Gustave le mangeur de saucisse Fév14 Gustave le mangeur de saucisse Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture par Noble Roro de la France Gustave le mangeur de saucisse Ce week-end, je suis allé en un coin de l’Allemagne. Un de ces pays qui formaient jadis un véritable empire. Une de ces régions où l’on aime bien boire et bien vivre. Un empire fondé par mon ancêtre, l’empereur Charlemagne. Dans un joli petit village de Bavière, Je suis arrêté pour y déguster une bonne choucroute. En savourer dans une auberge, peu importe ce que cela me coûte. Il va de soi qu’en cette région tout s’accompagne d’une bonne bière. Aussitôt entré dans un lieu quelque peu étranger. Une belle dame aux yeux bleus et aux cheveux blonds, Est venue à ma table de fleurs décorée en quelques bonds. Elle me demanda, avec grand sourire, ce que je désirais manger. Bien que je parle très bien la langue de Martin Luther, Je lui montrai sur le menu une bonne choucroute appétissante, En lui indiquant une bière de cette région fort étonnante. Ô, mon Dieu, que ce petit péché ne m’amène point en enfer. Mais, au fait, j’ai oublié de me présenter, mes amis. Je m’appelle Gustave, originaire de l’Alsace et de la Lorraine. Une région de la France où j’ai rencontré la belle Helen. Une femme, avec grand amour, j’ai marié pour la vie. Nous parlions tant la langue de Goethe que celle de Molière. Nous nous disions des mots d’amour et de tendresse, Hélas, nous n’avions pas d’enfant à notre détresse. Toutefois, elle était une excellente cuisinière. Oui, je parle bel et bien au temps passé. Car, il y a de cela quelque temps, elle est partie. Rejoindre un lieu que l’on appelle avec affection le paradis. Ô, si vous saviez comme je l’ai aimée, voire adorée. Heureusement, elle me faisait cuire sa grande spécialité. Je suis le seul, et l’unique, Gustave le mangeur de saucisse. Je l’avoue d’emblée, la gourmandise est mon humble vice. Quel bonheur de pouvoir déguster de la saucisse bien apprêtée ! De Rolland Jr St-Gelais Québec (Québec) Canada Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)J’aime ça :J’aime chargement…
La danse classique Déc17 La danse classique Poème de RollandJr St-Gelais Dessin par Maryse Veysseyre de la France La danse classique Je me rappelle mes précieux cours de danse Que me donnait une enseignante venue d’un lointain pays Un pays qui ressemble beaucoup au Canada à ce que l’on m’a dit Avec ses montagnes enneigées et ses ruisseaux gorgés de poissons en transe. Un pays peuplé de gens aux accents bien étranges À l’alphabet que seuls pouvaient transmettre les anges Un peuple fier et courageux qui a traversé les épreuves de la guerre Un pays aux vastes contrées, la Sainte Russie, des orthodoxes, leur mère. De cette enseignante à l’allure stricte, mais si tendre en son for intérieur Allure causée par une jeunesse difficile où elle devait combattre ses frayeurs Calmer sa faim et lutter face à un ennemi qui était devenu le pire des envahisseurs Mais avec tendresse envers ses élèves qui lui faisaient confiance de tout leur cœur. C’est sous ses ordres que j’ai appris les rudiments du ballet Ces pas de ballerine, qu’à ma grande surprise, avec joie j’apprenais Ô bien sûr! J’étais encore qu’une simple enfant avec bien des maladresses. Mais sous l’œil attentif de mon guide, j’ai appris à intégrer en moi ces souplesses. Ces virevoltes, ces cabrioles et ces bonds que j’exécutai au-dessus du plancher verni De ce plancher qui est devenu aussi sacré que celui d’une église par les cieux bénie, Car tant de joie en mon âme d’enfant j’y ai connue en cette période magique Hélas, vu mon âge, je n’ai de cesse de revivre en pensées la danse classique. De RollandJr St-Gelais Québec (Québec) Canada Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)J’aime ça :J’aime chargement…