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L’amour ne meurt jamais

L’amour ne meurt jamais Poème de Rolland Jr St-Gelais Création artistique par Poisoner Source : https://www.deviantart.com/poisoner/art/Blood-and-Bone-969508454

L’amour ne meurt jamais

 

Enfin, te voilà.

Nous sommes toi et moi,

Ensemble pour le reste de l’éternité,

Après avoir été si longtemps séparés.

 

Je me remémore cet accident.

Que nous ayons eu à l’âge de vingt ans.

Nous venions à peine terminer nos cours.

Nous croyant libres pour toujours.

 

Je désirais demander ta main.

Car, je voulais vivre de superbes lendemains.

À nos parents, nous avions juré de faire attention.

Et, de les appeler une fois rendus à destination.

 

Sourires aux lèvres et nos cœurs joyeux.

Nous avions pris le tracé en amoureux.

Tout semblait nous si doux sous le soleil.

Tu étais à mes yeux la plus belle des merveilles.

 

Nous étions sur la route des vacances.

Je conduisais vers cette contrée de romance.

La lumière brillait sur ta chevelure flamboyante.

Nous suivions notre voie de manière très prudente.

 

Et, puis, sans crier gare, une voiture alla à vive allure à contresens.

Un arrêt puis un choc brutal et ce fut l’émerge de l’inconscience.

Le temps se figea, je sentis mon être planer sur nos corps inanimés.

Les policiers et les ambulanciers sont, sur les lieux, vite arrivés.

 

On t’avait mis prestement sur la civière et sous le respirateur.

Mais, pour moi, tout était bel et bien fini, j’en avais bien peur.

Tu as survécu alors qu’au même moment, je t’avais perdue.

Puis, une lumière étrange m’entoura et m’amena vers les nues.

 

Une voix apaisante me demanda alors mon ultime souhait.

Je lui ai répondu avec confiance d’être avec toi à tout jamais.

Je lui ai assuré de toujours veiller sur toi et de te protéger.

De rester discret jusqu’au moment où je viendrai te chercher.

 

J’ai respecté dans un silence absolu ma promesse.

J’ai fait mon possible pour t’éviter toute forme de détresse.

J’étais à tes côtés, le jour de tes noces, avec ton bien-aimé.

Sois sans crainte, j’ai tenu compte de votre besoin d’intimité.

 

Vous avez accompli une vie remarquable.

Vous avez réalisé tant de choses formidables

Des contrées, vous avez tant aidé avec générosité.

Vous avez travaillé avec foi pour des œuvres de charité.

 

Si tu savais à tel point, tu avais toute mon admiration.

Je t’observais apporter ton secours à bien des nations.

Les sortir de la misère causée par les guerres.

Je te regardais du haut des airs.

 

Puis, un jour, j’ai découvert que tu étais atteinte par le cancer.

Le même que celui qui avait emporté ma tendre mère.

Ne voulant surtout pas te voir souffrir si longtemps.

J’ai demandé au ciel une faveur humblement.

 

La voix me donna la permission d’aller te chercher.

Dans ton sommeil avant que le soleil soit levé.

Ton époux s’en remettra de ton départ.

Il se souviendra de ton cœur en or.

 

Ne dit-on pas cet adage ?

Un proverbe qui traverse les âges.

Maintenant, je m’aperçois comme cela est vrai.

Quelle noble vertu qu’est l’amour puisqu’il ne meurt jamais !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Telle une vierge

Telle une vierge Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle : Alixia Busch Photo par Jean Barak Source : https://www.alixiamodele.com/presence-de-la-tarasque/

Telle une vierge

 

Telle une vierge,

Éloignée du plaisir,

De ce sublime et légitime désir,

De connaître la fougue d’une verge.

 

De partager la chair de mes fraîches lèvres,

Avec un mec qui sera à la fois fort et énergique,

Et qui me déflorera avec une virtuosité quasi angélique.

Je rêve tant de ressembler à Lilith et non pas à la pauvre Ève.

 

D’être comblée par le savoir-faire,

D’un homme passionné et plein d’ardeur,

Qui aurait pu me conduire vers tant de bonheur.

Je suis rentrée dans les ordres pour obéir à ma mère.

 

Pour préserver mon âme si pure.

Je suis devenue une sœur dite cloîtrée.

Afin de, toutes souillures et saleté, m’en protéger.

Ce que l’on doit faire ou non au nom d’un Dieu si dur.

 

On le déclarait pourtant d’une bonté et d’un amour infini.

À voir tout le mal commis en son honneur, j’en doute sérieusement.

Pas besoin d’invoquer Satan pour commettre les crimes, honnêtement

C’est le propre de l’être humain de rejeter la faute horrible sur autrui.

 

Les bras baissés et les yeux levés vers les cieux en guise d’incompréhension,

Je considère ce qui se passe en ce monde et cela me rend démentielle.

Devrais-je réciter le rosaire en guise de punition éternelle ?

Tout ce qui m’entoure me fait voir des hallucinations.

 

Telle la pucelle d’Orléans, je brandirai avec foi ma main.

Afin d’arrêter pour toujours le courroux qui accable cette terre.

J’irai même à donner mon corps nu dans le but d’arrêter les guerres.

Quelle sera ma voie ! Quel sera mon choix ! À dire vrai, ce sera mon destin.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada