La chaise berçante
La chaise berçante de mon grand-père
Où il se berçait pendant qu’il regardait ma grand-mère,
Ne sachant comment lui dire comme il l’aimait,
Car difficile de dire les choses pour un homme il en était.
Il lui suffisait de la regarder pour ses yeux les illuminer,
Les illuminer en entier comme un ciel étoilé,
Il se berçait en silence tout simplement,
D’un mouvement bien lentement.
Ressemblant à un pendule d’une horloge,
Après avoir tant travaillé dans une forge,
Il aimait y passer de longues heures à rêver,
À penser à d’autres lieux qu’il aurait aimé visiter.
Je me souviens des histoires,
Qu’il aimait tant me raconter tard le soir,
Lorsque mes parents et moi allions le rencontrer,
Durant mes vacances pendant les chauds mois d’été.
Il prenait tout son temps,
Pour me révéler des contes d’antan,
De ces légendes aujourd’hui tant oubliées,
Par cette génération gavée de futilités et de café instantané.
Ce que j’adorais l’écouter,
Encore et encore sans jamais m’ennuyer,
De sa voix douce comme le miel mais forte comme l’orage,
Trahissant ainsi malgré lui son vénérable âge.
Le temps fit son œuvre tel le voulait le destin,
Son âme s’est envolée vers d’autres chemins,
A-t-il une chaise berçante là-haut dans les cieux?
C’est le souhait de mon cœur le plus précieux.
De