Archives de tags | classe

La suppléante

La suppléante Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Modèle : Geisha Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/The-new-teacher-2-952537151

La suppléante

 

Quelle belle surprise,

En cette journée bien prise.

Un temps de cours inhabituel à mon lycée,

Une institution un peu spéciale, je dois l’avouer.

 

La professeure attitrée pour les langues étrangères,

Elle fut obligée de s’absenter pour une raison particulière.

Que cela tienne ! À notre étonnement, elle a été remplacée,

Par une toute nouvelle, laquelle est fraîchement diplômée !

 

Elle est sortie tout droit de la grande université de la capitale.

Qui enseigne des matières que je qualifierai de peu banales.

Aussitôt qu’elle entra, nous nous sommes assis sagement,

Elle se présenta à nous en se déshabillant totalement.

 

Voulait-elle, par ce geste, attirer notre attention ?

Je reconnais d’emblée qu’elle avait réussi sa mission.

« Je me prénomme Greta et je serai pour le reste de l’année.

Votre enseignante de langues, de religions et de moralité. »

 

Elle continua : « Débutons par la qualité de votre allemand. »

Elle s’est assise sur sa chaise et pris un livre format géant.

Elle me demanda « Was schauen Sie sich an? », sans hésitation.

Que pouvais-je lui répondre alors que j’avais perdu la raison ?

 

Jamais une classe n’avait commencé d’une si brillante manière.

Comme le destin me semblait si beau en cette journée printanière.

La suppléante me plaisait bien, car elle savait capter mon esprit.

J’adorais assister à mes cours, et ce, pour la première fois de ma vie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Belle à croquer

Belle à croquer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Four-apples-936077534

Belle à croquer

 

Je suis allé avec ma tendre copine,

Une femme aux allures un peu coquines,

Faire la cueillette du fruit défendu,

Dans une région d’arbres feuillus.

 

Quel petit plaisir de la vie,

De faire ce dont on a envie.

Et d’être accompagné de l’être aimé,

Sous le ciel bleu et par un jour ensoleillé.

 

C’était une journée d’automne pas comme les autres,

Car, j’avais une idée plus importante qu’être son hôte.

Pour être franc, cela fait maintenant bon nombre d’années,

Que nous nous fréquentions moi et ma bien-aimée.

 

Nous nous sommes connus au collège,

Dans une classe où elle apprenait le solfège.

Alors que j’étudiais les littératures étrangères,

Pour mon bonheur et celui de mon défunt père.

 

Elle avait une voix réellement magnifique,

Qui allait si bien avec sa beauté angélique.

D’un seul coup d’œil, j’en suis devenu amoureux.

En un instant, j’étais épris par son charme langoureux.

 

C’est à la cafétéria que j’ai osé faire les premiers pas,

En l’invitant à une soirée, pas très loin de chez-moi.

Avec le sourire, elle a accepté de m’accompagner.

Tout en ignorant ce que l’avenir allait nous réserver.

 

Au fil du temps, nous avons appris à nous connaître.

Au fil des jours, notre amour allait peu à peu apparaître.

Au fil des nuits, nous pensions sans cesse au lendemain.

Nous avions tellement hâte de nous tenir par la main.

 

Les années de cours sont, à la vitesse de l’éclair, passées.

Une fois que la période de nos vacances d’été fut arrivée,

Nous en avons profité pour découvrir les régions avoisinantes.

Nous avons parcouru des localités vraiment intéressantes.

 

Mais, j’ai attendu la saison romantique des pommes,

Pour lui faire l’ultime demande faite par un homme.

J’espérais être au bon endroit, au bon moment.

Comme le faisaient jadis les amoureux d’antan.

 

Je lui ai ouvert mon cœur avec simplicité,

En lui demandant si elle voulait bien m’épouser.

Avec un éclat de joie dans les yeux, elle m’a dit oui.

Quel bonheur prodigieux que j’ai vécu aujourd’hui !

