- Superbe photo réalisée par James Fraser Voir son site sur https://www.deviantart.com/mtl3
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Ce n’est pas grand-chose
- Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Ce n’est pas grand-chose
Bonsoir chérie,
Es-tu prête pour cette nuit?
De toi, si tu savais comme j’en ai envie.
Si tu le veux, cette nuit, maintenant et pour la vie.
Depuis bien des années,
Que nous nous sommes fréquentés,
Aussi loin que je puisse me souvenir
Je t’avais remarquée grâce à ton beau sourire.
Nous sommes allés à la même école et dans la même classe,
Comme c’est incroyable ce que la vie si vite elle passe,
Je me rappelle comme ta main tremblait,
Lorsque pour te rassurer je la tenais.
Pendant nos belles vacances d’été,
À la plage nous nous sommes tellement amusés,
Et pendant les jours de pluie, nous jouâmes à la cachette.
Sans penser une seule fois qu’un jour sonnera l’âge de la retraite.
Malgré nos disputes toujours idiotes et bien éphémères,
Nous revenions l’un vers l’autre comme la plage et les vagues de mer.
Car il y avait en nous un secret que nous n’osions pas nous avouer,
Une flamme qui animait notre cœur et qui se résume à celui de s’aimer.
Était-ce par crainte ou par une fausse pudeur?
Je crois bien qu’en ce temps, ce n’était pas la bonne heure.
Voyant le moment venu, j’ai choisi pour vivre un humble métier.
Celui que mon père m’avait par son exemple toujours montré.
Et de ton côté, tu as estimé bon de choisir une autre voie.
Bien entendu, je l’avoue que cela était ton plein droit.
Pour tes hautes études, tu es parti loin de moi.
Jamais je n’aurai cru un jour revenir vers toi.
Que de belles et suaves paroles gars des villes,
Ils t’ont gavée à satiété avec des pensées basses et viles,
Espérant dans le noir de leurs cœurs dans leurs pièges tu tomberais,
Mais dans leurs yeux aux desseins impures, de mon amour tu te souvenais.
Tu as bien essayé de faire en ce milieu ton chemin,
Mais tu n’y as trouvé qu’amertume et beaucoup de chagrin.
Les jours et les nuits ont inévitablement défilé,
Marquant au feutre rouge les dates sur le calendrier.
Dès ton retour dans notre si beau village, tu m’as téléphoné.
Écoutant ta voix frémissante, tu voulais ce soir me rencontrer.
Nous devions mettre cartes sur la table pendant qu’il était temps,
Car dans le gouffre de nos âmes, un secret existait depuis trop longtemps.
Après notre modeste repas que nous avons si bien partagé,
Tu me confias avec une incroyable douceur que tu m’as toujours aimé.
C’est alors que je t’avouai que pour moi ainsi il en avait toujours été,
Alors pour la première fois, avec passion nous nous sommes embrassés.
Pour nos retrouvailles, je ne savais pas trop quoi t’offrir.
Mais je me doutais bien qu’une fleur te ferait sûrement plaisir,
Mais par un heureux hasard j’avais choisi la plus belle des roses.
C’est avec tout mon amour que je te l’offre même si ce n’est pas grand-chose.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique
L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique
Bonjour tout le monde,
Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet rarement développé parmi mes articles sur mon blogue portant sur mes passions concernant la nudité artistique, la poésie et la photographie. Je profite donc de la situation pour vous faire mon mea culpa pour n’avoir écrit aucun article sur l’utilité des instruments dans les séances de nu artistique. Un tel oubli peut être dû à ce double fait qui est, d’une part, à la croyance erronée que l’utilisation d’objets de toutes sortes va de soi lors des séances et, d’autre part, qu’il s’agit là d’un sujet situé aux antipodes de ce que votre humble serviteur est habitué de lire en ce qui a trait le domaine du nu. Il m’a donc paru impératif de corriger le tir en rédigeant cet article.
Une chose doit être d’abord clarifiée : tout objet peut être utilisé dans
le cadre d’une séance de nu artistique. Bien entendu l’utilisation d’objet doit être faite en tenant compte du contexte dans lequel ladite séance a lieu. C’est ainsi qu’un objet pourrait être fort apprécié à l’occasion d’une séance photo tout en étant jugé tout à fait inapproprié pour une classe de dessin de niveau collégial. À tire d’exemple, je me verrai très mal d’utiliser un sex-toy pendant l’une de mes prestations en classe tandis qu’une telle utilisation pourrait être comprise sous un angle humoristique en d’autres occasions.
Là encore, l’un n’empêche pas forcément l’autre. En effet, je me rappelle une anecdote vécue lors d’une séance réalisée à Montréal dans la classe du cours de dessins par madame Samuelle D.-H. Celle-ci avait amené une foule d’instruments pouvant servir à inspirer tant votre humble serviteur dans le choix des poses que pour ses élèves dans leurs exécutions sur leurs toiles. Or, il y avait parmi lesdits objets une cravache laquelle servait probablement dans le cadre de ses prestations équestres. En effet, madame Samuelle D.-H., est directrice d’une troupe équestre depuis plusieurs années. Or, je me suis exclamé, un peu à la blague et en faisant référence au film Cinquante nuance de gris, en disant ceci : « Hé bien ! À présent, on connait vos fantasmes. » Est-il utile de vous dire que les élèves, la professeure et moi-même avons rit un bon coup ? Rien ne vaut une bonne blague placée au bon moment pour détendre l’atmosphère. Ce qui comprend une séance de nudité artistique, bien entendu.
Personnellement, j’ai eu la chance de travailler avec une gamme
d’objets assez variée. Cela pouvait être de simples bâtons de bois. D’ailleurs, certaines de mes poses les mieux réussies ont été réalisées justement à ces derniers. Parmi celles-ci, les poses dites du « Pèlerin » et celle dite du « Porteur d’eau » ont été de loin les plus appréciées jusqu’à aujourd’hui. En une occasion, j’ai eu l’opportunité de porter une toge laquelle m’avait inspiré dans la rédaction de quelques-uns de mes poèmes les mieux réussis. Que puis-je écrire à propos de l’utilisation de mes katanas ? En effet, cela m’a toujours fait un petit velours de pouvoir les utiliser. Ce qui est, et vous comprendrez la raison avec ce qui suit, plus que normal en tenant compte que j’ai pratiqué les arts martiaux pendant de nombreuses années tant à Québec que dans ma ville natale qui est Sept-Îles. Bref, l’utilisation adéquate d’un objet peut faire vivre toutes une gamme d’émotions tant chez la personne qui est derrière le lutrin que chez celle qui est en devant.
Peut-on en dire autant pour les réalisations photographiques ? (1) C’est sans contexte que je réponds par l’affirmative à cette question. D’ailleurs, la majorité des photos les mieux réussies que j’ai découvertes jusqu’à maintenant parmi toutes celles réalisées par mes collaborateurs concerne bel et bien avec l’utilisation d’objets. Il va sans dire que le sens professionnel tant chez le photographe en question que chez les modèles nues concernées est un prérequis indéniable pour un résultat de qualité. Fort heureusement, ce n’est certes pas le choix qui manque dans les sites de mes connaissances qui gracieusement accepté de collaborer en maintes occasions afin que je puisse enrichir mon blogue adoré lui donnant ainsi une plus grande crédibilité.
Je désire terminer cet article sur une note qui me semble être importante. En effet, il n’est strictement pas nécessaire que le modèle soit entièrement nu pour que l’utilisation d’un objet soit requise. En effet, quelques-unes des photos les plus émotives, et qui m’ont facilité de manière considérable la composition de certains mes plus beaux poèmes au sein de mon blogue artistique, ont été d’une aide inestimable.(2) Bon ! Je reconnais sans peine que les photos de nudité artistique où la modèle nue utilise un quelconque objet est davantage appropriée si je réfère uniquement à la thématique centrale de celui-ci qui est la nudité artistique. C’est là mon humble point de vue.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
(1) Réalisation par Joël Pélerin
(2) DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Juste un fantasme

« Juste un fantasme » par mon ami Joël Pèlerin Poème par RollandJr St-Gelais
Juste un fantasme
Aux coups de sept heures,
Je me suis réveillé en sueur,
Car mon être fut envahi par un leurre,
Quel a été ce rêve sinon une grave erreur ?
M’étant endormi dans mes draps chauds,
Où tout était bien, tout était pur, tout était beau.
Sentant le silence m’envahir le long de mon corps,
Et le poids de la fatigue jusqu’à ce que je m’endors.
Une présence se fit entendre,
Un goût de menthe à mes lèvres,
Coula doucement telle une fraîche sève,
Une sève qui explora ma bouche sans attendre.
Survolant mon corps qui semblait être inerte,
Mais ne craignant point de la vie avoir sa perte,
Tu étais couchée bien fragile et nue à mes côtés,
Toi qui en secret j’avais tendrement plus que tout aimée.
Nous nous sommes rencontrés sur une île lointaine,
Où les gens fredonnèrent des paroles d’une même rengaine,
Des gens heureux qui ne se soucièrent guère de leurs lendemains,
Des gens riches d’amour et de temps qu’ils offrirent avec des pures mains.
Je sentais surgir en moi cette grande force,
Qui fit grandir mon arbre intime libre de sa belle écorce,
De cet arbre qui fait ma fierté depuis qu’un homme je suis devenu,
De cet homme qui est demandé par les plus grandes écoles afin d’y poser nu.
De cet homme au corps certes différent,
Mais qui de la vie en apprend encore pour longtemps,
Homme qui aurait tant voulu présenter devant ces artistes sa virilité,
Mais qui devait des règles établies par les us et coutumes les respecter.
Mais toi, je te retrouvais là dans mon lit.
Dans ce lieu où dans la noirceur de la nuit,
Revoyant mes amours de jeunesse, je m’ennuie.
Et, contre toutes attentes tu me regardes et me souries.
Descendants alors du plafond de ma chambre,
Tel un fantôme revêtu d’un châle à la couleur d’ambre,
Car mon désir était de te faire l’amour dès l’instant que je t’ai vue,
En cette classe où m’y voir poser nu laquelle d’entre vous y aurait crû ?
Ouvrant les yeux dès le chant du coq à l’aube,
Qui me faisait penser à un chant semblable à des laudes,
Juste encore un petit moment de joie de te sentir près de moi,
Juste un fantasme qui disparaît telle une brume à l’orée des bois.