Archive | janvier 2014

Ô feu qui crépite allègrement!

Au feu qui crépite allégrement!

Au feu qui crépite allégrement!

Ô feu qui crépite allègrement!

 

Un peu de chaleur réconforte les cœurs de ces amoureux fidèles.

Il leur est futile pour exprimer leur tendresse de faire mille ribambelles.

Une main déposée avec précaution sur une épaule épuisée,

Peut en éloigner toutes les tracasseries de la journée.

Nulle parole n’est importante dans les yeux des amants.

Puisque leurs âmes s’entrelacent déjà sans aucune retenue,

Bien avant les corps débarrassés de leurs vêtements,

Tels des chérubins, ils sont portés avec allégresse vers les nues.

 

Au doux feu qui crépite dans le foyer garde en moi la flamme d’aimer.

Digne feu qui éclaire ce lieu d’amour et de coupables péchés,

Contemple dans le silence nos jeux interdits par la morale,

Même si dans notre fort intérieur, cela nous est bien égal.

 

Dans ce haut-lieu insoumis aux valeurs ancestrales là où notre union se consumera,

Divin feu, tel un holocauste devant l’Éternel, nos péchés inavouables tu effaceras.

Plaisirs coupables! De faire l’amour à celle que j’aime, je n’en ai pas d’amertume.

Plaisirs d’une nuit! Que mes mots de tendresse soient portés tels des écumes.

 

Dans le silence de ma vie, je l’avoue, pour toujours je t’aimerai.

Dans le parcours de ma destinée, c’est un fait, que pour toi j’existerai.

Ce doux feu dans le foyer de mon âme, il y sera à jamais, crois-moi.

Je le jure devant Dieu et les hommes, en aucun cas il ne s’éteindra.

 

Je ne crains ni le mépris des humains et encore moins le rejet.

Tel un preux chevalier, je le sais très bien, ma vie est une véritable saga,

Voilà pourquoi devant ce feu, avec respect je te verrai comme tu es.

Et de mon côté, je te le jure, mon corps entier te sera dévoilé.

 

Admirer dans la quiétude de la nuit tes yeux adorables,

Caresser avec une volupté délinquante ta peau de satin.

Embrasser avec une vénération angélique, tes lèvres désirables.

Oui, c’est la volonté de Dieu ; notre ultime destin.

 

Nous garderons nos étreintes, ces doux souvenirs, secrètes mon amour.

Ces moments de plaisirs charnels, derrière le rideau de la pudeur, ils resteront.

Ces événements sont si intimes, si glorieux, si profonds.

Que dame moralité en réclame la discrétion de l’aveugle et du sourd.

 

Oh feu, mon bel ami! Tu peux maintenant t’endormir.

Car à ma bien-aimée, j’ai rendu un digne hommage.

Je lui ai fait éprouver, sans vouloir me vanter, plus de mille plaisirs.

Il est plus que tard, le soleil se lève et c’est bien dommage.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

Ombre et lumière

Ombre et lumiere
Ombre et lumière

Ombre et lumière

 

Par de-là les monts et les océans, grande vérité doit être dite pour calmer nos doutes,

Nul homme ni femme n’y échappe et, de bon gré ou pas, devra résoudre la question.

Pour satisfaire son éternel bonheur, que peut-il choisir comme ultime route?

Serait-ce celle qui le mènera vers la Sage Athènes ou la pieuse Sion?

 

Triste sort qu’en chaque homme se trouve cette double voie; l’ombre et la lumière.

Que depuis sa naissance, ce fils d’Adam lutte pour sa survie tout en cherchant sa liberté.

Que cette fille d’Ève, dès son premier souffle, désire transmettre la vie comme fit sa mère.

Soyez convaincus de cette auguste loi: Tout est comme hier, rien a changé.

 

Chaque ligne qui nous dévoile la grâce de la femme est une bénédiction des Dieux.

De la lumière naquit le monde, et pourtant c’est de la femme que nait les nations.

Peuples riches et puissants peuvent bien atteindre avec orgueil tous les Cieux,

Et pourtant, gens de couleurs différentes ne doivent qu’à la femme heureuse maison.

 

Ô lumière du matin dont resplendît ta chaleur en nos cœurs épris de fidélité,

De ta grâce éternelle, recouvre nos corps mortels qui attendent leur ultime destiné.