 

Jamais de ma vie, je pensais vivre tant d’émotions.

Que d’amour voguât dans mes veines avec profusion !

Comme elle était désirable au milieu de ces pommiers.

Oui, je l’avoue. Comme elle était belle à croquer.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Une critique bien personnelle

Une critique bien personnelle
Superbe photo réalisée par James Fraser Voir son site sur https://www.deviantart.com/mtl3

Une critique bien personnelle

Bonjour tout le monde,

Il m’arrive de manière occasionnelle de réaliser une critique sur une œuvre photographique où la nudité est présentée de façon que je qualifierais de provocante sans pour autant être ni vulgaire, ni obscène et encore moins vide de sens. Parmi lesdites œuvres, il me fait plaisir de vous présenter cette superbe photo réalisée par James Fraser du Royaume-Uni. Une photo qui m’interpelle grandement du fait que j’y retrouve certaines caractéristiques propres à la chrétienté.

En effet, la croix sur laquelle la jeune et jolie dame se retrouve est connue sous le vocable de croix de St-André. Une croix qui est devenue au fil du temps le symbole de l’Écosse. Une région d’où les ancêtres de votre humble serviteur proviennent, du moins en partie. Une croix qui symbolise également la capacité que les êtres humains ont à faire face devant l’adversité. Une qualité que l’on appelle la résilience.

Sous un autre ordre d’idées, l’image du plaisir dans les rapports sadomasochistes y est présente de manière sans équivoque. Mais attention ! Une telle image est exposée avec une certaine classe, voire avec une recherche prononcée pour l’excellence, dans le but à peine voilé d’éviter toute forme d’obscénité. Chose beaucoup plus facile à dire qu’à réaliser surtout si l’on tient compte du caractère assez unique du cliché. Un cliché saisit dans un moment d’une intimité qui permet aux spectateurs d’entrer soit dans la peau du modèle transformé en acteur passif ou bien soit dans la peau de l’acteur actif prêt à satisfaire le moindre désir de sa partenaire dans les délices de la souffrance physique. Bon ! Il faut reconnaître qu’une telle œuvre est loin de convenir pour le grand public bien qu’il n’y a aucun acte à caractère sexuel à proprement parler.

Sur le plan strictement visuel, il est intéressant de noter que plusieurs aspects agrémentent les coups d’œil chez le spectateur. J’ai, à titre d’exemples, le jeu d’ombre et de lumière qui enrichie le résultat final. Un jeu qui met en valeur à la fois la grâce de la beauté du modèle féminin et la croix de St-André. Une telle fusion met de l’avant à la fois l’originalité de ladite photo et l’imagination du photographe et la complicité du modèle.

En résumé, il s’agit d’un travail bien réalisé. Un travail qui mérite d’être présenté au sein de mon blogue artistique car il répond de façon positive à ces trois questions. Primo, existe-t-il une empreinte digne de mention dans l’ensemble de cette œuvre? Secundo, existe-t-il un éclat propre à cette photo la rendant unique? Et, tertio, existe-t-il une certaine délicatesse au sein même de la présentation de cette photo, la rendant ainsi agréable à la regarder et à la découvrir? C’est à la suite d’une critique approfondie que je peux répondre à ces trois questions par l’affirmative. Une critique qui m’a incité à vous présenter cette photo qui est, avouons-le, tout à fait superbe.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ce n’est pas grand-chose

La rose
Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Ce n’est pas grand-chose

 

Bonsoir chérie,

Es-tu prête pour cette nuit?

De toi, si tu savais comme j’en ai envie.

Si tu le veux, cette nuit, maintenant et pour la vie.

 

Depuis bien des années,

Que nous nous sommes fréquentés,

Aussi loin que je puisse me souvenir

 Je t’avais remarquée grâce à ton beau sourire.

