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Je suis libre

Je suis libre Photo par Gb62da Poème par Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-m-free-886964199

Je suis libre

 

Je suis entièrement libre,

Je tourne la page de ce livre,

De ce livre qui raconte mon enfance,

De mes tourments de mes idées durant l’adolescence.

 

J’ai décidé que j’en avais assez,

Ces pages sombres sont tournées,

Je ne veux plus en entendre parler,

Pour moi tout est maintenant terminé.

 

Aucune pensée ne leur sera consacrée,

Car rien en ce monde ne vaut plus que la liberté,

Cette liberté que j’ai enfin en mon esprit et en mon cœur retrouvée,

Et qu’à partir de ce jour béni rien ne pourra m’arrêter.

 

À quoi bon de ressasser les événements d’autrefois?

Au risque de perdre pour un instant la foi,

Vivre d’espérance voilà ma seule loi,

Alors, qui veut être avec moi?

 

Mon cœur est réservé,

À la personne que je choisirai,

Et pour conserver cette grande liberté,

Je me promets que jamais son nom sera dévoilé.

 

Chaque jour de la semaine,

Je sentirai la sérénité parcourir mes veines,

Car loin de moi sont mes anciens amours et leurs peines,

Chaque nuit, je la passerai en récitant les poèmes de Verlaine.

 

Plus rien ne me retiendra,

Vers d’autres cieux, j’irai bien là.

J’y rencontrai des gens nobles des gens bien bas,

Car, la vie est ainsi faite que cela nous plaise ou pas.

 

Je me promets de faire avec grande joie bien des folies,

Je connaîtrai des hommes beaux et des femmes jolies,

Certes demain est un autre jour, mais aujourd’hui, je le vis.

Je prends la vie comme elle est et pleinement je sourie.

 

Je vis ma liberté,

Libre d’aimer à chaque journée,

Libre de faire l’amour avec qui je le voudrai,

Vivre simplement au lieu d’attendre le jour où je mourrai.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tels des stigmates

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Modèle vivant ? RollandJr St-Gelais La Factrie de Shawinigan

 

Tels des stigmates

 

Dans le brouillard du passé,

Où ces tendres souvenirs sont décédés,

De ces anciens amours disparurent dans le silence,

Et en la torture alimentée par le fer rouge de sa démence.

 

Il est devenu l’ombre de son corps nu,

Ne pouvant s’échapper à ces regards qui l’ont vu,

De ces yeux scrutateurs aux moindres parcelles de ses défauts,

Regardez-le bien, ô modeste peuple, puisqu’il le faut.

 

Profitez-en !

Son corps meurtri est là, maintenant.

Ces cicatrices témoignent de cette violence,

Tels des stigmates du Christ subissant le coup de lance.

 

Que voyez-vous vraiment ?

Un homme qui un jour mourra assurément.

Quelle sera, depuis ce jour fatidique, sa destinée ?

Certainement comme le vôtre depuis l’heure où vous êtes nés.

 

Et en lui point de honte futile,

D’être nu si cela peut vous être utile,

Si cela peut sembler pour certains une obsession,

En son for intérieur il en a fait un art, une véritable passion.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada