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Le bain de Vénus
Le bain de Vénus
La belle Vénus, par un bel après-midi d’été, se promena sur les plaines ensoleillées. Nue et fraîche, telle une rose, elle sentit le soleil caresser sa peau satinée. Allant ici et là, vagabondant comme bon lui semble, elle vit un lac à l’onde claire et limpide.
Se sachant seule en ces lieux cachés, en cet endroit secret parmi tant d’autres, une idée lui vint à l’esprit : ‘’Dans cette eau pure et éclatante, je vais m’y baigner avec délectation. Car ce soir je rendrai visite à mon amant chéri. Celui dont le cœur est, envers-moi, si épris.
Je lui murmurerai des mots d’amour, des mots doux, des mots tendres. Car, je l’avoue, je l’ai bien fait attendre. Avec habileté, je lui ferai découvrir la douceur de mes lèvres et la féminité de mon corps. Avec patience, je lui enseignerai l’art de faire l’amour. Sans trop le faire patienter, mais juste assez pour que le moment venu, il sache l’apprécier.’’
Plongeant lentement ses pieds dans cette eau, elle s’y laissa glisser tel un nénuphar. Rafraîchissant avec un immense bonheur son corps de femme. Corps si parfait! Corps si magnifique! Corps à la silhouette si magique!
Faites silence! C’est le moment le plus solennel en cette contrée lointaine. C’est celui du bain de la belle et sensuelle Vénus.
De
RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
Moment d’extase
Moment d’extase
Moment d’extase,
Moment d’un véritable as,
Un as qui sait vraiment faire l’amour,
Un as que j’ai attendu depuis toujours.
En écoutant une chanson de Blondie,
Cette jeune dame aux cheveux blonds et jolis,
Qui chantait un rythme si entrainant et si joyeux,
Que mon amant et moi dansions avec des coeurs si heureux.
Au son des cloches qui annoncèrent sa douce voix,
Mon copain et moi se déhanchèrent à chacun de nos pas,
En nous dirigeant vers le lieu de nos étreintes et nos ébats,
Il était prêt à me faire jouir comme je l’étais à l’amener dans mes draps.
Des draps blancs comme neige qui se recouvriraient de nos sueurs,
De mes larmes en le suppliant de continuer sans cesse pour encore des heures,
Comme j’étais bien dans notre jardin secret dans ce lieu de délices et de péchés,
Comme je me sentais tellement femme sous ses tendres caresses et ses mille baisers.
Je sentais son parfum de France rempli de virilité,
Je ressentais en moi toute sa masculinité avec honnêteté,
Il ressentait ma vigueur quand mon corps accueillait son membre,
Il ne se doutait point que pour le reste de nos jours nous vivrons ensemble.
Car c’est en cette nuit quasi magique,
Que lui et moi avons vécu des instants féériques,
Que je lui ai offert tant mon coeur que mon corps de femme,
Pour lui dire par mes gestes si librement choisis comme je l’aime.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
À qui appartenait cette guitare ?
À qui appartenait cette guitare ?
Me sentant seule dans ce bar,
Alors qu’il était rempli de gens ivres,
Je ressentais en moi ce désir de m’assoupir,
De me laisser aller à mes pulsions bien qu’il fut tard.
Je vis seule dans son coin cette guitare,
Qui m’appelait de ses cordes ajustées pour mes doigts,
Comme si elle me criait à l’aide et d’agir comme il se doit,
Je l’ai saisie d’une main ferme et je montai sur cette scène de mort.
Pour lui transmettre mon goût de vivre,
Au public qui ouvrit les yeux devant cette femme de chair,
De sa chair chaude qui réchauffa ce lieu d’un bienfaisant air,
Et de la salle partie une clameur qui le fit tant émouvoir tant revivre.
Et de je ne sais où résonnait un refrain,
Une chanson pour laquelle chacun tapait dans ses mains,
Répétant tous en chœur et d’une seule voix « Oyé Como Va »,
Dis-moi mon ami, oui toi, et toi et puis toi : « Comment tu vas ? »
Oubliez vos tracas car nous sommes samedi,
Ce soir on danse, on s’amuse et avec joie on rit,
Amenez-moi cette grande dame noire si belle et si magique,
Que cette Black Magic Woman et moi rendions cette nuit féérique.
Qui veut monter sur la scène et m’y accompagner ?
Qui veut être avec moi et une chanson sensuelle y chanter ?
N’entendez-vous pas les notes de ma guitare vous appeler ?
Allez ! Allez ! Allez ! C’est le temps de s’embrasser et de festoyer.
Je suis celle qui est possédée,
Par un rythme si vivant et si endiablé,
Par un esprit qui s’est emparé de moi dès que j’ai vu,
J’ai aperçu cette guitare seule dans son coin et si nue.
Je sais maintenant à qui elle appartenait,
À cet homme qui par sa grâce et son charme m’émerveillait,
Qui par ses mains savait me faire jouir en écoutant ses airs mélodieux,
Je le trouvais si merveilleux et si étonnant comme nul autre tel un Dieu.
Allez ! Faites l’amour si le cœur vous en dit.
Car cela va bien avec cette romance ce « Samba Pa Ti »,
Allez ! Dansons ! Allez ! Buvons un bon coup car demain sera meilleur.
Et à ce que je vois à partir de maintenant : « I hope you feel better ».
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Poème inspiré à la fois par une magnifique photo réalisée par mon ami Othmar Bahner et par le fabuleux album Abraxas de Carlos Santana
Écoute, mon amour
Écoute, mon amour
Écoute ! Écoute ! Écoute !
Ne dis point un mot, coûte que coûte.
En ce lieu sacré où tant de gens furent baptisés,
Entre ces murs consacrés où tant de gens furent endeuillés.
Des prières de supplications ou de remerciements,
Venant des gens aux cœurs parfois blessés ou comblés,
De gens pieux craignant colère des cieux attendant Jugement dernier,
Ou venu trouver un refuge et un peu de réconfort tout simplement.
En cette nuit d’hiver, en cette période de l’Avent.
J’ai décidé de t’offrir cette mélodie tel un berceau pour un enfant.
Un air de mes lointains ancêtres qui défendirent leur foi,
Contre bien des tyrans avares et leurs injustes lois.
Écoute cet air qui vogue sur les ondes invisibles,
Un air qui traversa les âges tel un chevalier invincible,
Un témoin précieux des amours de jadis et de nos aïeux,
Un air où les silences remplacèrent les mots tellement c’est merveilleux.
Quelques notes de passion !
Quelques notes d’une vieille chanson !
Quelques notes afin d’immortaliser ce temps !
Quelques notes afin de rendre magique cet instant !
De