De tes rayons ravivent cette nature endormie qui languît dans son sommeil si incertain.

Et de ta force si bienfaitrice, ressuscite tous nos rêves enfouis dans nos mains.

 

Ombre mystérieuse qui sans gêne aucune de la sensualité de la femme lève le voile.

Lumière tamisée et épurée de toute fourberie éclaire en nous nos humbles émotions,

Et faisant fi, Dieu merci !, des hypocrites conventions  imposées par les religions.

Tu présentes avec un plaisir chaste et pur l’excellence de la féminité rappelée sur une étoile.

 

Quel chemin sinueux entre tous mènera l’homme vers sa totale plénitude?

C’est sans hésitation vaine que je vous assure avec grande certitude.

Que c’est dans l’amour véritable et indomptable d’une femme loyale,

Que chaque homme y trouve de manière bien modeste son humanité véritable.

 

Aucun mot sorti de ma bouche ne peut  à la divinité de la femme rendre justice.

Nulles langues des hommes ne peuvent décrire l’extase de trouver sa tendre moitié.

Et que sans l’amour de la femme, pas de chanson romantique n’aurait pu être chantée.

En réalité, l’ombre et la lumière prennent naissance dans son divin calice.

 

Dieu tira, de par ses impénétrables voies, la Création du vide absolu.

Et de l’ombre la plus lugubre du chaos, il en extirpa toute sa lumière.

De l’homme, il en façonna sa compagne pour le suivre dans son existence éphémère.

Et dans une pureté totale, voire puérile, ils n’avaient point honte d’être nus.

 

Belle Ève qui fut offerte à ton Adam tel un présent d’une valeur inégalée,

Et à qui il lui fut en retour demandé de te chérir et de te respecter.

Ignorait-il que ton corps contient une âme tellement sensible ?

Que dure parole, oui une seule, lui est à supporter si pénible ?

 

Descendants de nos ancêtres, écoutez ces humbles paroles révélées par nos aïeux :

De la lumière flamboyante nous en sommes les dignes représentants,

Et de la quiétude de l’ombre nous y retrouvons le repos d’un instant,

Mais c’est sous le regard bienveillant de la femme que se trouve un cœur joyeux.

 

Sans l’amour d’une femme, l’existence de l’homme n’est que servitude.

Sans une vie de passion, l’âme ne fait que succomber à ses tentations.

Tel un prisonnier, il se résout à rester en captivité loin de sa maison.

Et tel un vagabond, il va ici et là en une vie de turpitude.

 

Ombre et lumière ! Voilà d’où viennent les hommes.

Ombre et lumière ! C’est ce que nous sommes.

Mais, seule la femme est fille de lumière.

Puisque sans sa beauté, la vie ne serait qu’un Enfer.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Oh divine nymphe

Oh divine nymphe

Dans l’océan de son univers existe une île solitaire,

Sur laquelle se trouve un homme encore plus seul.

De sa nymphe tant convoitée, pour lui plaire, il ne sait que faire.

Devra-t-il en faire, hélas!, trois fois hélas!, son deuil?

Incroyable est ta beauté jolie nymphe sortie des plus inavouables fantasmes.

Dis-moi, de quelle divinité es-tu la bénie, l’heureuse élue?

D’un seul regard de tes yeux tu as envouté cet homme,

Toi, qui tel un ange descendu des Cieux, peut le faire monter aux nues.

 

Ne vois-tu pas que son cœur ne bat que pour toi attendant le jour où tu lui feras grâce d’une tendre bise?

Telle une loque humaine, il erre  dans les bois de ce qui était jadis son Éden.

Attendant cet instant tant souhaité, tant rêvé et tant voulu afin de pouvoir consumer en lui cette braise.

Tout son sang, tel un holocauste prêt à être versé que pour satisfaire tes désirs, bouille dans ses veines.

 

Va vers lui! Oh divine nymphe.

Oui, sa beauté réside dans le fond de son âme.

Sa différence le rend unique sous le Ciel,

Et la douceur de son cœur est semblable à celui du miel.

 

Pas de brusquerie, car son cœur a été souvent meurtri tant par la vie que par ses rêves perdus.

Il est le seul de tous les hommes que tu as connus à voir ta véritable splendeur,

Celle qu’aucun de tous ces pauvres mortels n’avaient encore jamais vue.

La beauté de ton cœur, la beauté de ton âme, ta beauté dans toute sa fraicheur.

 

Apprivoise-le! Tel un animal estropié, il craint tant pour sa vie.

Fais-lui confiance et de son amour il te comblera à l’infini.

Enseigne-lui la noblesse incommensurable de ta féminité,

Et il te sera docile tel un élève attentionné.

 

Descendant du mythique Gilgamesh de la lointaine Mésopotamie,

C’est avec assurance qu’il te défendra contre tes ennemies.

Les repoussant avec force et vigueur au fond des océans,

Où pour toujours, ils seront reclus dans le Néant.

 

Aimes-le tout simplement! Avec ses qualités et ses défauts!

Car, à ses yeux, ta présence est comme le nirvâna.

Avec fidélité, son corps ne sera que pour toi.

Avec toute sa tendresse, il rêve d’être ton héros.

 

Oui, tu es belle charmante nymphe et d’une beauté exceptionnelle.

Tel le fruit défendu dans le Paradis perdu des livres saints.

Seras-tu celle qui lui apportera le bonheur éternel?

Qui le tirera de sa solitude jusque-là voulu par son destin?

 

Charmante nymphe, ne t’en va pas.

Il a tellement besoin de toi.

Charmante nymphe, regarde-le bien dans ses yeux.

Ses yeux qui sont à … moi.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Rafales d’hiver

Rafales d’hiver!

Quel beau pays Dieu, dans sa mansuétude toute divine, m’a donné de naître.

Dame nature, de sa pèlerine argentée, reprend ses droits sur nos chemins ancestraux.

Elle embrasse ardemment  l’imprudent sur les routes de ses bises austères.

Sans crier gare aux mortels que nous sommes, elle fait tomber la nuit venue son noir manteaux.

Rafales d’hiver! Rafales qui élèvent avec furie les flocons de neige.

Rafales d’hiver! Vous qui soulevez ces myriades d’étoiles tombées dur firmament,

Emportez avec vous nos humbles prières et nos supplications vers la céleste Voute.

Purifiez nos esprits sans cesse torturés par mille tourments.

Rafales d’hiver qui sur l’ordre des Cieux nous enseignent l’humilité,

Amenez-moi, je vous en conjure,  vers cet Éden où il règne un éternel été.

Rafales d’hiver qui jouent dans ma tête cette interminable mélodie,

Offrez-moi le sourire d’une belle dame, je vous en supplie.

Homme viril, je marche avec ardeur et sans peur sur le chemin de ma destinée.

Homme vrai, je regarde devant moi et j’y affronte sans regret mes actions passées.

Homme aimant, je tends avec joie ma main secourable à cette humanité.

Homme semblable aux siens, je demande pardon pour mes péchés.

Rafales d’hivers qui me saisissent de corps et d’esprit.

En fils de Dieu, je ne vous serai jamais soumis.

Tel un Isaac, contre votre obstination, je lutterai de toute ma détermination.

Je foncerai tel St-George avec hardiesse contre tous les dragons.

Je suis le descendant d’une famille noble qui par son sang et son travail a conquis ce pays.

Un terroir où ne poussèrent que poussière et désespoir.

Mais que mes ancêtres ont façonné à leurs images,

Et qui se résument en ces quelques mots : fiers et braves. 

De

Rolland de Québec

Femme nue …

Femme nue…
Femme nue, femme peu vêtue!
Dans ce monde si cruel, qui recherches-tu?
Toi, qui est d’humeur inégal!
Je m’en moque car tu es femme fatale.
Ô Blanche neige de mes rêves,
Je désire t’embrasser sur tes rouges lèvres.
Ô Belle aux bois dormant,
Mon désir est de te dire mon amour en te serrant tout doucement.
Femme souffrante, femme aimante!
Ne vois-tu pas mes sentiments qui de mon cœur se consument?
Ô toi qui est assise sur cette pente,
Tends-moi ton corps que je le hume.
Certes, je ne suis qu’un humble mortel.
Mais pour toi, je serais prêt à vendre mon âme immortelle.
Et d’en gravir tous les Everest de ce monde,
Pour un tendre baiser de toi, je la ferai ma Joconde.
Mes larmes deviendront tes diamants,
Mes bras te recouvriront pour te réchauffer.
Je serai à jamais ton amant.
Et tu seras mon unique bien-aimée.
de
Rolland St-Gelais