 

Nous sommes allés à la même école et dans la même classe,

Comme c’est incroyable ce que la vie si vite elle passe,

Je me rappelle comme ta main tremblait,

Lorsque pour te rassurer je la tenais.

 

 Pendant nos belles vacances d’été,

À la plage nous nous sommes tellement amusés,

Et pendant les jours de pluie, nous jouâmes à la cachette.

Sans penser une seule fois qu’un jour sonnera l’âge de la retraite.

 

Malgré nos disputes toujours idiotes et bien éphémères,

Nous revenions l’un vers l’autre comme la plage et les vagues de mer.

Car il y avait en nous un secret que nous n’osions pas nous avouer,

Une flamme qui animait notre cœur et qui se résume à celui de s’aimer.

 

Était-ce par crainte ou par une fausse pudeur?

Je crois bien qu’en ce temps, ce n’était pas la bonne heure.

Voyant le moment venu, j’ai choisi pour vivre un humble métier.

Celui que mon père m’avait par son exemple toujours montré.

 

Et de ton côté, tu as estimé bon de choisir une autre voie.

Bien entendu, je l’avoue que cela était ton plein droit.

Pour tes hautes études, tu es parti loin de moi.

Jamais je n’aurai cru un jour revenir vers toi.

 

Que de belles et suaves paroles gars des villes,

Ils t’ont gavée à satiété avec des pensées basses et viles,

Espérant dans le noir de leurs cœurs dans leurs pièges tu tomberais,

Mais dans leurs yeux aux desseins impures, de mon amour tu te souvenais.

 

Tu as bien essayé de faire en ce milieu ton chemin,

Mais tu n’y as trouvé qu’amertume et beaucoup de chagrin. 

Les jours et les nuits ont inévitablement défilé,

Marquant au feutre rouge les dates sur le calendrier.

 

Dès ton retour dans notre si beau village, tu m’as téléphoné.

Écoutant ta voix frémissante, tu voulais ce soir me rencontrer.

Nous devions mettre cartes sur la table pendant qu’il était temps,

Car dans le gouffre de nos âmes, un secret existait depuis trop longtemps.

 

Après notre modeste repas que nous avons si bien partagé,

Tu me confias avec une incroyable douceur que tu m’as toujours aimé.

C’est alors que je t’avouai que pour moi ainsi il en avait toujours été,

Alors pour la première fois, avec passion nous nous sommes embrassés.

 

Pour nos retrouvailles, je ne savais pas trop quoi t’offrir.

Mais je me doutais bien qu’une fleur te ferait sûrement plaisir,

Mais par un heureux hasard j’avais choisi la plus belle des roses.

C’est avec tout mon amour que je te l’offre même si ce n’est pas grand-chose.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique

img_20181117_090800_2897564371371376708644.jpg

L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique

Bonjour tout le monde,

IMG_20190404_080359Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet rarement développé parmi mes articles sur mon blogue portant sur mes passions concernant la nudité artistique, la poésie et la photographie. Je profite donc de la situation pour vous faire mon mea culpa pour n’avoir écrit aucun article sur l’utilité des instruments dans les séances de nu artistique. Un tel oubli peut être dû à ce double fait qui est, d’une part, à la croyance erronée que l’utilisation d’objets de toutes sortes va de soi lors des séances et, d’autre part, qu’il s’agit là d’un sujet situé aux antipodes de ce que votre humble serviteur est habitué de lire en ce qui a trait le domaine du nu. Il m’a donc paru impératif de corriger le tir en rédigeant cet article.

