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Ton bonheur est de ma vie son gouvernail

Ton bonheur est de ma vie son gouvernail Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-00740-829499124

Ton bonheur est de ma vie son gouvernail

 

Une nuit, je suis allé te trouver.

Nous nous sommes fixé un rendez-vous,

L’un et l’autre, nous étions des passionnés fous.

Dans une chambre d’hôtel, une nuitée, y passer.

 

Aussitôt être arrivé à la porte-numéro huit,

Je m’y suis arrêté prestement pour reprendre mes esprits,

Car, de toi, ô, mon amour, ma chérie, j’en avais réellement envie.

Mon sang coulait dans mes veines telles des rivières et mon cœur battait si vite.

 

J’ai frappé trois coups et en silence, j’ai patienté.

Que tu viennes me répondre en imaginant ton sourire,

Celui qui, depuis le jour où je t’ai épousée, m’a donné le goût de vivre.

En cette cérémonie où, devant les convives, je t’ai juré pour toujours fidélité.

 

Un an plus tard, nous avions décidé de jouer le rôle des amants.

Quelle drôle d’idée que nous avons eue pour souligner cet anniversaire.

Mais, entre nous, il faut avouer que cela allait tellement nous plaire.

Je sentais vivre l’une de mes aventures lorsque nous étions des enfants.

 

Tout à coup, alors que je ne m’y attendais pas.

Je t’ai entendu venir déverrouiller, de la porte, la serrure.

Déjà, je te voyais avec les yeux de mon cœur, dans ta plus simple parure.

C’est alors que tu m’as dit : « Encore quelques secondes, à mon signal, tu entreras ».

 

Dès que tu me l’ordonnas, j’ai franchi avec grande précaution le portail.

Tu étais belle en cette occasion où nous commettrons le péché de la luxure.

Y a-t-il une véritable transgression lorsque nous vivons d’un amour vraiment pur ?

Mais, au profond de moi, je sais bien que ton bonheur est de ma vie son gouvernail.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada 

Ta beauté antique

Ta beauté antique Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1900-112a-931363688

Ta beauté antique

 

Ta beauté antique,

Quelle grande source poétique !

Une période de l’histoire si lointaine,

Tout resplendissait chez la femme romaine.

 

Elle savait se mettre en valeur,

Pour le plaisir des yeux et la joie du cœur,

Une longue toge d’une blancheur immaculée,

Suffisait pour attirer les faveurs de la couronne de laurier.

 

Comme j’aurais voulu vivre ce temps révolu,

Que de combats de gladiateurs aguerris j’aurais vus !

Que de courses de chevaux attelés j’aurais encouragées !

Mais, avant tout, à ces formidables orgies, j’aurais participé.

 

Avoir la chance de boire et de festoyer lors des saturnales.

Jouir de ces réjouissances sans craindre les affres infernales.

Y a-t-il une autre raison de vivre ? Serait-ce simplement souffrir ?

Profitons du bon temps lorsqu’il passe, non pas de survivre.

 

Quand je vois notre monde actuel tellement terne si pathétique.

Quelle tristesse ! On ne peut découvrir la passion véridique.

Tout doit être divulgué, exhibé, sans aucune pudeur.

Y égarer mon âme, cela me fait vraiment peur.

 

Beauté légendaire ! Grâce d’une époque perdue !

Dis-moi ! Un jour, avec toi, m’amèneras-tu ?

Vivre dans ton palais entouré de verdure.

Je suis prêt à te donner un amour pur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La mère supérieure

La mère supérieure Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rasmus-art Source : https://www.deviantart.com/rasmus-art/art/Touched-II-675918961

La mère supérieure

 

En cette journée,

Si belle et ensoleillée.

Je suis allé me confesser.

De mes mignons et tendres péchés.

 

Dans leur couvent magnifique.

Des nonnes aux doigts si féeriques.

M’ont accueilli avec leur beauté angélique.

Je saisis vite que cette confession sera fantastique.

 

Je suis arrivé à l’heure convenue.

Car être en retard en ce lieu est mal vu.

Aussitôt arrivé, la mère supérieure m’a dévêtu.

Mon intimité était, à elle et sa consœur, ainsi nue.

 

Pour une confession exemplaire, un bain chaud s’imposait.

Mère supérieure de cette tâche avec pieuse joie, s’en occupait.

Avec un soin monastique, mes parties intimes, elle rasait.

Aucun poil de cette zone, avec grande minutie, elle ne laissait.

 

Quand tout fut, à ses yeux, impeccable.

Elle essuya mon corps de manière si appréciable.

Que j’aie eu, bien malgré moi, une érection formidable.

Mais, du fait de son expérience, ce fut là, une erreur pardonnable.

 

Elle m’habilla de la tête aux pieds.

En prévision de ce moment si sacré.

Vers le confessionnal, nous nous sommes dirigés.

Pour que devant sa consœur, mes péchés soient avoués.

 

Quoi de mieux, de plus beau, de plus humble et de plus mignon ?

Le fait de caresser les pieds à mère supérieure pendant la confession.

Alors qu’un encens brûle, tel un cantique chanté à l’unisson.

Une telle quiétude apaise mon âme tel un nourrisson.

  

Après avoir lentement embrassé,

De la mère supérieure, ses jolis pieds.

Vers le lieu expiatoire, nous sommes allés.

Pour y recevoir une correction physique méritée.

 

Par un amour pur et fraternel,

Elle me sauva des flammes éternelles.

En corrigeant avec minutie ma faiblesse charnelle.

En cet instant si précieux, je vis comme elle était belle.

 

Le vénérable Bède disait : « aucune confession n’est parfaite.

Si le pécheur n’avoue guère en son fort intérieure sa défaite. »

En ma bouche ouverte, une récompense divine coula de la nymphette.

Un vin de messe allait soutenir devant les futures tentations mon âme imparfaite.

 

Ô, mère supérieure ! Mille fois merci d’avoir sauvé en ce lieu béni mon âme.

De l’avoir sauvée des griffes du diable, de l’enfer et de ses éternelles flammes.

Heureuses, êtes-vous les nonnes, d’être au sein de la création des femmes.

Même si c’est Dieu que je dois adorer, c’est avant tout vous que j’aime.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada