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Une belle exposition pour ce jeudi

Date et lieu ?
Du 14 septembre à 18:00 au 17 septembre à 22:30
Temps d’Événements
3890 Sainte-Catherine E, Montréal H1W 2G4
Une belle exposition pour ce jeudi
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que vos projets élaborés pour cette automne se concrétisent selon vos attentes. De mon côté, je file le parfait bonheur depuis quelques jours. En effet, j’ai de nouveaux contrats de signés en tant que modèle nu pour au moins les trois prochains mois dont au Collège d’Enseignement Général et Professionnel de Sept-Îles et au sein de l’université du Québec à Trois-Rivières situé dans la belle région de la Mauricie. À cela s’ajoutent d’autres activités culturelles et même sportives. Hé oui! La saison de hockey commencera dès le début du mois d’octobre. Rien de plus captivant pour le Québécois que je suis qu’un bon match de hockey que ce soit à la télévision ou bien dans un aréna.
Sous un autre ordre d’idées, je vous informe qu’il y aura une
exposition, une seconde en l’espace d’une semaine dans la métropole du Québec, et j’ai nommée Montréal. J’ai vraiment hâte d’assister à une telle exposition où un nombre important d’artistes présenteront leurs oeuvres à un public, faut-il le préciser ?, majeur et vacciné. Je profiterai de cette chance inouïe pour m’entretenir avec les artistes, du moins ceux et celles qui seront disponibles, sur leur cheminent professionnel.
D’ailleurs, je pourrai rencontrer l’une des photographes érotiques avec qui j’ai eu l’opportunité de poser nu. Cette séance est sans contredit parmi les plus agréables qui m’a été donné de vivre depuis le tout début de ma carrière en tant que modèle nu. En effet, je n’ai que de bons mots à l’endroit de Gabrielle Doutre qui a su extirper mon érotisme de mon corps et ce, grâce à son coup d’œil fantastique. Un coup d’œil ! Un regard ! Un instant ! Une virilité saisie pour l’éternité. Cette virilité tant méprisée par une société aseptisée et quelque peu castriste envers toutes formes de masculinité.
Soyez convaincus que je ferai tout en mon pouvoir pour prendre quelques clichés en tenant compte des modalités exigées par les responsables. Lesdites photos serviront à d’éventuelles publications au sein de ce blogue. Bonne continuité de semaine.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Un article à lire absolument !
Un article à lire absolument !
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que la chaleur estivale ne vaut accable pas trop. Ici, au Québec, il fait un temps tout à fait magnifique depuis maintenant plusieurs jours. Que cela fait du bien au moral de pouvoir admirer la beauté de la nature durant les chaudes journées d’été. Bien entendu que mon désir de poursuivre mes publications d’articles concernant mes passions de la nudité artistique, la photographie et la poésie se poursuit de plus belle. Quoi de mieux de profiter d’un peu de fraîcheur tout en poursuivant la rédaction d’articles au sein de mon blogue ? Est-il nécessaire de vous dire que ce dernier est devenu au fil du temps mon enfant chéri ?
Ceci écrit, je vous présente la retranscription d’un article paru au sein d’un magazine français. Un tel article porte justement sur la passion de poser nu dans le cadre d’activités culturelles et artistiques. J’ai cru bon pour mes fidels lecteurs et fidèles lectrices de retranscrire ledit texte afin de partager avec vous le point-de-vue d’un modèle vivant, de surcroît féminin, sur la noblesse de sa profession. Veuillez noter qu’un lien menant à la source est mis en annexe de cet article. Ceci est évidemment pour respecter le droit d’auteur.
En terminant cette introduction, j’ai l’honneur de vous informer que mes services en tant que modèle nu ont été requis par un prestigieux département d’enseignement de l’art au Québec, et ce pour les quatre prochains mois. Il s’agit d’un département d’enseignement de niveau universitaire. J’ai eu la confirmation aujourd’hui même. Il va de soi que mes services seront aussi mis à la disposition d’autres écoles d’arts selon leurs besoins.
Ce qui ne m’empêchera guère de m’impliquer au sein de divers associations lesquelles sont soit politiques ou bien caritatives auxquelles je suis membre. En effet, j’ignore si vous le saviez, mais je suis très politisé, et ce depuis mon adolescence. Bref, vous verrez au cours des prochains mois certaines publications en lien direct avec les séances de nudité artistique qui auront lieu devant des étudiants et étudiantes en arts. Les mois à venir seront fort probablement très enrichissants en activités.
Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.
Sincèrement
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
“Poser nue, c’est mieux qu’une crème de beauté”
Selon Stéphanie Laurent
Que se passe-t-il dans la tête et dans le corps d’un modèle lorsqu’il pose nu devant un peintre, un photographe, un sculpteur ou un dessinateur ? Le métier de modèle de nu est-il aussi simple que l’idée véhiculée par certains magazines féminins ? Modèle vivant, le spectacle seule-en scène de Stéphanie Mathieu aborde ces questions sans fard.
Créé il y a un an, il se joue au Théâtre de Dix-Heures. L’auteure et interprète de 50 ans, blonde aux cheveux longs et élégante, a voulu partager son expérience depuis quatorze ans, en décrivant « l’état méditatif dans lequel on rentre naturellement pendant les séances de pose ». Celle qui est aussi une ancienne danseuse de revue espère contribuer à en finir avec les idées préconçues autour du métier de modèle de nu.
Quel souvenir gardez-vous de votre expérience de modèle ?
J’ai commencé à poser pour des raisons financières, histoire d’arrondir mes fins de mois de comédienne. La première fois, c’était il y a quatorze ans et j’avais 36 ans. Je me suis retrouvée dans la fermette du Jardin d’acclimatation au milieu des poules, des canards et des oies à poser pour un atelier associatif de dessin composé de dames élégantes de la bonne société. J’y suis allée avec tous les complexes que j’avais par rapport à mon corps et je me suis demandé si j’en serais vraiment capable. Depuis que je fais ce métier, je n’ai connu que des moments heureux. Car le regard de la personne qui dessine est toujours bienveillant et rassurant. Il n’y a aucun jugement, juste l’envie de retranscrire une forme de grâce, de valoriser son modèle… Aujourd’hui poser nue, c’est beaucoup mieux qu’une crème de beauté.
Quelles sont les contraintes liées à ce métier ?
Il me semble qu’elles sont essentiellement physiques : par exemple, le plus compliqué est souvent de gérer la douleur liée à l’immobilité. Selon les poses, cela peut être très pénible de rester sans bouger. Et puis, il y a la contrainte du temps, il faut être disponible.
Comment se gère la nudité, au départ ?
Il y a juste une forme de curiosité à avoir, comme un espèce de défi à vouloir relever. La société interdit de se mettre nu devant les gens, surtout si ça doit rapporter de l’argent. C’est très vite associé à de la prostitution. Donc tout est dans le désir de briser une forme de tabou.
Après, les choses se font naturellement pendant la pose, on finit par oublier qu’on est nue, la gêne du début se dissipe… Car, en face, vous avez des gens qui ne font que dessiner et qui rament d’ailleurs, parce que c’est très difficile de dessiner un être humain. Les tracas de l’autre vous désexualise et cela protège tout le monde. A la fin de la séance, le dessinateur peut être aussi fatigué que le modèle.
Bizarrement, c’est en société que c’est plus compliqué à gérer. Les gens détournent du regard quand le sujet est abordé. Contrairement à l’idée qui est véhiculée dans les magazines féminins, on passe toujours un peu pour une pauvre fille quand on veut parler de son métier de modèle de nu. Pourtant, il s’agit d’un formidable espace de liberté. Je vis ce travail comme une forme de thérapie. J’ai pu me débarrasser d’un grand nombre de mes complexes. La nudité m‘a donné de la force et de la confiance, et m’a davantage ouverte sur l’humain.
Peut-on vivre de ce métier ?
Pour moi, c’est plus un complément à mon travail de comédienne. Les salaires ne sont certes pas énormes, en moyenne 20 euros de l’heure. Mais beaucoup parviennent à en vivre, notamment ceux qui ne font que ça. Il y a d’ailleurs de plus en plus de modèles de nu à Paris : je suppose que c’est parce qu’on peut arriver à y trouver son compte.
Pourquoi partager votre expérience de modèle à travers un spectacle ?
Je considère ce show comme militant et féministe. J’ai voulu que mon écriture corresponde à mes pensées, à mes sensations physiques, mentales pendant les poses, à mes souvenirs. En creux, il encourage à se débarrasser des carcans qu’impose la dictature de la minceur. On est superbe telle que l’on est.
Source : http://www.telerama.fr/sortir/poser-nue-c-est-mieux-qu-une-creme-de-beaute,161208.php