Une chose doit être d’abord clarifiée : tout objet peut être utilisé dansmeer_phylactere_rolland122018-07666211672549549001170.jpg le cadre d’une séance de nu artistique. Bien entendu l’utilisation d’objet doit être faite en tenant compte du contexte dans lequel ladite séance a lieu. C’est ainsi qu’un objet pourrait être fort apprécié à l’occasion d’une séance photo tout en étant jugé tout à fait inapproprié pour une classe de dessin de niveau collégial. À tire d’exemple, je me verrai très mal d’utiliser un sex-toy pendant l’une de mes prestations en classe tandis qu’une telle utilisation pourrait être comprise sous un angle humoristique en d’autres occasions.

new-image11Là encore, l’un n’empêche pas forcément l’autre. En effet, je me rappelle une anecdote vécue lors d’une séance réalisée à Montréal dans la classe du cours de dessins par madame Samuelle D.-H. Celle-ci avait amené une foule d’instruments pouvant servir à inspirer tant votre humble serviteur dans le choix des poses que pour ses élèves dans leurs exécutions sur leurs toiles. Or, il y avait parmi lesdits objets une cravache laquelle servait probablement dans le cadre de ses prestations équestres. En effet, madame Samuelle D.-H., est directrice d’une troupe équestre depuis plusieurs années. Or, je me suis exclamé, un peu à la blague et en faisant référence au film Cinquante nuance de gris, en disant ceci : « Hé bien ! À présent, on connait vos fantasmes. » Est-il utile de vous dire que les élèves, la professeure et moi-même avons rit un bon coup ? Rien ne vaut une bonne blague placée au bon moment pour détendre l’atmosphère. Ce qui comprend une séance de nudité artistique, bien entendu.

Personnellement, j’ai eu la chance de travailler avec une gammekatanas d’objets assez variée. Cela pouvait être de simples bâtons de bois. D’ailleurs, certaines de mes poses les mieux réussies ont été réalisées justement à ces derniers. Parmi celles-ci, les poses dites du « Pèlerin » et celle dite du « Porteur d’eau » ont été de loin les plus appréciées jusqu’à aujourd’hui. En une occasion, j’ai eu l’opportunité de porter une toge laquelle m’avait inspiré dans la rédaction de quelques-uns de mes poèmes les mieux réussis. Que puis-je écrire à propos de l’utilisation de mes katanas ? En effet, cela m’a toujours fait un petit velours de pouvoir les utiliser. Ce qui est, et vous comprendrez la raison avec ce qui suit, plus que normal en tenant compte que j’ai pratiqué les arts martiaux pendant de nombreuses années tant à Québec que dans ma ville natale qui est Sept-Îles. Bref, l’utilisation adéquate d’un objet peut faire vivre toutes une gamme d’émotions tant chez la personne qui est derrière le lutrin que chez celle qui est en devant.

Le pot magiquePeut-on en dire autant pour les réalisations photographiques ? (1) C’est sans contexte que je réponds par l’affirmative à cette question. D’ailleurs, la majorité des photos les mieux réussies que j’ai découvertes jusqu’à maintenant parmi toutes celles réalisées par mes collaborateurs concerne bel et bien avec l’utilisation d’objets. Il va sans dire que le sens professionnel tant chez le photographe en question que chez les modèles nues concernées est un prérequis indéniable pour un résultat de qualité. Fort heureusement, ce n’est certes pas le choix qui manque dans les sites de mes connaissances qui gracieusement accepté de collaborer en maintes occasions afin que je puisse enrichir mon blogue adoré lui donnant ainsi une plus grande crédibilité.

LueurJe désire terminer cet article sur une note qui me semble être importante. En effet, il n’est strictement pas nécessaire que le modèle soit entièrement nu pour que l’utilisation d’un objet soit requise. En effet, quelques-unes des photos les plus émotives, et qui m’ont facilité de manière considérable la composition de certains mes plus beaux poèmes au sein de mon blogue artistique, ont été d’une aide inestimable.(2) Bon ! Je reconnais sans peine que les photos de nudité artistique où la modèle nue utilise un quelconque objet est davantage appropriée si je réfère uniquement à la thématique centrale de celui-ci qui est la nudité artistique. C’est là mon humble point de vue.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

(1) Réalisation par Joël Pélerin

(2) DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de