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Comme ils sont beaux tes seins

Ils sont beaux tes seins Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par PhotoGilles@VL2008 Modèle : Alixia Busch Source : Last Days In Cannes | Alixia (alixiamodele.com)

 

Comme ils sont beaux tes seins

 

Ô, mon adorable chérie ! 

Ensemble, nous avons passé la nuit,

À cet hôtel que nous avons jadis découvert,

Mon épouse et moi, durant nos vacances d’hiver.

 

Tu as peuplé mon esprit dès l’instant où j’y suis entré.

J’imaginais ce doux moment où, dans une joie passionnée,

Devant moi, tu retiras tes vêtements sans fausse pudeur.

Puisque face à ces moralistes, nous n’en éprouvons aucune peur.

 

Oui, je suis un mari tout à fait fidèle.

Mais, devant ta beauté, je m’émerveille.

J’adore mon épouse et je ne lui refuserai jamais rien.

Mais, c’est avec toi que je voulais me réveiller au petit matin.

 

Dès l’instant où tu t’es lentement déshabillée,

Avec un regard taquin, tu m’as longuement fixé.

Ta chevelure rougeâtre, tu l’as transformée en une œuvre d’art.

Tu sentais le parfum à la lavande que je t’avais acheté à un prix fort.

 

Tes lèvres pourpres nous suppliaient à la concupiscence.

Nos idées coquines témoignèrent de la perte de notre innocence.

Et, pourtant, nous prenions notre temps pour ne rien brusquer.

Seulement, de cette rare opportunité, avec délice, savoir l’apprécier.

 

 

Fait amusant ! Tu as le même prénom que ma charmante conjointe.

Celle que tu as vu, qui était assise à côté de moi, les mains jointes.

En cette église où au pied de l’autel, nous avons juré une entière fidélité.

En ce lieu de prières où devant la parenté, nos enfants ont été baptisés.

 

 

Quelle ironie que nous sommes ensemble dans cette chambre d’hôtel !

Car, je dois l’avouer, vous êtes l’une et l’autre exceptionnellement belles.

Chaque fois que je t’ai nommé, en mon cœur, j’ai pensé à mon amour.

Oui, toi et elle, de tout mon être, je vous chérirai encore et toujours.

 

 

Cependant, j’ai un drôle de secret à te confier.

Que cela reste entre nous, ô, ma tendre dulcinée.

Dès l’instant où tu as retiré de ta poitrine, tes mains,

Je me suis exclamé : « Comme ils sont beaux tes seins. »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada