aux reins.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

C’est dans le palais de Versailles

C’est dans le palais de Versailles Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tsin Source : https://www.deviantart.com/alicianaty/art/Naked-woman-at-Versailles-983940261

C’est dans le palais de Versailles

 

En ce premier jour de novembre,

Où tout semble être de teinte d’ambre.

Je suis allé me promener sous le soleil d’automne,

En profitant de chaque bouffée d’air dans le bois de Boulogne.

 

J’étais libre de faire ce qui me plaisait.

Les arbres avaient un feuillage qui festoyait.

Des couleurs variées qui enjolivaient mon regard,

Fixant ma montre, j’ai vu qu’il était dix heures et quart.

 

De manière inattendue, j’ai opté pour une incursion,

À un emplacement qui avait retenu toute mon attention.

Pourquoi désirais-je tant y retourner après toutes ces années ?

Une réponse à cette légitime question, je saurais bien trouver.

 

Aussitôt, j’ai pris le bus pour un endroit magnifique.

Un haut lieu qui a toujours alimenté ma fierté patriotique.

Celle de la France, terre fertile à la libre-pensée et à la culture.

Elle a donné à son peuple un goût formidable pour l’aventure.

 

Après une longue route, je suis arrivé en ce lieu.

Quel endroit rempli d’histoire et de moments fabuleux !

C’est dans ce château que le Roi-Soleil vécut jusqu’à la révolution.

C’est sous l’impulsion de cette dernière que naquit notre nation.

 

En marchant avec grâce dans le jardin,

Je sifflotais avec une joie indescriptible un léger refrain.

Un air enjoué d’une mélodie, certes quelque peu grivoise.

En me remémorant avec plaisir d’une charmante Françoise.

 

J’ai fait sa rencontre ici même sur ce sensationnel parcours.

Souvent, je lui ai dit « je t’adore », en ayant le souffle court !

Mais, seulement dans un profond silence de mon cœur.

Je craignais tellement, par ces mots, lui faire peur.

 

C’est dans le palais de Versailles que j’ai connu le véritable amour.

Sa beauté, sa voix et sa féminité resteront gravées en moi pour toujours.

Elle a quitté cette vie pour, à ce que l’on dit, un monde meilleur.

C’est en pensées que je revis ces instants de parfait bonheur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada